mardi 20 février 2018

Un pont pour la capitale à l'approche de fin de vie du Pont de Québec centenaire: une nécessité

Un nouveau pont ne serait pas urgent selon certains politiques. Ou nous ne serions pas capables de construire un nouveau pont pour la ville de Québec sur le système autoroutier, dans un délai de 7 ou 8 ans études incluses. Je refuse de le croire. 




La ville de Québec est la capitale gouvernementale du Québec (un État de la fédération canadienne) et un centre majeur pour la Province de Québec en tant que capitale et en matière 
  • de services gouvernementaux (siège des différents ministères du Québec)
  • d'institutions de santé majeures (grands hôpitaux avec des spécialités pour desservir les régions à l'est de Montréal) pour lesquels un accès fluide doit être garanti pour des raisons évidentes (accès garanti aux clients, accès rapide aux spécialistes et travailleurs de la santé et de soutien)
  • de sièges sociaux ou bureaux d'entreprises importantes, des entrepôts régionaux, etc.
  • de commerces majeurs interrégionaux
  • le dernier lien routier inter-rives rapide possible, pouvant relier par le système autoroutier régions au nord et au sud du Fleuve Saint-Laurent, à l'est de Trois-Rivières...
  • Un centre touristique et historique majeur
  • Et plus

L'un de nos deux seuls ponts situés au même endroit à l'ouest, soit le Pont de Québec, est déjà centenaire et approche de sa fin de vie. Et nous nous disons un modèle mondial en diverses matières. On est dans la misère. Faisons venir des ingénieurs Chinois, et vite.


Dans l'encerclé, le Pont Pierre-Laporte à l'ouest (gauche) et le Pont de Québec juste à côté à l'est (droite). Crédits image: Google Maps selon l'état des lieux vers 2015.


Ci dessous, une vue des deux ponts voisins, selon une capture depuis Google Maps - Street View depuis la rive nord. Au premier plan, le Pont Pierre-Laporte a eu 45 ans en 2015) et au second plan, le Pont de Québec centenaire.

Au premier plan, le Pont Pierre-Laporte inauguré le 6 novembre 1970 et ouvert à la circulation le lendemain (ICI Radio-Canada 6 nov. 2015). reliant Québec à Lévis et à la Rive sud. À l'arrière-plan, le Pont de Québec centenaire et la Rive Sud. Crédits photo : Google Maps - Street View, photo datant de vers 2015.

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samedi 24 sept. 2016
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DOSSIER - Lien routier Est Québec - Lévis: enjeux d'urbanisme mais autant de transport interrégional

mardi 14 juin 2016
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samedi 17 février 2018

Enquête sur les interférences illégales de la Russie dans la présidentielle U.S. - En bonus intrusion de Barack Obama et d'argent U.S. dans des élections étrangères

Selon l'enquête officielle en cours sur la présumée interférence des Russes dans l'élection présidentielle américaine de 2016 (16 février 2018), la Russie ou des éléments russes ont a tenté d'influencer les élections américaines dès 2014,  donc même AVANT la candidature de Donald J. Trump. Faut-il rappeler ici que les États-Unis ont par le passé aussi tenté d'influencer des élections étrangères ou les ont espionnées. Bien que l'enquête ne soit pas terminée, le Département de la Justice Américain (DOJ) est en mesure en février 2018, de faire le point. Les premières conclusions de l'enquête officielle présentées par le sous-comité permanent des enquêtes, une entité bipartite (composée de Démocrates et Républicains), révèlent que les conspirateurs l'ont fait en vue de semer la division politique et ainsi miner la confiance des Américains dans la démocratie aux États-Unis. Et de là, comme une nation divisée intérieurement ne peut être forte dans ses relations extérieures, ont peut supposer que c'était aussi l'un des buts d'affaiblir l'influence américaine sur le plan international. Les intervenants, dont certains employés rémunérés, avaient à partir d'un certain moment pour mandat de favoriser Trump et Sanders, deux opposés sur le cercle politique, pour mieux atteindre leurs objectifs.


(dernières modifications, lundi le 19 février 2018, samedi 21 juillet 2018)


Mais si l'intention était là, rien ne prouve qu'ils aient eu un réel impact sur l'issue finale des élections. En fait, l'élection qui semblait hautement improbable de Donald Trump, même en dernière semaine de la course à la présidence de 2016, a pris tout le monde par surprise.

