samedi 28 octobre 2017

JFK après Warren: le Comité de la Chambre des représentants a conclu à un complot

Avant de prendre connaissance des nouveaux documents déclassifiés avec l'approbation du président Trump sur l'assassinat de John F. Kennedy le 22 novembre 1963 à Dallas, il faut un éclairage particulier, celui de l'enquête du Comité de la Chambre des représentants sur les assassinats. 


Cette seconde enquête publique avait conclu en 1979
  • à un deuxième tireur 
  • à des prises de positions trop hâtives de l'enquête de la Commission Warren, marquées par le déni d'un possible complot.
Autrement dit, si des enquêteurs au début d'une enquête excluent d'emblée une possibilité, peu importe les informations futures, par exemple un possible complot entre deux personnes ou plus, il est évident que les conclusions et sélections des témoins et suspects vont dans le sens des critères retenus. Si un témoin dit qu'une balle semblant provenir d'une autre direction que le dépôt de livres, a sifflé près de sa tête, vous lui direz que c'est un ricochet. Si une personne vous dit avoir entendu un ou des coups de feu provenant d'une tierce direction, vous direz que c'est un écho et ainsi de suite. Les présupposés influencent tout le reste de l'angle de l'enquête.

Traitement politiquement filtré ou censuré de l'actualité ?  Si le web comme nous le connaissons en 2017 avait existé au temps de l'assassinat de JFK ...


JFK et son épouse Jacqueline Kennedy-Onassis (Jackie) prenant place à l'arrière de la décapotable du défilé, durant les minutes précédant l'assassinat à Dallas. Le président John F. Kennedy est assis derrière le Gouverneur Connally dont la banquette surbaissée rend plus exposé le chef d'État dans une ville où les Kennedy sont détestés de plusieurs. Facétie du hasard? Probablement selon les journalistes francophones du Québec... (photo 1963)




Si le web actuel avait existé dans les années '60, les géants du web (plate-formes de blogues, grands réseaux sociaux) auraient sanctionné (pénalisé au classement) les blogues soutenant la thèse d'un possible ou probable complot dans le cas du meurtre du président Kennedy à Dallas le 22 novembre 1963 et les articles la reprenant  sur la base du film de Zapruder auraient été étiquetés dans la catégories de «FAKE NEWS» (intox de l'information). La thèse de l'existence d'un complot en vue de l'assassinat aurait été attaquée par les «facts checkers» des grands médias se basant sur la sélection effectuée par la Commission Warren et non sur les informations qu'elle a écartées. 


FAIT   numéro 1 : La commission Warren (1964) est pourtant contredite par le procureur Jim Garrisson, district attorney de la Nouvelle Orléans (1967)


Aux États-Unis, la loi permet à un procureur d'enquêter sur un crime commis dans un autre État, si celui-ci a été planifié dans son district. Jim Garrisson est venu semer un sérieux doute sur la démarche de la Commission Warren qui a semblé écarter trop tôt des pistes et témoignages dans son enquête. C'est lui qui a identifié David Ferrie (en plus de Clay Shaw, pseudonyme Clay Bertrand) comme un conspirateur de l'assassinat de Kennedy. On a découvert aussi que Oswald et Ferrie se connaissaient, non seulement depuis les semaines précédant l'assassinat, mais probablement depuis leur service chez les marines (photo).




David Ferrie (gauche) et Lee Harvey Oswald (droite) se connaissaient vraisemblablement du temps où ils étaient marines ensemble. Image trouvée sur le Blogue du prof solitaire (Les connections montréalaises dans l'assassinat de JFK, 22 nov. 2013)



FAIT numéro 2 : Selon une autre enquête publique, celle du Comité de la Chambre des représentants sur les assassinats (House Select Committee on Assassinations ), concluant à un deuxième tireur non identifié (1979) et à une probable conspiration d'individus, la Commission Warren aurait été trop restreinte par ses prémisses de REJET d'un possible complot très tôt dans son enquête. Ces présupposés  

  • ont donc donné l'orientation au reste de son enquête
  • et ont pu en fausser ses conclusions.


La Commission Warren s'est déroulée sur une voie rapide comme si l'on voulait non pas trouver la vérité et TOUS les éventuels coupables, mais passer à autre chose au plus vite. Sans obligatoirement conclure à un complot impliquant les plus hautes sphères, il ne fallait PAS pour autant EXCLURE la possible concertation de deux ou quelques individus de divers groupes ayant un intérêt commun à assassiner le président Kennedy. 

