dimanche 4 mai 2025

La Première ministre Danielle Smith : la Lionne de l'Alberta

La Première ministre conservatrice, de la province albertaine, Danielle Smith lance un coup de semonce au gouvernement Libéral fédéral canadien reporté au pouvoir le 28 avril 2025. Ce soir-là, le Parti Libéral du Canada, dirigé par son nouveau chef Mark Carney, a devancé le Parti Conservateur du Canada de quelques sièges. L'Alberta ne se laissera plus abuser par le Fédéral, si le PLC est reporté au pouvoir, avait-elle déjà averti, les 20 mars et 1er avril. 



Dès le 20 mars 2025, devant la montée soudaine de Mark Carney, à peine sacré nouveau chef du Parti Libéral du Canada en remplacement de Justin Trudeau, la dame s'était déjà levée telle une lionne, imposant le RESPECT pour l'Alberta. Elle a alors lancé un coup de semonce (averti sérieusement) que si les Libéraux sont élus, les Albertains ne toléreront plus brimée dans l'économie de la province. 





Si une séparation de la province de l'Alberta semble encore à ce moment-ci peu probable, cela pourrait changer. En attendant, la PM a trouvé la voie: 

  • tenir des négociations serrées avec le nouveau gouvernement fédéral, 
  • parler directement au peuple albertain, 
  • le préparer à une possible sortie (exit) de la fédération canadienne si cela s'avère nécessaire, 
  • instaurer une démocratie plus directe avec ses citoyens; ce qui nécessite certaines adaptations législatives,
  • tenter de s'allier à d'autres provinces pour la défense des droits constitutionnels des provinces devant un gouvernement Fédéral envahissant,
  • parler aux Premières nations qui font face aux défis économiques imposés à l'Alberta et devant des nouvelles tentatives politiques radicales dignes du marxisme, en faire des partenaires économiques de projets. 

Danielle Smith, s'adressera en DIRECT à la population albertaine, ce lundi 5 mai, 2025 sans le filtre médiatique

Il vaudra sûrement la peine d'écouter le direct de 3:00 PM, heures HAC, pour informer sur les résultats de la rencontre du caucus politique. 



Quelques exemples simples, illustrant les politiques récentes de son administration:


Dans la foulée de sa sortie du 20 mars 2025, semoncer le Fédéral de retourner à son niveau administratif, dans le respect de la Constitution, et laisser la province s'administrer et se développer, avec les partenariats qu'elle veut bien se donner. 


 

Par exemple, des négociations sont en cours pour développer le marché énergétique et agro-alimentaire pour vendre au Japon et à la Corée du Sud.


Partenariat de développement avec les communautés des Premières Nations. 


 

Des programmes sociaux pour s'en sortir, plutôt que s'enliser. 

À titre d'exemple : une loi pour venir en aide à ceux qui souffrent d'une dépendance sévère. 


 

Dénoncer les dangers immédiats de certaines politiques comme le Zéro Carbone


 

Des élections plus sécurisées.

Une probable anticipation d'un problème observé ailleurs et au Canada.



OPINION - Le Premier ministre Carney, Charles III et la Constitution du Canada?

Quelque chose se prépare-t-il sous nos yeux? Que le Premier Ministre du Canada, élu sous la bannière du Parti Libéral (PLC), invite le roi Charles à prononcer le discours du Trône au Canada en 2025, devrait nous interpeller. À une époque de réorganisation mondiale où l'on dirait que les coyotes comptent les poules, tout geste politique peu habituel mérite une grande attention. 

(article revu et augmenté le 24 mai 2025)

Ce discours annoncé, qui a semblé au départ une bonne blague politique sur les médias sociaux, est maintenant confirmé par le nouveau Premier Ministre du Canada. 
«C'est le roi Charles III qui ouvrira la prochaine session parlementaire à Ottawa. Le premier ministre Mark Carney lui a personnellement demandé de faire la lecture du discours du Trône, le 27 mai prochain.» (1) 

Dans les semaines et mois qui viennent, nous devons regarder au bon endroit. Le Canada a encore des liens avec la Grande-Bretagne et cette dernière peut aussi offrir les conseils de juristes spécialisés. 

Faut-il une ou des clefs que possèderaient encore la nation mère ?

Ce n'est pas le discours prévu le 27 mai, qui importe le plus, mais la présence du Roi et le contexte géopolitique. Par exemple, deux derniers mandats d'un gouvernement Libéral de plus en plus restrictif envers les libertés avant la réélection de 2025, pourraient-ils être annonciateurs de la mise en application de plus grandes restrictions. Pensons à du «Droit nouveau», pour qu'une province puisse moins facilement accéder à son autonomie, ou pour limiter la sortie de sa prospérité et de ses ressources naturelles, ou droits de passage, ou autres comme celui de survoler son territoire, l'accès au ressources de l'Arctique, etc. ? Ou, par exemple, faut-il quelques changements pour imposer des lois liberticides en attente, contre les médias sociaux, et autres ?