Par exemple, si vous invitez les partisans de Trump à un parc, et en même temps à une contre-manifestation à proximité à la même heure, cela nuit plus à Trump que l'inverse. Et ceux qui se déplacent sont déjà des partisans de l'un ou l'autre. Les médias auraient accordé trop de pouvoirs à quelques comptes étrangers sur les réseaux sociaux.

Et la question du financement Iranien?


Et pourquoi d'autres influences étrangères (ex. des Iraniens reconnaissants pour le deal de l'uranium signé avec Obama) n'auraient pas inversement renforcé Hillary Clinton avec les dons effectivement faits à la Fondation Clinton ou avec des comptes pour influencer sur les réseaux sociaux, se faisant aussi passer pour des Américains. Parce que ce volet des comptes de réseaux sociaux anti-Trump n'est pas investigué, on ne peut pas le savoir. Vous voyez, tout n'est pas si simple. Et ajoutez la Chine si vous voulez. Elle avait commercialement et militairement intérêt à affaiblir les États-Unis au plan international en les divisant de l'intérieur, au même titre que Cuba et le Venezuela, d'ailleurs.


Ceci dit, selon un mémo dévoilé AVANT le rapport d'information de cette enquête, les fuites sur les courriels du Comité National Démocrate durant la campagne n'émanaient pas de ce complot des Russes, bien qu'ils aient pu utiliser ces fuites à leurs fins (1).


Quelques ressortissants de la Russie vivant temporairement aux États-Unis avec un VISA et une grande majorité de citoyens Russes se faisant passer pour des citoyens des États-Unis


Les intérêts Russes s'avèrent, selon la longue enquête aux conclusions très attendues, dans la déstabilisation des États-Unis. Il faut rappeler qu'il est accepté par un sous-comité bipartisan (Républicain-Démocrate) et que nos médias et journalistes du Québec ne peuvent pas choisir à leur gré, de le recevoir ou non les premiers constats d'une longue enquête qui se poursuit. Les interférences violant les lois fédérales américaines ont mené à la mise en exament de 13 Russes qui ont activement œuvré à influencer la politique américaine selon le document de la Justice américaine résultant de 1 an d'investigations. Le système d'interférence politique avait en plus accès à des entreprises de façade et par moment des centaines d'employés, ainsi qu'à des millions de dollars de budget annuel. L'ingérence débute avant la candidature annoncée de Donald J. Trump  (2). L'exercice qui visait la division et l'affaiblissement des États-Unis ne permet de conclure à aucune évidence d'avoir modifié le résultat final de la présidentielle de 2016 (fact check -validation- du Département de la Justice - DOJ), tel qu'expliqué ci-dessous.




DÉBUT DE L'EXTRAIT DE LA DÉCLARATION APPROUVÉE PAR LE SOUS-COMITÉ PERMANENT DES ENQUÊTES QUI EST UNE ENTITÉ BIPARTITE (Républicain-Démocrate)

[une traduction en français suit] 
"There is no allegation in this indictement that any American was a knowing participant in this illegal activity. There is no allegation in the indictment that the charge conduct altered the outcome of the 2016 election.[...] The special counsel's investigation is ongoing. There will be no comments from the special counsel at this time. This indictment serves as a reminder that people are not always who the appeat to be on the internet. The indictment alleges that the Russian conspirators want to promote discord in the United States and undermine public confidence in democracy. We must not allow them to succeed. The Departement of Justice will continue to work with the inforcement and intelligence agencies and with Congress to defend our nation against similar current in future".  
[Trad. française | YaPasDePRESSE]  
«Il n'y a aucune allégation dans le présent acte d'accusation à l'effet qu'un Américain ait été un participant conscient de cette activité illégale. Il n'y a aucune allégation dans l'acte d'accusation que la conduite exposée ait modifié le résultat de l'élection de 2016».[...] L'enquête du conseil spécial est en cours. Il n'y aura pas de commentaires du conseil spécial pour le moment. Cet acte d'accusation sert à rappeler que les gens ne sont pas toujours ce qu'ils prétendent être sur Internet. L'acte d'accusation allègue que les conspirateurs russes veulent promouvoir la division aux États-Unis et saper la confiance du public dans la démocratie. Nous ne devons pas leur permettre de réussir. Le Département de la Justice continuera à travailler avec les autorités et les agences de renseignement et avec le Congrès pour défendre notre nation contre un courant similaire à l'avenir». 

