vendredi 3 décembre 2010

L'Union paysanne fait trembler le monopole de l'Union des producteurs agricoles

Bien que peu de nous soient agriculteurs, je vous invite à lire ce qui suit, car cela touche directement les questions de liberté et de libre entreprise. Je suis profondémment choqué de ce que je viens de lire sur les pratiques de l'Union des producteurs agricoles (UPA). Dans un Québec dit d'ouverture, la puissante UPA qui détient le monopole depuis des décennies en matières d'association de producteurs agricoles, est allée troubler une rencontre d'information de l'Union paysanne à Amos en Abitibi, dans la soirée de mercredi le 1er décembre 2010.

(dernière mise à jour : 4 décembre 2010)

L'Union paysanne gagne de plus en plus d'adeptes à sa vision de l'agriculture au Québec. Au point qu'elle semble faire trembler l'UPA, en prônant une alternative de l'approche agricole sur divers plans. Victime de son succès, elle n'a pu terminer sa soirée d'information dans le bon ordre durant la soirée du 1er décembre dernier. Mais, loin d'avoir perdu son soulier à la fin du bal sous l'ombre des belles-soeurs, la Cendrillon de l'agriculture est ressortie de ses quelques jours de démarches en Abitibi-Témiscamingue, avec 170 membres en plus. Bravo!

Je ne suis pas agriculteur, mais le totalitarisme me choque littéralement. L'Écho Abitibien rapporte la manœuvre de perturbation en ces termes:
«...une vingtaine d’officiers et membres de l’UPA se sont rendus à une rencontre d’information tenue par l’Union paysanne dans un autre hôtel d’Amos. Visiblement non intéressés par la présentation faite par le président de l’Union paysanne, ils ont tenté de prendre le plancher interrompant la présentation prévue» (1).