mercredi 23 août 2017

Organisatrice de la marche des femmes 2017 bannie des États-Unis pour avoir caché son passé terroriste à l'immigration

Qui sont les «grands esprits» derrière l'agitation qui enflamme les États-Unis en 2017, mais que les médias mainstream ne dénoncent pas?


Les médias ont raison de dénoncer les mouvements suprématistes blancs. Mais ils omettent volontairement de dénoncer l'extrême gauche qui est tout aussi contre l'humanité et les libertés. Une organisatrice de la marche des femmes est bannie des États-Unis pour avoir menti au Service de l'immigration sur son passé terroriste. 

Une organisatrice de la marche des femmes et associée de Linda Sarsour perd sa citoyenneté et se voit bannie en permanence des États-Unis. Rasmieh Yousef Odeh (ou Rasmea) aurait caché son passé terroriste au Service de l'immigration | Amy READ. Organizer Of Women’s March Stripped Of Citizenship, Permanently Banned From U.S.  American Lookout, 20 août 2017. 




dimanche 20 août 2017

Violente naïveté: selon les médias, il n'existe pas d'extrémisme violent de gauche

Grande-Bretagne de 1939-1940: le patron de presse de l'Evening Standard avait exclu Winston Churchill de ses colonnes, pour ses articles jugés trop sévères envers les nazis. Le rédacteur en chef pour The Times relisait les épreuves, pour s'assurer de ne pas heurter les Allemands. Le Daily Mail avait longtemps défendu la conquête de l'Europe de l'Est par l'Allemagne.


C'est ce que l'on appelle, non pas de l'information, mais de la prise de position idéologique, voire même de la propagande, lorsque l'on change ou cache les faits sciemment et que le point de vue divergeant est interdit de publication.

Selon les médias nord-américains, il existe un extrémisme de droite mais pas un extrémisme de gauche... Feraient-ils de la propagande comme en 1939-1940?


Les médias mainstream censurant la liberté, s'éloignant de leur mandat et s'égarant en prenant position ou en versant dans la propagande, ce n'est rien de nouveau. Depuis, se sont ajoutés les médias électroniques (TV), l'informatique suivie des ordinateurs personnels et de l'internet et ses géants du web comme Google et les canaux Youtube ou fils Twitter, etc. Mais la même réalité a repris de la force dans l'un ou l'autre, selon le cas:
  • prise de position idéologique
  • blocage ou non-publication de ceux qui expriment ou veulent exprimer un point de vue différent, par exemple, les contenus critiques contre la mollesse devant une certaine facette de l'islam radical (même des spécialistes en comité sénatoriale ayant fait une carrière en sécurité nationale)
  • Voire même, les médias versent littéralement dans la propagande (mensonge intentionné visant à influencer l'opinion publique).

La prise de position (quasi-propagande) par les médias, c'est du déjà-vu en Grande-Bretagne


C'est du déjà-vu en Grande-Bretagne en pleine guerre de conquête du IIIe Reich (Allemagne) contre l'Europe en 1940 alors qu'un pays après l'autre capitulait ou était vaincu. Il fallait, selon plusieurs dirigeants de la presse britannique, maintenir une politique d'apaisement pour rester dans les bonnes grâces d' Hitler et éviter la mort de plusieurs citoyens et soldats. Dans son livre WINSTON Comment un seul homme a fait l'Histoire, Boris Johnson, auteur et homme politique (maire de Londres de 2008 à 2016) qui a été contemporain de Churchill, nous rappelle comment les médias ont fait fausse route dans leurs prises de position et pressions sur le politique. Tant le Daily Mail, que The Times, que l' Evening Standard ont fait fausse route et auraient donc été plus utiles en rapportant les faits à la population et aux politiques.



«La presse chantait la même mélodie [que plusieurs parmi l'élite britannique et les élus]. Le Daily Mail avait longtemps plaidé pour qu'Hitler ait la main libre en Europe de l'Est, c'était toujours ça de gagné contre les bolchos [...]. The Times était tellement proapaisement que le rédacteur en chef, Geoffrey Dawson, avouait qu'il relisait les épreuves pour couper tout ce qui pouvait heurter les Allemands. Le patron de presse Beaverbrook avait lui-même exclu Churchill des colonnes de l'Evening Standard à cause de ses articles jugés trop sévères pour les nazis. Un courant d'opinion libéral fort respectable - dont certaines personnalités du monde du théâtre, comme John Gielgud ou George B. Shaw - faisait du lobbying auprès du gouvernement pour qu'il «envisage» de négocier» (1).

