samedi 30 septembre 2023

Fiction ou fiXion ? Crise économique et crise morale

Si l'on détourne une rivière, continue-t-elle de couler dans son ancien lit, 100 km plus bas ? L'eau cesse-t-elle d'y arriver immédiatement ?

Ces derniers temps en Amérique du Nord, et je peux parler avec connaissance et observation pour le Québec, plusieurs personnes ou entreprises ont ressenti durement la vague annonciatrice d'une crise dont l'évolution a été perceptible dès 2020, durant des confinements et couvre-feux douteux. En 2023 et d'ici 2030, puisque l'on veut vous surtaxer, on a tenté de vous rassurer prétendant que la classe moyenne est riche. Les fabricants d'idéologies ont utilisé des chiffres tronqués sur l'inflation des produits essentiels. Par exemple, on évitait de parler d'inflation annuelle. Étalée mensuellement, la cuillère du sirop amère marxiste est plus facile à avaler.

Les illusionnistes ou mentalistes de l'Économie, ont convenu que la prospérité était mauvaise, quand elle n'était pas pour eux...



  • Les illusionnistes ou mentalistes socioéconomiques, ont convenu que la prospérité était mauvaise, quand elle n'était pas pour ceux qui se croient les rois du monde et leurs cours. Ils ont véhiculé que l'inflation résultait uniquement d'une surconsommation. 
  • Même chose pour un haut niveau d'instruction pour les classes moyennes. La crise débutée en 2020 a attaqué de front, la facilité d'accès à l'instruction. 
  • Pour ce qui concerne l'économie : plusieurs citoyens ont réduit leurs dépenses d'achats, tout en payant plus cher la même quantité de biens et services essentiels (hébergement, vêtements, nourriture, énergie, transport, fournisseurs, soins, etc.). La hausse prévisible résultant de l'augmentation des taux d'intérêts a été ensuite calculée comme une dépense sans frein. Vous comprenez le truc? Je vous charge plus cher et vous accuse de dépenser davantage en pleine inflation. C'est machiavélique. Ces affirmations biaisées permettent aux banques centrales (ex. Banque centrale du Canada) des hausses du taux d'intérêts de base, de sorte que les banques ont dû suivre et hausser leurs taux hypothécaires, et autres prêts aux personnes et entreprises. Ceci équivaut à un embargo financier sur les familles et PME (petites et moyennes entreprises), particulièrement au Québec,  province déjà surtaxée en Amérique du Nord. De telles hausses dites pour «ralentir l'inflation», font en réalité que les banques renflouent le magot (empochent des milliards $), tandis que les emprunteurs déjà sous contrat d'emprunt mordent la poussière (ex. instantanément sur les marges hypothécaires et aux renouvellements pour les prêts à date fixe. Résultat : les clients qui renouvellent (incluant les entreprises) remboursent bien davantage, sans pour autant diminuer leur dette, ni le nombre de leurs versements. 
  • Lorsque ce sont des fournisseurs, les clients doivent assumer une partie des hausses ou se retirer. Des emplois sont donc perdus, et c'est le début de la glissade, lente au départ, suivie d'une accélération.
  • Des initiés ont géré les conditions pour la hausse des taux d'intérêts bancaires, jusqu'à un point de bascule prévisible (calculable), où un nombre déterminé de personnes et d'entreprises ne pourront plus rembourser leurs dettes, à moins d'un recul significatif des taux. Le but : calculer le point du maximum de remboursement avec le minimum de pertes pour les banques et pour le sommet de la pyramide. Bref, les banques encaissent l'argent à flot en période difficile, mais la dette des emprunteurs ne baisse pas plus vite. 
  • Le film «The Big Short» a dénoncé une pratique truquée semblable (jouer avec les colonnes de chiffres dans le domaine des prêts immobilier) lors des années précédant l'éclatement de la bulle immobilière américaine (1). L'ex-Premier Ministre du Canada, Stephen Harper, aexplique le type d'interventionnisme économique derrière de telles manipulation des taux d'intérêts, dans son livre Right Here, Right Now (2). Il vulgarise l'information, exposant les effets pervers  et le biais de telles pratiques.
  • Plusieurs peinent depuis les hausses successives à payer au-delà des intérêts mensuels ou même ces seuls frais.
  • Les hausses du coût de l'énergie (ex. essence pour les véhicules) ont été comptées dans l'inflation, comme si les citoyens avaient le choix de s'éclairer, se chauffer et se déplacer. On utilise des mots comme ralentissement de l'inflation mensuelle, qui évitent de réveiller les classes économiques moyennes et inférieures. Mais une inflation qui ralentit demeure toujours une inflation basée sur des intérêts composés.