(Extrait de la lecture de la déclaration par AG ROSENSTEIN, 16 Février 2018)


FIN DE L'EXTRAIT DE LA DÉCLARATION APPROUVÉE PAR LE SOUS-COMITÉ PERMANENT DES ENQUÊTES QUI EST UNE ENTITÉ BIPARTITE (Républicain-Démocrate)


  • Il est clairement expliqué du reste, que les personnes mises en examen demeurent des suspects avec présomption d'innocence en attendant une éventuelle condamnation par un jury. On peut penser que la preuve doit être très solide pour aller jusqu'à livrer 13 noms avec leurs implications faisant l'objet d'accusations criminelles contre les lois fédérales.
  • Il faut comprendre évidemment, que le «any American» inclut Donald Trump et son équipe et les exonère de complicité avec les intérêts russes mis au jour. Et c'est le texte de la déclaration approuvé par un comité bipartisan (composé de membres Républicains et Démocrates) que les médias du Québec reniaient encore en date du 19 février 2017, 72 heures après le dépôt de cette première livraison des résultats de l'investigation officielle, laquelle se poursuit sous d'autres aspects. 
  • Il est évident que le Département de la Justice en sait déjà plus que ce qui a été révélé vendredi le 19 février 2018, puisque l'enquête suit son cours et qu'aucun autre détail ne sera donné à ce sujet avant les prochaines mises en accusation ou faits confirmés.

Diviser les États-Unis pour les affaiblir, et non l'élection de Trump, tel est le modèle des interférences russes mises au jour


L'enquête conclut que le but visé des intérêts russes est de diviser les États-Unis et de miner la confiance dans la démocratie américaine. Donc, l'ingérence dans l'élection présidentielle n'était pas l'unique volet. On peut comprendre que viser la division politique interne au pays s'avère aussi une tactique idéale pour affaiblir les États-Unis non seulement intérieurement, mais aussi en matière de politiques et interventions extérieures (ex. militaires, commerciales et relations internationales).

Un certain nombre de Russes impliqués dans la campagne de Donald J. Trump l'ont fait en feintant d'agir comme républicains engagés politiquement ou d'autres groupes (mouvement Black Lives Matter et équivalents) et que les conspirateurs avaient aussi pour mandat de promouvoir la candidature du Démocrate Bernie Sanders. Plusieurs étaient actifs à d'autres niveaux organisés (statistiques, stratégie, organisation, publications d'annonces, coordination, référencement et promotion de sites et comptes sur Internet, activités de renseignement, vols d'identités, faux comptes banquaires, ...). L'enquête a pu démontrer que l'équipe de Trump n'était pas au fait de leurs activités cachées et la stratégie a d'ailleurs aussi consisté à le combattre par des contre-manifestations, en même temps qu'ils organisaient des manifestations pro-Trump pour suivre le plan consistant à provoquer l'instabilité intérieure aux États-Unis.

On se souviendra que des caméras cachées ou vidéos prises depuis des téléphones cellulaires ont révélé que des manifestants étaient briefés et rémunérées même à 30 dollars l'heure pour participer à des manifestations anti-Trump dans ses ralliements politiques et provoquer du désordre avant et après son élection. S'agissait-il de l'argent des Russes ou de l'argent d'intérêts américains, Démocrates ou autres? Il se pourrait que la suite de l'enquête nous en disent plus à ce sujet; ce que j'espère...

Plusieurs pays s'ingèrent dans les élections étrangères, même si de manière différente


Les tentatives d'influencer ou espionner les élections étrangères ne sont pas si rares en politique. On oublie vite que le Président Obama aurait lui-même donné dans ce genre d'influences impliquant l'engagement de ressources humaines et ou d'argent dans des élections étrangères comme le soutien stratégique d'Emmanuel Macron à la présidentielle française de 2017 et la tentative d'évincer Netanyahu des élections israéliennes de 2015.