JFK Assassination Records / House Select Committee on Assassinations Report p.97 https://www.archives.gov/research/jfk/select-committee-report/part-1c.html


Au Québec, comme très souvent en francophonie, les médias et la mémoire populaire ont peu ou pas retenu, ou même entendu parler, des conclusions de cette révision majeure du dossier d'enquête de l'assassinat de JFK: 

(La traduction en français suit la citation)
1.B. Scientific Acoustical Evidence Establishes a High Probability That Two Gunmen Fired at President John F. Kennedy; Other Scientific Evidence does not Preclude the Possibility of Two Gunmen [...] (JFK Assassination Records, National Archives

1.C. The committee believes, on the basis of the evidence available to it, that President John F. Kennedy was probably assassinated as a result of a conspiracy. The committee was unable to identify the other gunmen or the extent of the conspiracy (JFK Assassination Records, National Archives

Bref (traduction libre),

«1.B. Les preuves scientifiques acoustiques établissent une haute probabilité que deux tireurs aient fait feu sur le président John F. Kennedy; d'autres démonstrations scientifiques n'excluent pas la possibilité de deux tireurs 
«1C. Le comité croit, sur la base des preuves soumises, que le président John F. Kennedy a probablement été assassiné en résultat d'un complot. Le comité n'a pu identifier les autres tireurs, ni l'étendue [ampleur] du complot» (traduction de JFK Assassination Records, National Archives

L'approche des conclusions hâtives semble se répéter en regardant comment est traitée l'information entourant le meurtre d'un employé du DNC lors des élections US 2016un probable informateur démocrate de Wikileaks.

Les médias québécois ou francophones qui prennent à la légère les faits entourant les complots de niveau politique devraient y songer et ne pas analyser le monde et les comportements uniquement selon leur point de vue personnel et culturel. Cela est valable pour toutes sortes de dossiers, incluant la sphère sociopolitique. Par exemple, dans l'affaire JFK,



  1. Les deux frères Kennedy s'étaient fait beaucoup d'ennemis évoluant dans des milieux très armés
    1. Mafia (première suspectée par Bob Kennedy, selon le journaliste David Talbot (cité dans Paris Match, 28 nov. 2013)
    2. ressortissants cubains opposés au régime Castro, lesquels se sont sentis largués par Kennedy après la tentative échouée du débarquement de la Baie des Cochons
    3. CIA (pratiquement un pouvoir parallèle) que le nouveau président voulait démanteler ou réformer en profondeur
    4. hauts-gradés dont le président a outrepassé la chaîne de commandement durant l'affaire des missiles de l'Union Soviétique à Cuba
    5. «Exploitants du pétrole texans financiers de Lyndon B. Johnson», le vice-président
    6. Vice-président Johnson que Kennedy avait écarté de la vice-présidence pour la prochaine élection de 1964 suite à un scandale (Journal de Montréal, infographie Les liaisons dangereuses d'Oswald, 28 octobre 2017)
    7. etc. (c'est déjà beaucoup)
  2. Le témoignage médiatisé du gouverneur Connally (qui a été souvent retiré de Youtube pour «atteinte aux droits d'auteurs). Celui-ci a perçu que ça tirait de plus d'un endroit lorsqu'il prenait place dans la décapotable devant le président Kennedy, mais sa version a vite été écartée par la Commission Warren (préférant opter pour des échos, ricochets de projectiles, ou un plot d'échappement).
  3. Lorsque l'enquête de l'équipe de Jim Garrisson contredit le rapport de la Commission Warren en 1967, le suspect numéro un de cette nouvelle enquête, David Ferrie (anti-castriste), meurt par ce qui semble une overdose de médicaments le même mois que ladite fuite médiatique révélant cette enquête jusque-là gardée secrète, en février. Suicide ou meurtre? Les deux hypothèses suggèrent que Ferrie savait des choses. Voire plus bas une photo du temps où lui et Oswald étaient en service dans les marines américains, laquelle suggère qu'ils se connaissaient. Ferrie était de passage à Dallas, la veille de l'assassinat.
  4. Le témoignage de Rober Francis Kennedy (Bob ou Bobby). Le frère de John a immédiatement conclu à un complot et pensé que la Mafia avait quelque chose à voir dans le meurtre (Paris Match, 28 nov. 2013)
  5. Bob Kennedy, à son tour en marche vers le présidence a été assassiné le 6 juin 1968 à Los Angeles
  6. Le Fils de John F. Kennedy, JFK Junior (John John), a péri dans l'écrasement d'un petit avion privé le 16 juillet 1999. 
  7. Celui que l'on a vite désigné comme assassin agissant seul et sans complice, Lee Harvey Oswald, était beaucoup plus intelligent que le portrait dépeint par lui dans les médias. Il a même possiblement été impliqué selon certaines sources, dans des missions antérieures pour les services secrets américains. L'ancien marine américain marié à une soviétique, avait séjourné en pays ennemi. Il parlait couramment le russe et avait le profil pour être un agent infiltrateur pour enquêter sur l'Union Soviétique et Castro, ou même devenir agent double. Sur certains aspects, il ressemble à une version ancienne de Nicholas Brody de la série Homeland (une version anti-terroriste)
  8. Ce Oswald, qui était un témoin de premier niveau sinon le meurtrier ou un des meurtriers, a été assassiné durant son déplacement le 24 novembre 1963, AVANT d'avoir témoigné à son procès. Vous ne trouvez pas cela étrange... ET il a été abattu à bout portant par le propriétaire d'une boîte de nuit, Jack Ruby, que plusieurs personnes croyaient impliqué dans des affaires interlopes. Bob Kennedy le croyait lié à la mafia.