  • Le déséquilibre a été amplifié par des actes de dilapidation d'argent (ex. vers l'étranger), par vos gouvernements, qui ont surmultiplié la dette des États et puisé à même vos impôts et taxes sur la vente, les produits, les services, taxes environnementales et autres touchées par la hausse de la valeur et des coûts de ce qui est taxé. Ces cadeaux non audités par la suite, vont potentiellement ou probablement être en partie détournés, mais augmentent monstrueusement nos dettes nationales (que nous rembourserons via un dollar dévalué). 
  • Pourtant, ces mêmes gouvernements n'ont pas eu d'argent pour maintenir la qualité de services (ex. santé versus lits fermés malgré la hausse de population via l'immigration, listes d'attente pour les soins, même dégradation en éducation, en entretien et développement des infrastructures énergétiques et autres services).
  • Les gouvernements ont aussi ajouté des nouvelles taxes, sous prétexte de protection de l'environnement, au Québec et au Canada, une fédération et un état où les normes environnementales sont parmi les plus sévères au monde...
  • La prochaine étape consistera, pour la population inattentive, à comprendre que ceux qui ont planifié la rupture et le détournement par des dons et des nouvelles taxes et l'ont mis en œuvre, savaient ce que cela génèrerait, puisque comme lors de la crise sanitaire de 2020, il y a encore eu les mêmes solutions illogiques en divers États. Ils ont dilapidé les fonds publics, créant de l'inflation, de l'endettement et les conditions pour la hausse des taux d'intérêts, alourdissant votre fardeau des taxes et impôts, ... 
  • Illogismes : on vous prédit des pandémies sévères, mais par la guerre contre l'automobile, on met tous les efforts pour vous concentrer dans les centres urbains et pour vous forcer à abandonner l'autonomie dans vos déplacements. Le but est de vous contraindre (par le manque d'argent et d'énergie) à abandonner l'automobile et à vous soumettre en optant pour les transports en commun... Avez-vous remarqué que sont renforcées les conditions idéales pour les pandémies annoncées? Dans les faits, lorsque vous êtes condensés dans un petit espace (le concept des villes de 15 minutes de déplacement et les transports en commun), il est facile de vous contrôler et vous anticiper.
  • L'étrangeté des choix de priorités énergétiques, desservant des intérêts mystérieux, cache une guerre ouverte à l'automobile, parce que l'automobile, comme aussi la propriété d'une résidence privée, représente l'autonomie, face à un État de plus en plus narcissique compulsif . N'allez pas croire que vous aurez tous des véhicules électriques, si le plan mondial 2030 fonctionne. Le but, s'ils l'atteignent, est que les taxes et les coûts pour les faire rouler soient tellement élevés, que les rues ressembleront aux rues de PyongYang, capitale de la Corée du Nord communiste (3). La tête de la pyramide, ceux qui donnent les directives à vos élus voudront savoir, sur demande, à une minute précise, où vous êtes (coordonnées de position en temps réel), et si vous êtes en déplacement, dans quel numéro de transport, à quel localisation géographique en temps réel, et surtout pourquoi et vers quelle destination. Tout cela devra pouvoir être suivi sur demande. Si vous avez encore un véhicule privé, celui-ci donne, ou donnera, votre position en temps réel, votre vitesse, votre direction... Nous sommes en fait dans un autoritarisme semi-démocratique.
  • Au même moment, le hasard a fait que beaucoup de sources d'approvisionnement alimentaires et de produits divers (ex. médicaux) ont été coupées par une convergence d'événements dits naturels, ou par des événements politisés (blocus, surtaxes, changement des règles comme le retrait de traitements médicaux jusque là homologués et efficaces à peu de frais), ou catastrophes mystérieuses (usines et entreprises qui brûlent ou explosent, faillites suivant l'année 2020, année ou la prospérité économique a ralenti pour plusieurs en commençant par les travailleurs autonomes). Mais ces «hasards» survenaient partout dans le monde.
  • L'éducation des enfants et des jeunes a été sérieusement frappée en 2020, de même que leur santé mentale (émotionnelle, développement social). Au Québec, on disait aux adolescents de rester à la maison et de jouer à des jeux vidéo.
  • La tête de la pyramide veut aussi savoir comment vous dépensez votre argent, car si vous n'êtes pas amis du régime en processus d'installation et que dans votre classe sociale, il vous en reste après les dépenses essentielles (ex. pour un voyage annuel, le restaurant, des dons sociaux, des loisirs), ils viendront le chercher via une taxe, un tarif ou une modulation quelconque.

Je ne dis pas que ce plan des tyrans économiques et idéologiques (les rois du monde) réussira...

