mercredi 6 octobre 2010

Instruction publique au Québec : l'alcoolique qui veut garder sa femme de force

6 OCT. 2010. Dans le cadre de la semaine de l'enseignement public au Québec, on entend encore le même argumentaire contre l'école privée. Pourtant, les parents du privé paient encore 100% de leur quotepart en impôts, taxes et taxes scolaires publiques, même s'ils n'envoient pas leurs enfants au secteur public. Cette fois, l'attaque arrive du président de la Fédération autonome pour l'enseignement (FAE). Cette coalition de syndicats réclame la fin du financement partiel du privé subventionné, alors qu'il s'agit en fait d'un retour d'une partie seulement (pas la totalité) de la contribution des parents et contribuables pour l'éducation. Faut-il rappeler que le Gouvernement du Québec cherche actuellement des partenariats public-privé qui seraient avantageux pour l'État et l'apport des écoles privées partiellement subventionnées en est un qui a fait ses preuves. En grattant un peu plus loin, on découvre en fait une idéologie socialiste et exclusiviste où le mot "universel" ne veut pas dire diversifié mais "exclusif".