Les Britanniques possèdent-ils encore quelques clefs législatives nécessaires au Canada ? 

Cela pourrait sembler exagéré, mais le Canada a :

  • une monarchie constitutionnelle et un système parlementaire hérité des Britanniques
  • un ou une Gouverneure générale sanctionne encore les lois et pourrait bloquer des lois. 
  • une fédération encore subdivisé en provinces (et territoires)
  • le serment d'allégence des élus fédéraux et provinciaux envers le Roi ou la Reine
  • la Reine ou le Roi du Canada, encore mentionnés dans les contrats publics (ex. je l'ai personnellement vu dans les devis de travaux) du Gouvernement fédéral
  • et d'autres racines avec des impacts potentiels réels

Je n'adhère pas à une théorie en circulation, à l'effet que cet événement du 27 mai 2025 constituerait un acte de soumission à la royauté britannique; à une étape vers une même alliance économique et idéologique, peut-être, mais pas en soumission à la Couronne britannique. La suite royale est peut-être nécessaire pour rouvrir la Constitution OU la modifier en vue des prochaines décennies. Faut-il certaines signatures et changements au Droit, pour retirer du pouvoir au peuple ou l'inverse (moins probable). 

Penser géopolitique

Il faudrait regarder au bon endroit dans les prochaines semaines de 2025 et 2 années suivantes. La venue du roi britannique, Charles III, quelques années après que le Canada ait été décrit par le précédent Premier ministre comme le premier État postnational, ne semble ni fortuite, ni folklorique, ni uniquement protocolaire, en contexte d'effervescence mondiale et de montée en pouvoir d'anciens organismes consultatifs qui se dotent de pouvoirs exécutifs en voie d'être accordés à des non élus (ex. FEM, OMS, et d'autres). «Où dois-je signer», pourrait peut-être devoir dire le Roi du Canada, à l'écart des médias.

Le roi Charles recevait M. Mark Carney, alors nouveau chef du Parti Libéral du Canda (PLC) à Buckingham Palace le 17 mars 2025 (source: BBC) 


Le roi Charles III prononcera le discours du Trône devant le Parlement, composé des élus canadiens issus de l'élection du 28 avril 2025.


La Reine Elizabeth II a déjà prononcé un tel discours


La reine Elizabeth II a déjà prononcé un tel discours en 1977. Il faut se rappeler que c'était avant le rapatriement (partiel ?) de la Constitution du Canada, réalisé le 17 avril 1982. Mais au fait, était-ce simplement avant ou en préparation de... ? Car les deux événements sont arrivés sur deux mandats de Trudeau père, séparés par un bref mandat du Parti Progressiste-Conservateur du Canada.

Contexte géopolitique rapproché : une province irritée contre les politiques du Gouvernement Libéral des dernières années

Constitution : La PM de l'Alberta, Danielle Smith, veut consulter rapidement la population de sa province via un référendum sur la place de l'Alberta dans le Canada actuel



Mme Danielle Smith veut consulter sa province, quant à l'avenir de l'Alberta, dans un Canada qui applique selon elle et son parti majoritaire au pouvoir dans sa province, des politiques intrusives et abusives affectant les économies et le développement des provinces; par exemple, la décarbonisation agressive, opposée à l'exploitation et la marchandisation et la simple utilisation de ses sources d'énergie (2). 

La PM Smith veut garder une porte ouverte pour amener rapidement la Province de l'Alberta en référendum sur la question de son appartenance au Canada, s'il advient que des conditions jugées essentielles pour l'avenir de la province ne soient pas respectées (3). Elle avait déjà déclaré plus tôt en 2025, face à la remontée du Parti Libéral avec l'arrivée de M. Mark Carney, encensé par plusieurs grands médias, que les Albertains n'accepteront plus que les prochaines années sous le Parti Libéral du Canada (PLC) soient comme les 10 dernières. Trudeau fils a repris les politiques de Trudeau père qui avaient elles aussi grandement nui au Canada et particulièrement à l'Alberta (4).


Pierre Eliott Trudeau, dans un extrait d'un essai de Tom Velk, basé sur une publication co-écrite avec Al Riggs, l'autre co-director de North American Studies.


Madame Smith et son parti se sont faits porte-étendard de la cause énergétique et économique. Elle souhaite aussi, avec une nouvelle loi, instaurer une démocratie plus directe avec les citoyens ce qui nécessite certaines adaptations législatives.

Danielle Smith en LIVE, lundi le 5 mai 2025.