Je ne dis pas que cela réussira, Dieu seul sait, ou quand cela se fera, mais je dis que c'est vers là que convergent les intentions des États, au moyen de divers contrôles et traçages.

Pendant les quelques dernières années, depuis les confinements et couvre-feux de 2020, jusqu'à la situation économique périlleuse du point de vue économique, du milieu de l'année 2023, même les animateurs et chroniqueurs des médias les plus critiques à l'égard des politiques gouvernementales, comme les radios parlées (talk radios) ont dormi sur la situation économique globale (à l'exception de certaines activités qu'ils ont défendues comme le sport et la liberté de prendre ou non l'injection). Pour le reste, je les entendais véhiculer des opinions ou analyses à l'effet que puisque les gens continuaient de consommer, il n'y avait donc pas de situation économique difficile dans la population. Ceci relevait et relève d'une naïveté. Car les petites et moyennes entreprises (PME) en relative bonne santé financière, fermées durant des mois, ont survécu en puisant dans leur capital gagné avant 2020 (réserves accumulées durant les bonnes années); ce qu'on appelait autrefois «le vieux gagné». Mais cette réserve n'est plus là en 2023, pour une majorité de PME (le modèle d'entreprise le plus typique au Québec). 

Et pour les classes moyennes et inférieures, la situation était tout autre, que celles de ces vedettes des médias. D'autres, par exemple les citoyens, s'ils dépensaient encore, ne voyageaient plus (ou moins) et dépensaient davantage dans l'essentiel. Tout le monde au Québec, faisant partie des classes moyennes et inférieures, même sans formation en économie, sait que quelque chose ne va pas et que les hausses des taux d'intérêts empirent la situation. Les classes moyennes et inférieures ont subi :

  • une perte importante de leur pouvoir d'achat, 
  • une diminution de la capacité de rembourser les prêts, 
  • la hausse des prix des produits de base et de l'énergie, etc. 
Les centres d'aide alimentaires créés dans les dernières décennies sont maintenant plus sollicités que jamais, même par des familles dont les deux parents occupent des emplois. Les employés négociaient et négocient des salaires à la hausse, augmentant le fardeau sur les entreprises.

Ouvrons les projecteurs : question du niveau d'un enfant de 8 ans

La rivière détournée

Supposons qu'une rivière alimente en eau potable un village à 100 km plus bas (en aval). Cette rivière est soudain bloquée et détournée. La rivière cesse-t-elle de couler immédiatement à ce village? 

Si vous, adultes, avez la réponse à ceci, vous avez alors compris l'analogie. Plusieurs des journalistes et chroniqueurs des médias traditionnels le savaient ou auraient dû le savoir et dénoncer. Soit donc ils sont inutiles pour les populations, soit ils sont complices et silencieux, en échange d'un salaire qui jette un voile devant les yeux.

Question au niveau du consommateur, précédant la parution de la crise (le moment où elle deviendra manifeste pour tous selon la précédente question) 

Tu gagnes 1000 pièces d'une monnaie d'échange quelconque par mois. Pas important de dire si ce sont des dollars, des euros ou autre chose. Disons que c'est une nouvelle monnaie. Les dépenses de base nécessaires dans  ton pays te coûtent 1250 pièces par mois après une inflation. Quel est le manque à gagner (déficit) mensuel? Quels sont les moyens d'en sortir. Qu'arrive-t-il si, malgré un deuxième emploi, les taux d'intérêts sont multipliés par 3 ou plus et que l'inflation annuelle est de 25%  ? Et si les coûts de l'énergie haussent de 100% (doublent) à tous les niveaux (agriculture et extraction des ressources naturelles, transformation, fabrication, construction et entretien du réseau de rues et des logements et édifices, transport et déplacements, etc.) ?

La solution, vous le voyez, est davantage morale, qu'économique. Comme il y une colonne de chiffres avec des plus (+) et une autre avec des moins (-), la perte pour l'un devient le gain pour un autre, comme les banques et les entreprises milliardaires (ex. achat ou reprises d'entreprises à perte, saisies de propriétés, achat massif des terres agricoles et de ressources, etc.). Quelle opportunité pour les seigneurs qui ont planifié un New Dark Age !

Je remercie Andréa, notre enseignante d'arts, à l'école secondaire. En quelques phrases elle a ouvert des yeux parmi un petit groupe d'étudiants suivant les années de la Révolution tranquille du Québec. Elle m'a amené à réfléchir (et donc à observer) sur le fait que nous étions manipulés à notre insu, via entre autres, des techniques de marketing et communication utilisant la psychologie. Et la liberté de choix et de parole, n'a cessé depuis, de se rétrécir, au point de devenir comme un coin de mouchoir. Servons nous au moins de ce coin de tissu, pour nettoyer nos lunettes, afin de voir ce qui se passe. La rivière a été détournée et ce n'est pas une suite de hasards. 

