mardi 18 octobre 2016

Mort d'une nouvelle maman Témoin de Jéhovah ayant refusé une transfusion: le fruit du gouvernement des juges

Le refus de traitement médical n'est pas exclusif à certaines religions. Je suis contre ce «droit» absolu de choisir de mourir, par refus d'un traitement médical simple, ou en optant (dans un autre contexte) pour la consommation de drogue ou pour un suicide assisté primant sur les soins palliatifs véritables. Mais le Canada récolte le fruit de ses choix. Derrière une apparente justice des «libertés individuelles», comme pour les sans-abris que l'on se refuse à encadrer et à sortir de la rue pour ces mêmes libertés vidées de leur but, se cache l'abandon de l'autre; abandon que le libéralisme et les libertariens qualifient d'«évolution de la société» et du droit.   


(Dernières modifications: 23 octobre 2016, 29 juin 2017, 18 novembre 2017)


Une fois le choix social de donner primauté au droit invidivuel sur la vie établi, c'était prévisible


Au Canada, les chartes des droits et libertés visaient à préserver la vie. Dès lors qu'on a inversé ce processus, on a collectivement perdu le cap. Une fois le choix social de donner primauté au droit sur la vie établi, l'encadrement lié au refus médical doit être le même pour tous, y inclus pour les ésotériques anti-vaccins ou les adeptes croyant à la loi du karma, aux cristaux, aux horoscopes, aux chakras, au chamanisme, etc.

En fait, nos sociétés médiatiques, politiques, intellectuelles et citoyennes engagées ou non, sont fondamentalement hypocrites et sélectives. Je ne suis pas Témoin de Jéhovah, dois-je le préciser, mais la petite morale et éthique élastique des journalistes et chroniqueurs me donne la nausée.
  • Si l'on apprend que le cannabis peut altérer le code de l'ADN des consommateurs et engendrer des problèmes de santé graves ensuite héréditaires (transmissibles aux futurs enfants)
  • OU que le rétrovirus du SIDA, soit le VIH, peut fragmenter son code pour se cacher dans les cellules souches d'une personne en apparence saine, cela ne change aucunement le niveau d'alerte de la maladie, incluant chez la sélection des donneurs de sang. Un test peut être négatif (bonne santé) et la personne quand même avec la maladie latente en elle.

 LIRE À CE SUJET :


11 mars 2010

ALERTE: le cannabis peut modifier l'ADN (génétique héréditaire) des consommateurs et causer des maladies graves

26 mai 2016


Inacceptable mais compréhensible avec les chartes


En oct. 2016, au Québec, il est arrivé un cas de décès dramatique et choquant, suite à un refus de traitement par une nouvelle maman, Éloïse Dupuis, qui avait fait le choix de donner naissance à son premier enfant dans une maison des naissances est décédée suite à des complications. La nouvelle maman, Témoin de Jéhovah, de Lévis au Québec, est décédée en octobre 2016 après la naissance de son bébé. Elle avait signé la carte de sa communauté religieuse, exprimant préalablement le refus de recevoir des transfusions sanguines dans une telle éventualité; refus qu'elle a réaffirmé au groupe médical selon le rapport du coroner Me Luc Malouin déposé en nov. 2017 (TVA, 14 nov. 2017).


Cette jeune femme membre des Témoins de Jéhovah, Éloïse Dupuis de Lévis au Québec, est décédée en octobre 2016 de complications suite à la naissance de son bébé. Elle avait signé la carte de sa communauté religieuse des Témoins de Jéhovah, exprimant le refus de recevoir des transfusions sanguines. Selon le rapport du coroner Me Luc Malouin déposé en nov. 2017, la jeune femme a réaffirmé à cinq reprises son refus de don sanguin au groupe médical, même lorsqu'il lui a été proposé de recevoir du sang en secret. Ici, photo tirée de Facebook, quelques temps avant le drame.

