dimanche 13 mars 2011

Le consensus antichrétien dans les institutions publiques du Québec

Si vous pensez que le Québec est essentiellement devenu non religieux, détrompez-vous. Le laïcisme apparent n'est qu'un passage pour plusieurs. Le Québec n'est pas principalement devenu areligieux, mais antichrétien. Il a récupéré les symboles et le vocabulaire du christianisme (ex. amour, anges, partage, pardon, prière, ...) mais il en a altéré le sens jusqu'à s'en lessiver.


(mise à jour : lundi 12 mars 2012 | révision grammaticale 30 mai 2014 | texte revu et augmenté 31 janvier 2015 | révision mineure  mars 2016)

Pour mieux comprendre l'apparence d'un consensus antichrétien actuel au sein de nos institutions publiques au Québec et pourquoi les disciplines des religions philosophiques orientales ayant pour base la réincarnation ou la loi du karma (et autres du genre) ont inversement accès au milieu de l'éducation dès le primaire, ainsi qu'aux locaux des écoles publiques et autres institutions publiques pour la tenue de leurs activité, il faut saisir le portrait spirituel et religieux en reconstruction ici depuis la seconde moitié des années 1960.


Sur les origines de la branche spirituelle du lobby antichrétien...

Ce changement de croyances était déjà mesuré et prévisible par une enquête réalisée en 1990-1991, soit quelques années avant les consultations (ciblées, sur invitation seulement) sur la place de la religion à l'école, 1998-2000. Ce rejet conscient de l'un (christianisme, dans toutes ses déclinaisons) pour le remplacer par les "nouvelles" spiritualités et croyances philosophiques et religieuses est évidemment inacceptable et ne doit plus rester caché ou inconscient. La discrimination n'a rien de l'équité dont se drape le mouvement dans les médias complaisants et... parfois complices. 


C'est un principe connu en sciences humaines: éliminez une religion et elle est vite remplacée par une, ou un certain nombre d'autres formes de croyances, cultes ou spiritualités et philosophies. Pensez par exemple, à la forte popularité des sciences occultes (ex. spiritisme) dans les anciens systèmes politiques et économiques totalitaires antichrétiens des pays d'Europe de l'est. Au Québec, à la lumière d'une enquête réalisée en 1990-1991 par le Centre d'information sur les nouvelles religions (C.I.N.R.) avec l'aide du Groupe de recherche en sciences de la religion de l'Université Laval, le lecteur du rapport publié est mieux en mesure de comprendre pourquoi des techniques spirituelles et croyances orientales (...) et d'autres disciplines propres aux religions philosophiques ont accès aux écoles aux heures régulières de cours, ainsi qu'à la sphère de la santé physique et mentale subventionnée par nos taxes et impôts (fonction publique, locaux et plages horaires publics non disponibles aux conférenciers chrétiens ou à la prière, etc.).