Meurtre de Lee Harvey Osvald,
2 jours après l'assassinat de JFK
(photo méconnue, par Jack Beers) 


On ne devrait PAS mépriser le scepticisme des américains face à leurs leaders et aux élites. Pour plusieurs d'entre eux, la mort de JFK et de son frère Bobby sont les deux phases d'un coup d'État qui a remplacé le Gouvernement et contourné la démocratie, au même titre que l'assassinat d'Abraham Lincoln. Dans l'affaire JFK, un journaliste normalement constitué se poserait de sérieuses questions et chercheraient des réponses; certainement PAS uniquement dans les couloirs officiels. Il est justement question de l'un d'eux, David Talbot, et de ce qu'il a compilé au fil des ans, que l'on trouve résumé dans le Paris Match du 28 nov. 2013. Selon le journaliste, la mort de Bobby Kennedy a provoqué la fin de la deuxième enquête publique.

Il faut tenir compte de tout ceci avant de décoder des documents déclassifiés.


LIRE AUSSI:

John F. Kennedy, les indices d'un complot d'assassinat persistent

TIREUR AGISSANT SEUL ET DÉSÉQUILIBRÉ? COMPLOT? OU COUP D'ÉTAT? (22 NOVEMBRE 2013)



mercredi 4 octobre 2017

Canada et États-Unis : Constitutions nationales sous attaque

Alors, croyez-vous toujours que c'est à cause du Président Donald J. Trump que certains groupes culturels ne respectent pas l'hymne national U.S. ? Ici, une vidéo captée au Canada, lors de l'assemblée publique d'un comité d'école (1).



Capture d'écran: Dans une assemblée publique d'un comité d'école au Canada. Source : Twitter, fil twitter de l'usager @AmyMek https://twitter.com/AmyMek/status/913499893142097920 Mon commentaire: ceci survient au moment où l'on prétend que la résistance au drapeau américain et à l'hymne national U.S. seraient la faute du Président Donald J. Trump.



(NOTE : citer n'est pas approuver; on ne peut pas conclure qu'ils sont djihadistes au sens de soldats ou terroristes ou violents physiquement. Mais au militantisme engagé, oui)


Pour les spectateurs passifs, ces protestations et parfois soulèvements violents sont dans l'air du temps, des symboles; rien de plus que des manifestations d'un mécontentement. C'est comme voir un film sociopolitique qui durera trois heures. Mais pour les militants, c'est très sérieux. L'enjeu? Remplacer les systèmes économiques et politiques en place. La durée: les prochaines décennies, mais le plus vite possible en profitant de l'état d'engourdissement soutenu par les chartes. Certains boomers ou bobos nostalgiques croient revivre 1968 (France) ou les années 'soixante (au Québec), alors que l'on va dans le sens contraire: déconstruction, conflits, abdication sur les libertés; particulièrement celle de l'expression et de la critique. 


MON ÉDITORIAL Sur les nouvelles et anciennes racines des activismes sociaux 

  • anticapitalistes et altermondialistes
  • néo-marxistes, marxistes culturels, féministes marxistes et marxistes traditionnels
  • idéologies anti-occidentales
  • antifas et proches des lobbys anti-Blancs dans les démantèlements des statues
  • anarchistes ("RESIST", "BECOME UNGOVERNABLE", ...)