INGÉRENCE D'OBAMA DANS LES ÉLECTIONS EN FRANCE (2017)


Le président Obama a non seulement mis son poids politique en France le 4 mai 2017, mais a aussi fait bénéficier le candidat Emmanuel Macron des ressources de son équipe, en appui à la campagne du parti «En Marche», longtemps avant la date du scrutin, selon les propres aveux d'Emmanuel Macron à CNews. Nous connaissons le point de vue d'Obama face à la crainte de la droite de Marine Le Pen et devant l'évidence d'une remonté de la droite en Europe et d'un désir de retour aux autonomies nationales et à des frontières dans l'Union Européenne (en directe opposition au globalisme), notamment avec le Brexit (vote pour la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union Européenne) et avec l'élection ou nette remontée de candidats de droite dans d'autres pays d'Europe et aux États-Unis (élection de Trump en 2016). Dans une entrevue du 4 mai 2017, Emmanuel Macron révèle les coulisses du soutien surprise de Barack Obama pour sa candidature. Il confirme candidement l'influence de ressources des Démocrates dans une déclaration impliquant une collaboration assez longue entre les deux équipes (Obama avec Macron):


«Nos équipes sont en contact depuis longtemps parce qu'il s'intéressait à la campagne, à mon projet». (Emmanuel Macron, entrevue diffusée à CNews, 4 mai 2017)



INGÉRENCE D'OBAMA DANS LES ÉLECTIONS EN ISRAËL (2015)

Le président Obama a toutes les apparences de s'être aussi ingéré par financement public par un organisme interposé dans les élections en Israël lorsque de l'argent public versé à une ONG connue pour être liée à sa campagne de 2008, a été engagé à des fins politiques pour tenter de faire évincer des élections israéliennes, le premier ministre Netanyahu. Selon un article du Washington Post (WP), une faille omettait de réglementer la réaffectation de l'argent public non utilisé à une certaine date. Le Sous-comité permanent des enquêtes, entité bipartisane (Démocrates - Républicains), a mis au jour ce stratagème:

[une traduction en français suit]
"Under the auspices of Chairman Sen. Rob Portman (R-Ohio) the Permanent Subcommittee on Investigations (PSI) has released a report today confirming allegations that an NGO with connections to President Obama’s 2008 campaign used U.S. taxpayer dollars attempting to oust Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu in 2015"(Washington Post, 12 juillet 2016). 
[Trad. française Google] 
(«Sous les auspices du président Rob Portman (R-Ohio), le Sous-comité permanent des enquêtes (PSI) a publié aujourd'hui [12 juillet 2016] un rapport confirmant qu'une ONG ayant des liens avec la campagne 2008 du Président Obama utilisait des dollars [publics ou des impôts] américains pour évincer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou en 2015». )
(NOTE : dans l'article original du WP, le lien web vers le rapport est brisé...)



Ces commentaires sous ledit article du Washington Post (du 12 juillet 2016) sont particulièrement utiles pour nous resynchroniser à un passé récent trop vite oublié :




Je vous laisse sur cette pensée:
«Obama a interféré dans les élections plus que 13 Russes. Il a permis et a encouragé des millions d'étrangers illégaux à voter à la TV nationale»


VOIR la vidéo.



_______________

1.     Le mémo stipule que des courriels ont été extraits des serveurs du Comité National Démocrate (DNC) vers un disque dur externe et ont été postés directement sur le site de Wikileaks par un citoyen américain employé dudit comité central des Démocrates. La source démocrate fut d'ailleurs assassinée le 10 juillet 2016; deux semaines avant l'investiture de Mme Clinton

Voici la page du Memo du Département de la Justice (DOJ) qui a été énormément bloqué (filtré) sur les réseaux sociaux en début d'année 2018, sous prétention d'être relayé par des robots informatiques.  C'est ce qui explique la note ajoutée par des «patriotes» disant que Facebook le bloque. Celui-ci explique comment des courriels sont passés du Comité National Démocrate (DNC) vers Wikileaks. La source, un patriote employé du DNC, a été mystérieusement assassinée le 10 juillet 2016 dans un quartier huppé de Washington en pleine année électorale, deux semaines avant la nomination officielle de HRC pour représenter le parti.




2.     Alex Pappas. Indictment reveals Russians also organized anti-Trump rallies after election. Fox News, 16 février 2018.

samedi 3 février 2018

Mega scandale Démocrate : le mémo FISA émerge de la noirceur des labyrinthes politiques

OPINION - Un résumé en français: ce que les médias du Québec ne vous diront pas. Les sénateurs Démocrates refusaient de le rendre public, prétextant des menaces à la sécurité nationale. Twitter et Facebook prétendaient à des robots pour faire taire les abonnés de leurs réseaux et rétrograder la visibilité des publications qui visaient  faire pression pour sa publication (mouvement populaire #ReleaseTheMemo ou l'équivalent). Le président Trump a autorisé à la fin de janvier 2018 de déclassifier et ainsi rendre public, le mémo de l'enquête du FISA (Foreign Intelligence Surveillance Act) aussi connu sous le nom de 'Nunes memo' en lien avec Devin Nunes, représentant politique de la Chambre pour les activités de renseignement de sécurité. Voici ce que les médias du Québec ne vous diront pas.