On observe par ailleurs, que les Libéraux n'offrent plus tant de différences par rapport aux idées très à gauche, défendues historiquement par le Nouveau Parti Démocratique (NPD) et le Parti Vert. Ces deux partis sont d'ailleurs privés de leur raison d'être par le PLC. En effet, il y a quelques décennies les Libéraux étaient des libertariens pour qui la prospérité des entreprises privées avait une importance. Maintenant, pour ce qui est de la direction prise pour le futur immédiat et proche, on peine à voir des grandes différences avec le NPD; même chose avec les revendications du Parti Vert. 

Constitution : La réponse de Mark Carney ?

M. Carney, discret, prépare-t-il, derrière les rideaux de la Couronne, sa réponse à la Première ministre de l'Alberta et aux provinces, en lien avec quelques obscures nuances du droit constitutionnel lié d'une façon à la Grande-Bretagne, protégeraient encore sous certains aspects, la Constitution canadienne ? Aurait-il besoin de clés que posséderaient encore la Grande-Bretagne, pour déverrouiller des aspects constitutionnels ?

En tant que banquier porteur de la pensée du World Economic Forum (WEF), il conseillait déjà l'Administration du PM Justin Trudeau depuis quelques années. Or, le WEF ne forme et ne rassemble pas des poulains politiques en vue de maintenir autonomies nationales fortes, bien au contraire. Cette entité, perçue comme un hybride entre un conglomérat d'ultra riches et une fédération qui pratique une forme de maraudage idéologique visant les leaders politiques et les élites non élues, semble planifier une dissolution des identités nationales ou nationalistes. Mais une plus grande autodétermination du Canada, transitoire, pourrait être nécessaire.


De plus, les restrictions visant 
  • le droit d'expression et de pensée (ex. allant jusqu'à un projet de censure qui serait appliquée préventivement, avant même les publications); 
  • la souveraineté individuelle sur nos corps et notre santé (forcer des traitements non homologués);
  • la mobilité des personnes; 
  • la liberté en matière de monnaies,
ont été grandement ressenties depuis l'ère des décrets pandémiques. 

Ce gouvernement parle selon un type langage qui occulte les impacts immenses des idéologies qu'il impose (exemple la politique «zéro carbone»), volant sous le radar des médias de plus en plus subventionnés directement ou indirectement (crédits) par les politiques de ce parti. Pour plusieurs intervenants politiques et observateurs ou critiques, le gouvernement issu de l'élection canadienne du 28 mai 2025 n'apporte pas un rafraichissement national. Bien sûr, il y aura quelques douceurs à payer par encore plus plus de dollars émis, mais non soutenus par une richesse réelle (augmenter la dette). La maison économique canadienne reposera encore plus sur le sable, riveraine qu'elle est devenue, des marées ou des crues de l'Économie. L'ingérence de l'État augmentera selon ce que l'on peut observer. Le Canada, un banquier à sa tête, nous condui-il vers une banqueroute planifiée, en direction d'un nouvel ordre?

Au travail, constitutionnalistes qui aimez le peuple ! Les élites mondiales sont déjà à pied d'œuvre


Mission : découvrir ce qui peut encore changer l'État du droit constitutionnel ou législatif canadien, par des manipulations des alchimistes politiques et sociétaux, avec ce qui reste encore de nos liens avec le système britannique.

La venue du roi britannique ne semble ni fortuite, ni folklorique. Je n'ai pas la prétention d'être un spécialiste constitutionnel, mais j'observe plus attentivement la politique depuis environ 35 ans. Le laboratoire dégage une odeur de tentative d'altération du droit canadien (avec intervention directe ou indirecte de la Couronne britannique). Des conseillers constitutionnels britannique accompagneront-ils la délégation (5)? 

Il pourrait se prépare furtivement la potion pour permettre l'adoption de certaines lois ou articles de lois liberticides, actuellement au frigo. Le Canada a encore certains liens législatifs avec la Grande-Bretagne, et probablement plus que symboliques. Y aura-t-il des signatures clefs, dont nous ne verrons les impacts que par la suite. Si je me trompe, c'est tant mieux; je ne suis pas spécialiste de la Constitution et du Droit. Mais observez les années qui vont suivre de près cette visite du roi britannique. L'esprit du Canada pourrait bien changer, dans la même direction plus contrôlante, de manière plus marquée ou accélérée.

LIRE AUSSI : 

Élimination de l'argent comptant : un rapport de 2025 met en garde les citoyens canadiens (dimanche, 20 AVRIL 2025)

https://yapasdpresse.blogspot.com/2025/04/elimination-argent-liquide-canada-un-rapport-JCCF-2025-met-en-garde-les-citoyens.html




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1.     Jean-François Thériault. Le roi Charles III prononcera le discours du Trône devant le Parlement, confirme Carney. ICI Radio-Canada, 2 mai 2025. Page consultée le 3 mai 2025 : 
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2162331/mark-carney-charles-trois-roi-trone


2.     Jack Farrell. Alberta premier says meeting with prime minister a 'positive first step'. 2 mai 2025. Page consultée le 3 mai 2025 : 
https://www.cbc.ca/news/canada/edmonton/smith-carney-first-step-1.7525714


UCP bill slashes total of signatures needed to force referendum activists were already planning
Page consultée le 3 mai 2025 : 
https://www.cbc.ca/news/canada/calgary/danielle-smith-alberta-separation-referendum-threshold-analysis-1.7524320

4.        Pierre Eliott Trudeau, le père de Justin Trudeau, a été PM du Canada entre 1969-1978 et 1980-1983. Pour Tom Velk, de l'Université McGill, son bilan a été désastreux.

