jeudi 17 décembre 2015

Avez-vous signé? Exigez un référendum sur tout changement au système électoral du Canada

Déc. 2015 - Le Parti Libéral du Canada (PLC) a déclaré son intention de modifier le système électoral canadien, sans donner de détails. Un changement au système électoral n'est jamais banal. Par exemple, il pourrait introduire l'élection de députés de partis radicaux, qui selon le modèle par circonscription (territoire), ne sont pas élus, mais le seraient de par un très faible pourcentage du vote global, suite à une réforme.


Voire même, pourraient recevoir la responsabilité de ministères, sans être élu. Car cela peut exister aussi.

Le PLC a-t-il une commande à livrer pour faciliter l'élection des représentants de certains groupes en abolissant l'élection par circonscription?


AVERTISSEMENT : La date de signature de cette pétition est expirée depuis le 9 avril 2016. Elle a été «présentée à la Chambre des communes le 19 mai 2016». Vous pouvez cependant faire connaître votre insatisfaction ou préoccupation pour la stabilité démocratique auprès de votre député fédéral du Canada et du Premier ministre.


Crédits photo : page gouvernementale du Parlement du Canada pour les pétitions électroniques

Les citoyens canadiens ou résidents du Canada étaient invités à signer la pétition officielle e-48 Système électoral qui était parrainée par le conservateur Scott Reid et dont le libellé est très simple, entre le 11 décembre 2015 et le 9 avril 2016:

La période de signature étant maintenant fermée, voici comment pouvait se lire le libellé de la pétition avec surlignement (emphase ajoutée) par YapasdePRESSE


Pour signer la pétition électronique sur le site officielle de la Chambre des communes du Canada (page gouvernementales en français):
e-48
Pétition à la ministre des Institutions démocratiques
https://petitions.parl.gc.ca/fr/Petition/Sign/e-48(FERMÉE)


Pour les détails et l'historique de la démarche (porteur du dossier, etc.)


LIRE AUSSI : 
Gloria GALLOWAY. ELECTORAL SYSTEM : Liberals won’t hold referendum on voting reform. he Globe and Mail. Ottawa. 27 déc. 2015
(page consultée le 27 déc. 2015)

La journaliste Asra Nomani dénonce le mouvement «Walk a mile in her hijab» ( #DontBuyIt )

Une nouvelle vague se profile en cette fin 2015: porter le voile en signe de solidarité avec les femmes musulmanes. La journaliste américaine Asra Q. Nomani y voit une très mauvaise chose; une démarche portée par des intérêts politiques en pure restriction des droits que les adolescentes pensent défendre.

Le mouvement est connu en anglais sous le nom de Walk a mile in "her hijab"

Des filles d'une école non-musulmane de Chicago (Vernon Hills High School) portent le hijab pour promouvoir l'acceptabilité des croyances de l'islam. Pour la journaliste musulmane américaine Asra Nomani, les adolescentes bien-pensantes et bien-intentionnées, sont en fait manipulées par un courant islamiste politisé qui vise en fait l'acceptabilité sociale du contrôle des femmes musulmanes.

Pour la journaliste musulmane américaine Asra Nomani (asranomani.com), les adolescentes bien-pensantes et bien-intentionnées, seraient en fait selon elle, manipulées par un courant islamiste politisé qui vise en fait l'acceptabilité sociale du contrôle des femmes musulmanes. Pour Madame Nomani (et plusieurs autres musulmans et musulmanes), le mouvement servirait donc plutôt des intérêts liés à la promotion d'un islam politique particulier. 

Elle le dénonce d'ailleurs dans une publication du 14 décembre 2015 (1), sur le compte Facebook Asra Nomani (extrait ci-dessous) suivi d'une traduction libre par Yapasdepresse. Elle invite à réagir avec le marqueur web #DontBuyIt ("hashtag"= mot-dièse ou mot-clic).

Source : compte Facebook 

Traduction libre de la publication Facebook de la journaliste Asra Nomani

«Voici une campagne très politique qui consiste à faire porter le voile à des adolescentes en Amérique, en guise d'activité «inter-religieuse». Ceci est vraiment regrettable. Il se trouve des groupes d'intérêts particuliers dans nos communautés musulmanes, lesquels tentent de promouvoir le voile pour les femmes, comme un sixième pilier de l'islam. Ils ont fait du [terme] "hijab" un synonyme de voile, alors qu'il signifie «modestie». En plus, récupérer l'enjeu, pour les musulmans, aux fins d'une campagne politique (politisée) servant à vendre cette idéologie à de jeunes adolescentes américaines, constitue une exploitation.  

«J'ai marché un mille dans "son hijab" après les attaques du 11 septembre sur un [autocar] Greyhound, de Morgantown à New York, et savez-vous ce qui s'est passé? Rien. Personne n'a porté attention. Et depuis, je n'ai plus besoin de «marcher un mille dans son hijab», parce que comme plusieurs femmes musulmanes, je ne crois pas que les cheveux des femmes sont trop sexuellement explicites, ni que couvrir nos cheveux soit requis par l'islam. En fait, le voile est le symbole d'une interprétation de l'islam que plusieurs musulmans et moi rejetons de croire intégralement que les femmes sont une distraction sexuelle pour les hommes qui sont faibles, et qui doivent être protégés de nous, en tant que distractions sexuelles. Nous n'achetons pas cela. Il n'y a rien comme [ressentir] la liberté du vent dans nos cheveux. Mes cheveux ne sont pas trop sexuellement explicites.» #DontBuyIt

Le multiculturalisme naïf devient de plus en plus le «mutile-culturalisme»; c'est-à-dire, que l'approche de l'ouverture poussée à son extrême affaiblit les cultures accueillantes lorsque celles-ci manquent de discernement. Nous ne sommes plus en 1967 à l'Expo Terre des hommes à Montréal et il faut se réveiller. Sinon, s'en suivra une perte des libertés cherchées initialement en Amérique. La journaliste parle du contexte des États-Unis, mais la chose politique a des répercussions au Canada.

_________________
1.   Asra NOMANI. «Here is a very political campaign...». sur le compte Facebook Asra Nomani, 14 déc. 2015, 11 heures 11.

Texte en anglais ci-dessous