(dernière modification: 17 février 2018)

PDF téléchargeable ici : Memo du FISA ('Nunes Memo')

https://www.docdroid.net/80yudnN/nunes-memo.pdf
(les médias le présentent généralement en version lecteur qui peut disparaître des traces de l'Histoire en tout temps)

Si vous pensez qu'il n'y a rien d'important dans cette affaire, imaginez qu'inversement, Donald Trump ait été le président du parti politique sortant de deux mandats présidentiels (tout comme Obama), l'année électorale 2016, avec un successeur partant favori dans la course (tout comme Hillary Clinton)... et qu'il décide d'utiliser les ressources de l'État pour espionner un adversaire de son parti. Si vous comprenez cela, vous avez compris l'essentiel. Je vous épargnerai ici certains des noms et organismes (comité, entreprises-employeurs) pour ne pas surcharger le texte et perdre les lecteurs francophones du Québec, souvent moins au fait de la politique américaine, en raison de notre mur médiatique. Car nous avons bien un mur isolant le Québec, même s'il n'est fait ni de pierres, ni de béton ou de barbelées.

Le mémo d'enquête du FISA émerge de la noirceur des labyrinthes politiques, le Jour de la marmotte, 2 février 2018


Le 2 février 2018, célèbre Jour de la marmotte aux États-Unis,  (plusieurs s'attendaient à sa sortie le 1er février, comme par hasard jour du «suicide» du fils aîné de Fidel Castro), ce mémorandum a été rendu public, comme par un étrange symbolisme le jour où une célèbre marmotte annonce ou non le printemps. La vérité sort de la noirceur des sombres terriers politiques, après des mois de «sommeil».


Un peu d' HUMOUR quand-même : Le 2 février 2018, célèbre Jour de la marmotte aux États-Unis, le mémorandum du FISA sur une enquête interne daté du 18 janvier 2018 a été rendu public, comme par un étrange symbolisme. La vérité sort de la noirceur des terriers politiques labyrinthiques.