En fin de compte, cela ressemble beaucoup à ce que nous vivons en Occident en 2017, face à l'islam radical. Mais une chose a changé: accuser les conservateurs d'être des racistes, atteints par l'islamophobie; nouvelle approche de conviction massive qui a bien fonctionné à Rotherham.

Depuis quelque temps déjà, aux États-Unis, la gauche radicale noyautée par des anarchistes, des socialistes et des intérêts antiaméricains violents, incite avec force
  • à empêcher les conservateurs de s'exprimer publiquement dans les universités
  • à contourner les lois et à lyncher des policiers
  • et maintenant, à mettre à mort les partisans du président Donald Trump élu démocratiquement à trois niveaux
  • veut interdire le drapeau américain (ex. Université de Californie, campus de Irvine en 2015) ou incite à le mépriser
  • etc.

Sur la photo qui suit, attribuée au mouvement  Democratic Underground, une manifestante masquée tient une pancarte sur laquelle on peut lire (traduction): «Tous mes héros tuent des flics» (ALL MY HEROES KILL COPS). C'est une incitation à commettre un crime.

Crédits photo: Democratic Underground (date indéterminée mais le ou avant le 1er mai 2012). Elle apparaît dans un article du blogue TheBlaze.com/News  concernant la marche des Wildcats  prévue pour la fête internationale des travailleurs dans le syndicalisme, le 1er mai 2012. L'Article traite des techniques violentes et intimidantes utilisées par le Black Bloc selon un mémo de la NYPD (New York Police Department) et partagé aux policiers et aux agents de sécurité privés en prévision de l'événement. A Look at the Leaked NYPD Memo Prepping for May Day: ‘Wildcat March’ & Violent ‘Black Bloc’ Tactics, Erika Ritz, TheBlaze.com, 1er mai 2012

vendredi 11 août 2017

RONA (Lowes) cadenasse les informations de ses clients commerciaux contre le fisc

RONA refuse de céder jusqu'en Cour suprême! Imaginez si un jour, l'agence Revenu Canada (fisc fédéral) exige des banques de lui livrer les noms, coordonnées et sommaires des transactions de leurs clients commerciaux. Ce serait un refus net. C'est aussi le point de vue de RONA (Lowes). Car c'est exactement la requête démesurée que l'agence a déposé avec les détaillants de matériaux de construction. Sauf que les autres détaillants en matériaux de construction se sont pliés à la demande ... 



Logo de RONA pour les besoins de l'article. L'entreprise n'est pas la seule du groupe qui  a d'autres dénominations légales.

Le 11 août dans le Journal de Québec / Journal de Montréal
«RONA s’adresse au plus haut tribunal du pays pour  éviter d’avoir à fournir une liste de ses clients commerciaux au fisc qui enquête sur l’évasion fiscale dans la construction», écrit le Journal de Montréal / Journal du Québec (Jean-François CLOUTIER, Vendredi, 11 août 2017).

RONA (Lowes) agit comme un héros de la protection des données commerciales privées contre une requête du fisc qu'elle juge démesurée


Le détaillant de matériaux de construction est en dernier appel. Il a déjà perdu dans les tribunaux inférieurs. Le fisc prétend avoir besoin de ces informations à des fins fiscales de validation d'enquêtes pour éventuellement identifier des déclarations frauduleuses de revenus des entrepreneurs en construction et rénovation, des contrats non déclarés impliquant des revenus cachés, du travail underground, etc. En croisant les données des clients commerciaux des fournisseurs de matériaux de construction, l'agence prétend pouvoir identifier des fraudeurs et attaquer l'économie souterraine. Est-ce vrai? Oui. Est-ce la bonne façon d'enquêter en dehors du socialisme? Non, évidemment.

Imaginez que le fisc demande aux banques et autres institutions financières (ex. Desjardins) la liste de tous leurs clients avec sommaire leurs transactions et leurs coordonnées ...