Et aussi, ce que sont en réalité des manifestations visibles (tactiques de déstabilisation) des précédents plutôt que des mouvements comme tels:
  • le militantisme anti-drapeau national déjà en 2015 AVANT Trump
  • anti-hymnes nationaux déjà en 2015 AVANT Trump aussi
  • démantèlement de monuments historiques



Démantèlement des statues de Blancs: Nos erreurs font aussi partie de notre histoire


Les naïfs, sans malice, y voient un mouvement de justice pur et simple. L'élimination des statues de personnages Blancs historiques est pourtant, en réalité, une étape de la déconstruction de l'histoire occidentale. Nos erreurs font aussi partie de notre histoire et sont faites dans un contexte où tout n'est pas noir ou blanc, dans les réalisations d'un individu qui a joué un rôle historique. De graves abus et injustices appartiennent à l'Histoire même récente (moins d'un siècle) de toutes les nations.

Et de graves abus appartiennent à l'histoire de toutes les nations et ethnies à certains moments de leur histoire


  • Les guerres tribales entre Amérindiens, cela vous dit quelque chose (prendre le territoire d'une tribu qui était là avant)? Cela a été la réalité nord-américaine avant l'arrivée des Espagnols et des Anglais.
  • La traite arabo-musulmane est une réalité passée sous silence par nos journaleux. À la différence des États-Unis, ils ne leur ont pas laissé de descendants. Le chercheur Tidiane N'Diaye en a parlé dans son livre: Le Génocide Voilé - Enquête historique (aux éditions Gallimard Paris, janvier 2008).
  • Et aux États-Unis, des Blancs ont aussi été asservis en très grands nombres par d'autres Blancs (ex. orphelins ou enfants abandonnés importés de Londres ou d'Irlande).
  • Tout récemment, à bord d'embarcations de passeurs, des migrants musulmans d'Afrique du Nord ont jeté par dessus bord des chrétiens (Le Monde, 17 avril 2015; autres événements rapportés dans MÉDIA-PRESSE INFO, 21 novembre 2015). C'est un fait connu.

Les clans amènent en terres d'accueil leurs conflits et leur haine et les Blancs n'ont pas le monopole de la violence, pas plus qu'ils n'en seraient les inventeurs



En réalité, l'opposition

s'inscrit dans une démarche consciente de l'effacement de l'Histoire et précède la tentative de son remplacement et l'effacement et la subrogation de nos constitutions séculaires; enlever et remplacer la Constitution ou disons «Repeal and Replace...». 


Ci-dessous (photo), groupe des jeunes danseurs du Studio Party Time de la ville de Quebec avec Roger Waters (Pink Floyd), utilisés idéologiquement, lors de son sepctacle au Centre Videotron de Québec, le 6 oct 2017. Les jeunes de la troupe ont été recrutés à deux semaines d'avis pour promouvoir une idéologie politique avec ou sans leur permission consciente du sens véritable de la démarche. Le poing levé de cette façon représente la révolution et le remplacement du système en place. Le slogan du chandail ("RESIST" = Résistez) fait partie de la mouvance anarchiste ou proche, dont on connait aussi le slogan récent: "BECOME UNGOVERNABLE" ou "BE UNGOVERNABLE" (Soyez ingouvernables) ce qui représente bien l'anarchisme.


Crédits photo : lls ont dansé avec Roger Waters, Journal de Montréal (web), samedi 7 octobre 2017 

Ci-dessous (University of California, Berkeley 2017), la démarche anarchiste «BECOME UNGOVERNABLE» dont la bannière «THIS IS WAR» est plus un avertissement et un cri de rassemblement, qu'une figure de style poétique. C'est aussi dans une université de la même allégeance (UC campus Irvine) qu'au printemps 2015 un comité d'étudiants noyauté par l'extrême gauche, a tenté d'interdire le drapeau américain et a menacé la sécurité à plusieurs reprises sur le campus.




Ci-dessous, AVANT TRUMP, le moment devenu célèbre où Colin Kaepernick (chandail no 7) et son collègue Eric Reid (no 35) des 49ers de San Francisco, posaient le genou par terre en signe politique lors de l'hymne national US, à l'ouverture du match de la NFL du dimanche 18 septembre 2016. À ce moment, la nominée Démocrate Hillary Clinton avait vaincu Bernie Sanders. Elle était encore présumée future gagnante aux élections présidentielles américaines de 2016. Le mouvement débuté sous l'administration Obama a été repris par la suite et imputé, par un anachronisme, à son successeur à la présidence.