Le Mémo du FISA ('Nunes memo') : un Watergate puissance 2


Voici pourquoi le scandale se révèle pire que s'introduire de nuit, dans les bureaux d'un parti politique adverse, pour y voler des documents (Nixon et le Watergate). Le mémo en question résulte d'une enquête interne sur le détournement politique des services du renseignement de sécurité américains en obtenant les autorisations du ministère de la Justice (Department Of Justice - DOJ) en vue de nuire à un candidat adverse en alimentant une rumeur non fondée. Cela implique en plus des salaires payés par les Américains et le détournement de ressources qui auraient pu être mieux affectées, durant au moins 4 périodes de 90 jours (360 jours minimum).
  • La démarche implique l'utilisation des services secrets américains (donc aux frais de la population) et l'autorisation du Département de la Justice américain (DOJ), dans ce qui se révélera une affaire d'espionnage politique contre l'équipe de Donald Trump, sans (avec le recul de l'enquête) avoir dûment produit les documents légaux initialement ou lors de ses reconductions répétées aux 90 jours. La cible est Carter Page, un conseiller de Trump sur la base d'une rumeur de collaboration de l'équipe de Trump dans une possible affaire des Russes contre les Démocrates. Les demandes d'investigations de cet ancien conseiller de Trump, omettaient de révéler que la source justifiant supposément l'espionnage et l'écoute électronique, un soit-disant sonneur d'alerte, s'est en fait avéré être un Démocrate rémunéré, présumé avoir été payé (selon toute apparence) sur un budget démocrate, via des fonds d'une firme faisant le lien entre le Comité national Démocrate (DNC) et l'homme en question agissant en apparence comme un sonneur d'alerte. Les requêtes du FBI pour obtenir des mandats d'espionnage durant des périodes de 90 jours chacune, étaient ainsi fondées sur ce qui s'avérera être de fausses prétentions. En parallèle, le pseudo-sonneur d'alerte servant de source pour justifier une enquête, était en réalité Démocrate. Il «coulait» en plus, des informations dans les médias en mentionnant l'enquête du FBI en cours, le tout pour discréditer Donald Trump présenté comme un collaborateur des Russes. Avec le temps, les choses se sont révélées être en réalité des prétentions, visant à alimenter en continu, la thèse de l'ingérence russe contre les Démocrates dans les élections de 2016. Mais les mandats de 90 jours chacun ont continué d'être reconduits sur la base des prétentions initiales mal fondées ou fondées sur un mensonge (=Trump dit le collaborateur). Le DOJ a donc été trompé sur la base d'informations partielles ne révélant pas les intérêts de la source et ses liens d'affaires et idéologiques avec les Démocrates.
  • Les actions d'espionnage illégales qui en découlent sont bien pires que l'affaire Nixon (Affaire du Watergate), car elles exigeaient la mise sous écoute d'un civil américain (ex-conseiller de Trump), sur la base d'informations incomplètes et sans menace réelle à la sécurité nationale, donc sans que soient remplies toutes les conditions requises pour une enquête du Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA). La démarche était fondée sur un mensonge (pseudo-source en réalité un Démocrate engagé et rémunéré par son parti) et visait le maintien de la théorie de l'implication russe en appui de l'équipe de Trump. Et ceci, a eu cours tout en engageant les ressources humaines (temps) et les dépenses des employés de l'État pour espionner un adversaire politique en vue de lui nuire et de maintenir la théorie de la traîtrise de Trump. Pour lui nuire le plus longtemps possible, les Démocrates ont poussé l'audace, jusqu'à la reconduction répétée pour trois requêtes en vue de périodes de trois reconductions de 90 jours pour cumuler 360 jours (on peut dire 1 an) des enquêtes et écoutes ne menant à rien de concret en matière de sécurité, tout en affirmant le contraire dans les médias via la pseudo-source. 
Déjà, sur ces seules bases, c'est un plus grand scandale que le Watergate. Mais ce n'est pas tout.
  • Et plus. On comprend pourquoi les sénateurs Démocrates qui ont vu le mémo s'opposaient à ce qu'il soit déclassifié (rendu public). Tout ceci remet en question l'intégrité et la neutralité politique ou du moins la compétence ou sinon l'indépendance du politique, des services secrets et de la justice américaine (FBI, DOJ) sous l'administration Démocrate. Cela renforce aussi la thèse de la mollesse volontaire dans l'investigation d'Hillary R. Clinton et des Démocrates (DNC et éventuellement Obama lui-même) durant les courses parallèles à l'investiture, des deux grands partis politiques. Les Québécois doivent savoir qu'il y a eu rencontre secrète entre Bill Clinton et la Ministre du département de la Justice (General Attorney), Loretta E. Lynch, quelques heures avant le dépôt officiel du rapport sur l'utilisation illégale de serveurs et courriels et téléphones cellulaires privés dans les activités des plus hautes fonctions du pays. L'époux d'Hillary et la Ministre de la Justice se sont rencontrés et ont discuté plusieurs minutes en privé. Ils ont prétendu à une rencontre tout à fait fortuite (par hasard), sur le tarmac d'un aéroport, juste avant le dépôt du rapport d'enquête de la sécurité sur Hillary Clinton. Ils auraient, disait Madame Lynch, une fois le scandale largement exposé par Fox News, parlé de banalités et de famille, lors de la rencontre privée de plusieurs minutes, alors qu'en tant que représentante de la Justice américaine, elle attendait le dépôt du rapport du FBI pouvant potentiellement recommander d'accuser l'épouse de celui-ci, au criminel.
  • La candidate Clinton, à la chefferie du parti Démocrate en vue de la course à la présidence ne fût pas accusée, ayant prétendu ignorer la loi... Ignorer la loi, après 30 ans en politique de haut niveau: impliquée activement en politique dès l'âge de 17 ans, diplômée en droit de Yale et brillante avocate, engagée dans quelques campagnes présidentielles, épouse d'un président, sénatrice au Congrès, colistière d'Obama, Secrétaire d'État sous l'administration Obama, ... Laissez-moi rire.

NOTE ajoutée le 16 février 2018

Selon les nouvelles informations (notamment diffusées sur Fox News, 16 février 2018), les Russes, comme plusieurs pays le font à divers degrés (1) ont tenté d'influencer les élections américaines dès 2014, surtout en vue de semer la division politique, dès avant la candidature annoncée de Donald J. Trump et ont mis de la pression pour le discréditer après son élection (support de manifestations anti Trump), ce qui discrédite la thèse que Trump aurait comploté avec la Russie ou livré des informations sensibles. Leur but premier était de diviser les États-Unis, probablement pour affaiblir leurs politiques extérieures et leur engagement militaire dans le monde (2).