Il s'est beaucoup dit et écrit dans les médias sur ce drame, mais encore une fois, toute la branche ésotérique (New Age) a été épargnée, ainsi que l'élite qui nous a enfoncé dans la gorge, ces règles de droit du nouveau millénaire qui ont mené à ce genre de cas dramatique (soit les juges, élus et hauts-fonctionnaires).

Un petit rappel : le cas Steeve Jobs et la médecine douce


Pour ceux qui l'ignorerait encore, l'Américain Steve Jobs, cofondateur de la compagnie milliardaire Apple, était atteint d'une forme rare de cancer du pancréas, diagnostiqué en octobre 2003. Le type de cancer identifié présentait de très bonnes chances de guérison, par le recours à la chirurgie, tant que la tumeur était encore contenue à l'intérieur du pancréas (Agence Science-Presse, 13 mai 2012). Contre l'avis de son médecin, Jobs a toutefois préféré l'option de traitements  naturels plus à risque. Sauf qu'en choisissant cette voie, son cancer traitable a pris de l'ampleur au fil de précieux mois ainsi perdus. Il a perdu le contrôle sur sa maladie et est arrivé le décès dans la force de l'âge, malgré une tentative de greffe du foie.

De nombreux adeptes de l'ésotérisme, du yoga (initiation hindoue), du bouddhisme, du tai chi (influence du taoïsme), des personnes faisant un avec le cosmique, souvent sous influence postmoderne des gnoses anciennes reconstruites (rééditées), ainsi que des chrétiens «hyper-foi», préfèrent une approche «naturelle» à une solution médicale ou pharmacologique dite avec grand mépris «industrie pharmaceutique». Plusieurs personnes en 2016, refusent les vaccins pour eux ou leurs enfants, mettant à risque la santé des autres aussi (soit leurs enfants ou les autres personnes par effet de contagion). Les Québécois préfèrent de plus en plus le pot «médical» (marijuana, cannabis) aux antidouleurs qui offrent pourtant une panoplie de choix, avec souvent moins d'effets secondaires, et dont plusieurs ne nuisent pas au rendement et à la sécurité au travail. Ce sont des choix libres, mais pas toujours pour le meilleur dans les circonstances.

Il faut donc voir plus loin que la religion ici (à moins de séquestration ou menaces)


Des personnes de multiples arrières-plans prennent donc des décisions douteuses, sous diverses influences, et même sous l'effet de mauvaises informations, comme sur les toxines et la détox pour «nettoyer le système», ou pour les vaccins, par exemple. Peu de gens mangent aussi «naturel» que le faisait Steeve Jobs, qui était de tendance bouddhiste et non Témoin de Jéhovah, mais le résultat est le même. Il est peut-être mort avant son temps, dans le contexte de la médecine moderne, malgré et en raison du respect de ses choix «individuels». D'autres le font pour être en harmonie avec Gaïa, notre «Mère la terre». D'autres encore, en harmonie avec leurs chakras (influences hindoues). D'autres parce qu'ils sont anticapitalistes ou se méfient des industries. Nos librairies postmodernes regorgent d'invraisemblances et de faussetés en matière de santé.

Je ne suis pas témoin de Jéhovah, mais je m'étonne donc de l'étonnement de la communauté médiatique en symbiose avec l'élite qui survit aux élections


Avec ce que plusieurs juges de la Cour Suprême (des non élus) on décrit comme l' «évolution» du droit depuis la décennie 1980-1989, la seule chose à clarifier est de savoir si la femme a librement choisi le refus de traitement, une pratique reconnue par la loi au Canada. C'est le produit de la froideur du droit. La Loi n'est pas émotive. Et même le bébé naissant, n'a pas de droit sur sa mère.

Il faut vivre avec les conséquences de nos choix légaux historiques, à moins de changer les lois


Soit nous changeons les lois, soit il faut vivre avec les conséquences de nos choix légaux historiques et le gouvernement par les juges qui est résulté sur les choix sensibles. Mais les lois ne peuvent pas être arbitraires.

  • On ne pourrait pas, par exemple,