La réparation ne sera pas dans la révolution (4), mais dans la fermeté de la Justice, sous la conduite inspirée (et par la prière ciblée et inspirée), d'hommes et de femmes qui aiment la population. Mais cela ne peut arriver que par des gens transformés et incorruptibles; ceux, ou l'influence de ceux qui savent qu'un Être juste les transcende et les a amenés à être régénérés dans une Vie nouvelle.


AUTRES TEXTES

Tempête autour du Recensement de Statistique Canada. Publié le 25 JUILLLET 2010.  

Treize ans après sa rédaction, cet article est toujours pertinent, sur le principe (pas sur les détails qui pourraient changer, mais sur la collecte des données personnelles).

Si vous présumez que les informations du recensement, particulièrement le formulaire détaillé, et des autres cueillettes de données et enquêtes de Statistique Canada servent uniquement à vous procurer les meilleurs services et conditions de vie possibles, sachez que les données récoltées en mode continue avec une apogée tous les cinq ans au recensement général (population et agriculture), ne servent pas uniquement à l'État et aux services sociaux, municipaux et autres. Elles peuvent aussi servir à calculer jusqu'où on peut vous ponctionner financièrement (ex. sachant ce que vous gagnez et dépensez et de quelle manière). Ceci est entrecoupé avec d'autres bases de données comme les cartes de débits et crédits, etc. Ainsi, si vous faites un voyage par année ou dépensez l'équivalent en loisirs, un modèle informatique peut déterminer le nombre de personnes chez qui on peut convertir ces dépenses en retour dans le système (banques, gouvernements, sociétés d'États, ...). Sous Stephen Harper, le recensement détaillé, collectant des données privées approfondies, avait d'ailleurs perdu son statut de déclaration obligatoire pouvant mener jusqu'à la prison en cas de refus de s'y soumettre. Il a été réintroduit sous les Libéraux, avec le soutien des partis de gauche.


Qui libérera les peuples de l'oppresseur ? (PUBLIÉ le 26 MARS 2023)

Si un votant inscrit, qu'il soit des États-Unis ou du Canada, ne s'est pas encore aperçu que les peuples des «démocraties» nord-américaines sont sous attaque depuis des années, il dort vraiment solide. Ceci dit, toutes les mesures de défense devraient viser à protéger la véritable justice. La vraie justice siège au-delà de la partisannerie et de la corruption. On peut penser par exemple à l'abolition de la traite humaine ou à une liberté de l'industrie et du commerce plus humaine, à secourir les personnes démunies, à protéger les enfants contre des exploiteurs, etc., mais sans sombrer dans le leurre communiste ou révolutionnaire. Comme mentionné plus haut, cela ne peut arriver que par des gens transformés et incorruptibles.

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1.     Basé sur l'histoire vraie de la bulle immobilière consistant en une fraude économique majeure, méconnue du public.

Film The Big Short, Paramount, 2015. Durée approximative 130 minutes.  Couverture de la version disque Blu-Ray. Mettant en vedette Christian BALE, Steve CARELL, Ryan GOSLING et Brad PITT . 



2.      HARPER, Stephen J.  Right Here, Right Now. Politics And Leadership In The Age Of Disruption. Ed. Signal | Penguin Random House Canada. 2018. 232 pages.




3.      Un boulevard de la ville de Pyongyang, capitale de la Corée du Nord, vers 9h00 le matin, le 14 mai 2014.

Photo : Un tour de ville de Pyongyang, la capitale de la Corée du Nord, 14 mai 2014 vers 9 heures le matin. La vidéo d'où est tirée la capture photo a été captée en caméra Go Pro. Elle nous montre des immenses rues désertées par les automobiles, où circulent seulement les vélos, les véhicules de transport en commun, les véhicules de travail ou les véhicules des amis du régime politique. Crédits photo: capture depuis les images prises par caméra GoPro Hero 3, du projet DPRK 360


4.     Il y a de toute façon trop de variables, avec chacune son imprécision, pour régler la situation. Il y aurait aussi un possible changement d'approche par ceux-là même qui profitent de la situation, pour pouvoir se présenter en sauveurs, ou présenter un champion mondial de la situation (l'antichrist annoncé par la Bible sera une parodie de sauveur), mais le soulagement serait de courte durée, le temps de faire reconnaître un nouveau pouvoir encore plus englobant et contrôlant.