LIRE AUSSI

Lutte au terrorisme et interférence politique aux États-Unis

Contre-terrorisme, sécurité intérieure et censure politique. Informations tirées de la sous-commission sénatoriale Debate On Radical Islam And Terrorism, 28 juin 2016 (1). Il faut que ce soit dit, quand les services secrets et le contre-terrorisme sont muselés par le pouvoir politique.  



États-Unis: tensions entre l'Administration Obama et le Conseil de la Sécurité Intérieure (Homeland Security Committee)

Des tensions ont subsisté entre le Conseil de sécurité nationale (Homeland Security Committee) des États-Unis et le Président Obama et ce, jusqu'aux attentats de Paris, de novembre 2015. Celles-ci, touchaient même plusieurs failles identifiées par le Conseil et les sous-comités.


_______________
1.     Par exemple:

INGÉRENCE EN FRANCE (2017): Le président Obama a mis son poids politique et offert des conseillers en appui à la campagne du parti «En Marche» d'Emmanuel Macron, par crainte de la droite de Marine Le Pen et face à l'évidence d'une remonté de la droite en Europe, notamment avec le Brexit (vote pour la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union Européenne), avec l'élection de candidats de droite dans d'autres pays et aux États-Unis (élection de Trump en 2016). Dans une entrevue du 4 mai 2017, Emmanuel Macron révèle les coulisses du soutien surprise de Barack Obama pour sa candidature :


«Nos équipes sont en contact depuis longtemps parce qu'il s'intéressait à la campagne, à mon projet»(Emmanuel Macron, entrevue diffusée à CNews, 4 mai 2017)


INGÉRENCE EN ISRAËL (2014-2015):

Le président Obama a toutes les apparences de s'être aussi ingéré par financement public d'organisme interposé dans une élection en Israël lorsque de l'argent d'une ONG connue pour être liée à sa campagne de 2008, a été engagé à des fins politiques pour tenter de faire évincer des élections israéliennes, le premier ministre Netanyahu. Selon un article du Washington Post, une faille omettait de réglementer la réaffecttaion de l'argent public non utilisé à une certaine date. Le Sous-comité permanent des enquêtes, entité bipartisane (Démocrates - Républicains), a mis au jour le stratagème.


"Under the auspices of Chairman Sen. Rob Portman (R-Ohio) the Permanent Subcommittee on Investigations (PSI) has released a report today confirming allegations that an NGO with connections to President Obama’s 2008 campaign used U.S. taxpayer dollars attempting to oust Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu in 2015"(Washington Post, 12 juillet 2016).  
[Trad. française Google](«Sous les auspices du président Rob Portman (R-Ohio), le Sous-comité permanent des enquêtes (PSI) a publié aujourd'hui [12 juillet 2016] un rapport confirmant qu'une ONG ayant des liens avec la campagne 2008 du président Obama utilisait des dollars [publics des impôts] américains pour évincer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou en 2015». )
(NOTE : dans l'article original du WP, le lien vers rapport est brisé)

Ces commentaires sous ledit article du Washington Post (12 juillet 2016) sont particulièrement intéressants pour nous resynchroniser à un passé récent trop vite oublié :





2.     Alex Pappas. Indictment reveals Russians also organized anti-Trump rallies after election. Fox News, 16 février 2018.

vendredi 2 février 2018

Fidel Castro Junior : Suicide ou aide à mourir sur fond d'un enjeu politique?

Sur les réseaux sociaux, ce n'est pas tout le monde qui voit comme un simple suicide, la mort du fils aîné de Fidel Castro, annoncée jeudi le 1er février 2018. Dans ce genre de république (comme aux États-Unis) toute manœuvre est possible, dans le contexte d'une succession prochaine d'un président en poste, l'oncle Raúl Castro.



Fidel Castro Jr signant des autographes lors d'une activité officielle (on voit que les jeunes ont des badges d'accès au cou)


Il faut placer ceci dans le contexte, que le président non élu en poste, l'oncle Raúl Castro, avait déjà annoncé en décembre 2017 sont retrait de la présidence cubaine pour avril 2018. Les choses semblent se mettre en place, dans le sens inquiétant du terme.