Crédits photo :  Mike McCairn / AP



Au Superbowl de 2016, Beyoncé Knowles a rendu hommage aux Black Panther Party (d'inspiration marxiste-léniniste et maoïste). Durant sa prestation, au Superbowl 50, le 7 février 2016, soit AVANT l'élection de Donald J. Trump, sous le mandat de Barack Obama, personne ne prédisait l'élection de l'homme d'affaires Donald Trump. La NFL n'en est pas, comme nous le voyons, à sa première instrumentalisation en faveur de l'utilisation idéologique du sport. Et on voit un phénomène semblable aussi, lors de diverses remises de prix récompenses en musique, TV, cinéma et arts et spectacles.


Beyoncé & Bruno Mars Crash the Pepsi Super Bowl 50 Halftime Show | NFL (canal NFL officiel sur Youtube, image extraite de la vidéo youtu.be/SDPITj1wlkg


Ci-dessous, une victoire devant un tribunal du Canada pour le port du voile politique.

CANADA. Une femme lève le poing devant la caméra, lors du rejet d'un appel d'Ottawa sur le port du niqab lors de l'assermentation de citoyenneté. Source: ICI Radio-Canada, 2015-09-17


Les partisans qui sont conscients de la démarche (tous ne le sont pas certains n'ayant pas saisi les enjeux) noyautent tous les niveaux pour atteindre leur but de remplacer nos constitutions, notre droit (lois et codes) et nos institutions


Comités d'écoles ou schoolboards, associations étudiantes universitaires, mouvements féministes et féministes marxistes, mouvements dits des droits humains, agitation publique, etc., sont autant d'exemple de portes d'entrée.

dimanche 1 octobre 2017

Porto Rico: Le Québec doit savoir l'autre version

Et si l'ouragan qui a dévasté Porto Rico s'appelait Carmen?


Un officier de police de l'île portoricaine du secteur de Guaynabo appelle à une station de radio hispanophone (97.9 FM) pour dénoncer la détresse aggravée par les entraves administratives imposées par les autorités locales et qui empêchent la distribution des vivres reçus. Malgré l'aide réelle en vivres qui était déjà reçue (en marche) contrairement aux affirmations de la mairesse Carmen Yulin, il aurait été interdit au policiers de sortir distribuer les biens au-delà d'une caisse d'eau par personne sous divers prétextes administratifs. Les urgents besoins en vivres et ressources des victimes de l'Ouragan et des hôpitaux serait exploités à de basses fins politiques pour faire mal paraître Trump et il semblerait, stratégiquement en vue de prochaines élections. La personne à l'emploi de la police, la voix nouée, affirme que leur île est devenue comme un état communiste. Il faut comprendre que Porto Rico  pourrait rejoindre les États américains dès 2020 et que les Démocrates auraient énormément à perdre si l'Administration Trump était perçue comme ayant bien géré la situation.

Des personnes qui ont entendu cette plainte sur la station de radio via sa publication sur Twitter ont ajouté que des chauffeurs en grève refusent de transporter des vivres si on ne leur donne pas une augmentation. D'autres affirment que la mairesse Yulin était une fervente partisane d'Hillary Clinton aux élections présidentielles de 2016.

(vidéo en espagnol sous-titrée en anglais - résumé)

Captures écran de la vidéo BOMBSHELL: ALLEGED PUERTO RICAN COP CALLS RADIO STATION (via Cernovich.com)



Ah oui ! J'oubliais. Un être intelligent a réagi sur mon fil Twitter, disant que ça ne prouve pas que ce soit vrai parce que c'est à la radio (plus ou moins sur son ton ironique de pas d'amis : «Si c'est à la radio, c'est donc que c'est vrai»).  Autrement dit, il me traite d'idiot. Wow! Je n'y avais vraiment pas pensé (ironie). Sauf que Twitter c'est encore 140 caractères comme au temps du lancement de la plateforme (2006) où la majorité des propriétaires de cellulaires avaient des appareils flip (à rabat). On ne peut pas dire une chose et son avertissement dans chaque tweet. À ce Monsieur, c'est toujours le cas avec «une source», même quand le New York Times ou CNN parlent d'«une source» anonyme ou non, ce peut être une fausse information. C'est trop que quand c'est anti-Trump, c'est considéré vrai par défaut, et quand ça favorise l'administration Trump, c'est considéré faux par défaut... Ceci dit, il faut que le Québec connaisse cette autre lecture de ce qui se passe à Porto Rico, version tout à fait plausible mais qui tend à favoriser l'Administration Trump. C'est pourquoi ICI Radio-Canada et autres médias SUPERficiels du Québec n'en parleront pas, sauf exception... En passant, ce Monsieur n'avait même pas écouté l'audio via le tweet commenté et j'en ai la preuve, car il parle de l'homme alors que l'agent de police a une voix plutôt féminine...