«M. Trudeau [Pierre Eliott Trudeau, père de Justin] a hérité d'une bonne situation, y compris d'un budget équilibré, et a entrepris de l'aggraver. Il a accumulé un déficit après l'autre et a fait grimper la dette fédérale de plus de 1000 %. À la fin de son mandat, l'inflation, les taux d'intérêt et le déficit étaient tous hors de contrôle. Le déficit de 38 milliards de dollars pour la dernière année de son mandat représentait 8,7 % du PIB. Par sa politique économique, M. Trudeau s'est aliéné l'Ouest canadien et les investisseurs étrangers en confisquant les droits de propriété sur les ressources énergétiques et en abrogeant les contrats privés, en particulier s'ils dépassaient les frontières internationales. Les conséquences à long terme comme l’inflation galopante, la chute libre du dollar, les taux d'intérêt élevés et l’aggravation du chômage, ont placé [le Premier Ministre suivant] M. Mulroney devant de graves problèmes structurels qu'il a mis longtemps à résoudre.» (Brian Mulroney: The Man to Beat, By Tom Velk)

 (Original anglais "Mr. Trudeau ranks second to last. He inherited a good situation, including a balanced budget, and proceeded to make it worse. He accumulated one deficit after another, and ran up the federal debt by more than 1000%. By his final term in office, inflation, interest rates and the deficit were all out of control. The deficit of $38 billion in his final year in office represented 8.7% of GDP. On economic policy, Mr. Trudeau alienated Western Canada and foreign investors by confiscating property rights in energy resources and abrogating private contracts, particularly if they reached across international borders. The long run consequences— run-away inflation, a free-falling dollar, sky-high interest rates, and worsening unemployment—all presented Mr. Mulroney with serious structural problems that took along time to resolve.")


5.     Par exemple pour indiquer comment jouer avec la Constitution, pour empêcher un genre d' #AlbExit (sortie de l'Alberta de la confédération canadienne), avec un mouvement de potentiellement d'autres provinces?

N'oublions pas le symbole fort que représenterait un Canada servant de modèle de test à l'encontre du premier État postnational. Article complet ICI.

EXTRAIT : 
«Après son élection comme Premier Ministre du Canada en 2015, Justin Trudeau a déclaré en décembre 2015 que le Canada est «le premier État post-national».

(La traduction en français suit la version originale)

«Terrorist groups have specifically said they are targeting Canada and Canadians. And on the subject of national security, Trudeau’s critics say he’s a lightweight and a dangerous one. Trudeau’s most radical argument is that Canada is becoming a new kind of state, defined not by its European history but by the multiplicity of its identities from all over the world. His embrace of a pan-cultural heritage makes him an avatar of his father’s vision. ‘‘There is no core identity, no mainstream in Canada,’’ he claimed. ‘‘There are shared values — openness, respect, compassion, willingness to work hard, to be there for each other, to search for equality and justice. Those qualities are what make us the first postnational state.’’ » (New York TIMES Magazine, Trudeau’s Canada, Again, DEC 8, 2015)

https://www.nytimes.com/2015/12/13/magazine/trudeaus-canada-again.html

Français :

«Les groupes terroristes ont déclaré de manière précise qu'ils visent le Canada et les Canadiens. Et pour la sécurité nationale, les critiques de Trudeau disent qu'il est un poids-léger et constitue un danger. L'argument le plus radical de Trudeau est que le Canada devient un nouveau genre d'État, défini non par son histoire européenne, mais par la multiplicité de ses identités de partout dans le monde. Son adhésion à un héritage pan-culturel fait de lui un avatar [une figure représentative] de la vision de son père. "Il n'y a pas d'identité forte; pas de courant dominant au Canada", avance-t-il. "Il y a des valeurs communes; l'ouverture, le respect, la compassion, la volonté de travailler dur, d’être solidaires, de rechercher l’égalité et la justice. Ces qualités sont ce qui fait de nous le premier État postnational" (New York Times, section Magazine, propos recueillis le 8 décembre 2015 par Guy Lawson et diffusés en ligne le 13 décembre 2018». (New York TIMES Magazine, Le retour du Canada à la Trudeau, 8 déc. 2015)