De plus, la mort survient au moment où l'on attendait à la publication du mémo /FISA (phénomène du #ReleaseTheMemo) (1).


Ma contribution, car au-delà du complotisme, la question est légitime dans la république socialiste.



Ne jamais oublier que même aux États-Unis, on a assassiné 2 Kennedy dont le Président JFK en 1963, et son frère Robert (Bob) candidat à la présidence (1968) et peut-être un troisième; JFK Jr qui a péri dans l'écrasement de son avion privé (1999). On a tenté d'assassiner aussi le Président Reagan (1981) et on a assassiné le réformateur social chrétien, Martin Luther King (1968). Plus récemment, plusieurs membres du jet set américain ont suggéré ou ouvertement invité à assassiner le Président Donald J. Trump, démocratiquement élu.  Alors, qu'on ne nous dise pas que les assassinats en lien avec la politique n'existent pas dans la monde contemporain. 

La suite de la passation des pouvoirs devrait nous surprendre à Cuba en 2018.

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1.     Ce mémo résulte d'une investigation sur la possible utilisation politique des services secrets américains en vue de nuire à un candidat adverse.
  • La démarche implique l'utilisation des services secrets américains dans l'espionnage politique de l'équipe de Donald Trump, sans avoir produit les documents légaux initialement ou lors de la reconduction des investigations d'un ancien conseiller de Trump, nécessitant un renouvellement aux 90 jours à 4 reprises et omettant de prendre en compte que la source est un Démocrate rémunérée par firme interposée. Une source utilisée pour justifier la démarche au sein de la sécurité, était en fait un salarié Démocrate.
  • Les actions d'espionnage illégales qui en découlent sont pires que l'affaire Nixon, car elles exigeaient la mise sous écoute, sans menace réelle à la sécurité nationale, sans toutes les conditions réelles remplies (basé sur un mensonge) et le maintien de la théorie de l'implication russe dans l'équipe de Trump. Et ceci, a eu cours tout en engageant les dépenses des employés de l'État pour espionner un adversaire politique en vue de lui nuire et de maintenir la théorie de la traîtrise de Trump. Pour lui nuire le plus longtemps possible, les Démocrates ont poussé l'audace, jusqu'à la reconduction pour 4 périodes de 90 jours (360 jours ou on peut dire 1 an) des enquêtes et écoutes ne menant à rien de concret en matière de sécurité, tout en affirmant le contraire dans les médias (complicité de Trump avec les Russes, vol de l'élection en 2016). 
  • Et plus. On comprend pourquoi les sénateurs Démocrates qui ont vu le mémo s'opposaient à ce qu'il soit déclassifié (rendu public). Tout ceci remet en question l'intégrité et la neutralité politique des services secrets et de la justice américaine (FISA, FBI, DOJ) et renforce la thèse d'une mollesse volontaire dans l'investigation d'Hillary R. Clinton et des Démocrates (DNC et éventuellement Obama lui-même) durant les courses parallèles à l'investiture, des deux grands partis politiques. On se souviendra de la rencontre secrète entre Bill Clinton avec la Ministre du département de la Justice (General Attorney), Loretta E. Lynch, quelques heures avant le dépôt officiel du rapport sur l'utilisation illégale de serveurs et courriels et téléphones cellulaires privés dans les activités des plus hautes fonctions du pays. L'époux d'Hillary et la Ministre s'étaient prétendument rencontrés par hasard sur le tarmac d'un aéroport avant le dépôt du rapport d'enquête de la sécurité sur Hillary Clinton. Ils auraient, disait Madame Lynch, une fois le scandale sorti par Fox News, parlé des enfants et petits-enfants (une rencontre privée de plusieurs minutes) alors qu'elle n'a elle-même ni enfants, ni petits enfants et surtout, qu'en tant que représentante de la Justice américaine, elle attendait le dépôt du rapport du FBI pouvant recommander d'accuser l'épouse de celui-ci, au criminel. La candidate à la chefferie du parti Démocrate en vue de la course à la présidence ne fût pas accusée, ayant prétendu ignorer la loi... Ignorer la loi, après 30 ans en politique de haut niveau: impliquée activement en politique dès l'âge de 17 ans, diplômée en droit de Yale et brillante avocate, impliquée dans des campagnes présidentielles, épouse d'un président retraité, sénatrice au Congrès, colistière d'Obama, Secrétaire d'État... Laissez-moi rire.