dimanche 11 décembre 2016

Russie ou autres cyberpirates? Les Démocrates responsables de leurs mauvais coups

La nominée Démocrate et Secrétaire d'État fédérale sortante, Hillary Clinton, a passé des semaines à affirmer lors des présidentielles de 2016, qu'elle n'avait rien à cacher par son utilisation d'un serveur illégal, non sécurisé par le Gouvernement. Maintenant les Démocrates plaident que le piratage (cybercrime) et le coulage public de certaines informations démocrates auraient contribué à faire perdre la présidence à la candidate et aux Démocrates...


(Dernìère mise à jour : 14 décembre 2016)



«Barack Obama a commandé un rapport afin que la lumière soit faite sur le rôle éventuel joué par les services russes, soupçonnés d'avoir transmis à Wikileaks les e-mails hackés qui ont empoisonné la campagne d'Hillary Clinton», expose le Libération du samedi 10 décembre 2016.

Cela tombe très bien, comme par un juste retour des choses, car les médias ont empoisonné la campagne de Donald J. Trump par leur partialité. C'est seulement en communiquant directement avec les électeurs que le candidat a pu échapper à la fosse que lui creusaient plusieurs médias, comme plusieurs des journaux compilés dans l'infographie qui suit:



Crédits image : Olivier Berruyer, Les-Crises.fr 14 nov. 2016. Si l'on cumule les journaux qui recommandaient de voter pour Hillary Clinton ou de ne pas voter pour Donald Trump, nous avons 77%. Ce pourcentage s'élève à 83% si on ajoute la recommandation de voter pour un autre candidat. Cela représente clairement 8 journaux sur 10.  Seulement 15% des 348 plus grands journaux n'ont pas pris position et 2% ont recommandé Trump, alors que la moitié des électeurs ont voté pour lui. Les journaux sont CLAIREMENT décalés par rapport au peuple. LIRE AUSSIL'élection US 2016 nous a appris une chose ou deux sur la nouvelle démocratie (25 nov. 2016).

   

Dure réalité : les démocrates seuls responsables de leur malheur


Russie ou autres sources de cybercrime du vol d'informations: les Démocrates sont seuls responsables de leurs mauvais coups. C'est une règle en politique. En jouant la paire de cartes Russie/CIA pour la perte des élections présidentielles de 2016, les Dem's font penser à un enfant qui se fait surprendre en commettant un acte répréhensible et qui regrette, non pas ses mauvaises actions, mais la honte et l'humiliation de s'être fait découvrir. Imaginez le scénario inverse d'un Trump vaincu, à l'aide du coulage public d'informations piratées et qui joueraient ces mêmes cartes. La majorité (80 ou 90%) des médias diraient que cela confirme qu'il est un paranoïaque narcissique; un fou mûr pour l'internement psychiatrique. Il ne serait pas question pour le Président sortant, Barack Obama, de demander une enquête pour valider ses prétentions.

Étranges Démocrates... Quand on n'a rien à cacher, on ne perd pas ses élections sur la base de vols de communications. 


Si le vol est lié à l'utilisation de serveurs privés et téléphones cellulaires non sécurisés, Madame Clinton et les Démocrates sont les seuls à blâmer pour ce choix. Malgré tout le respect dû à ceux qui servent en politique, sous le feu souvent ingrats de la critique, « It's too late to apologize ». Une question s'est d'ailleurs imposée sur ce point en cours de campagne, lors des investigations du FBI sur le thème des aventuriers des emails perdus (supprimés). Pourquoi une femme aussi informée, engagée dans les plus hautes sphères politiques des États-Unis depuis 30 ans, a-t-elle, donc en toute connaissance de cause et des risques encourus, eu recours à des serveurs privés à l'encontre de la loi. Elle exposait ainsi des données sensibles à des intérêts potentiellement nuisibles (ex. espionnage commercial et industriel), sinon carrément ennemis ou hostiles, antiaméricains (sécurité nationale, espionnage, armée). Des mauvaises langues ont suggéré que ce choix aurait pu permettre de cacher des relations et du financement douteux, en les soustrayant au regard de la sécurité et des services secrets (NSA, CIA, ...).