Argumentaire du juge de la précédente cour 

« Selon le jugement d’octobre, «les principes d’autodéclaration et d’autocotisation qui sont à la base de la loi de l’impôt [...] nécessitent corollairement de larges pouvoirs de vérification d’enquête et d’inspection pour [...] l’Agence du revenu du Canada». Revenu Canada a le «pouvoir de contraindre un contribuable à fournir tout “renseignement”», selon le juge Luc Martineau»  (JdM / JdQ, 11 août 2017).


Se peut-il, je dis ça de même, qu'il y ait une faille dans les précédents jugements de 2 tribunaux inférieures qui ont favorisé le fisc. C'est que le principe semble en réalité un droit de contraindre tout individu et entreprise à fournir des données exactes et donne un pouvoir d'enquêter en ce sens. Ce n'est pas un droit de contraindre un fournisseur, une banque, etc., à donner une liste de TOUS ses clients avec un sommaire mensuel ou annuel de leurs transactions pour aller à la pêche. Ce n'est pas un pouvoir de colliger des informations sur tous.


Approche sournoise, indigne de l'agence


D'ailleurs, RONA affirme que Revenu Canada a pris une manière détournée (indigne du Gouvernement) pour obtenir un formulaire-type de demande d'ouverture de compte commercial; les enquêteurs s'étant fait passer pour des entrepreneurs. Alors que le juge dit que le formulaire non complété ne contient aucune information sur les clients, il reste que

  1. La bonne façon d'obtenir un spécimen aurait été de faire une demande en bonne et due forme auprès de l'administration
  2. Le juge ne semble pas saisir la différence entre obtenir de l'information sur une sélection de clients pré-ciblés par une enquête, versus une liste de tous les clients et leurs informations, ce qui est vraiment le but de la démarche. Il ne semble pas non-plus au fait des nuances de la démarche, en ce que ce n'est pas le formulaire vierge mal acquis qui cause problème selon RONA, mais la façon de l'utiliser avec les nouvelles technologies en utilisant des informations compilés par le privé.
  3. L'entreprise privée se trouvera à la limite à collecter des informations pour Revenu Canada et à déléguer des centaines de personnes pour répondre à des requêtes d'informations en beaucoup plus grand nombre, voire même témoigner de plus en plus en cours ou en tribunal d'arbitrage interne au fisc. Car c'est bien cela qui va arriver: demander un plus grand nombre d'informations avec pour résultat, appeler à témoigner un plus grand nombre d'administrateurs sur le cheminement d'un plus grands nombre d'entrepreneurs.

Cette cause fait ressortir la désynchronisation entre le droit (tribunaux, législations créées durant les décennies précédentes) et les contextes et risques réels associés aux nouvelles technologies. Les tribunaux et les juges semblent dépassés par la nouvelle réalité, à une époque où on ne demande plus une liste imprimée de 500 noms, mais une liste informatisée de tous les clients et leurs informations (ex. un Excel)(1)

Vous n'êtes pas convaincus? C'est comme si, sachant qu'une partie significative de la population cache des revenus avec un petit emploi parallèle (évasion fiscale) ou encore paie pour des travaux non déclarés pour éviter de payer les taxes, Revenu Canada décide alors d'exiger les données de tous les clients des banques (somme des dépôts vs somme des retraits et paiements par client ou même toutes les transactions), sur la base que le fisc a besoin «de larges pouvoirs d'enquête» (JdM / JdQ 11 août 2017). Il y a un enjeu de protection des données qui ne semble pas avoir été saisi dans les jugements des tribunaux inférieurs.

Un problème éthique sérieux dans la méthode d'enquête de Revenu Canada


Dans une enquête digne de ce nom, la bonne façon de travailler pour les enquêteurs d'agences gouvernementales ou ministères, serait de cibler des clients entrepreneurs; par exemple arriver avec une liste d'entreprises déjà ciblées. Ainsi, de manière plus raisonnable, les requêtes d'extractions de données sensibles se portent normalement sur un pourcentage des cas avec un contrôle.

D'autre part, dans notre société de droit non socialiste, les données compilées par une entreprise n'appartiennent pas à l'État. Il faut actuellement une force majeure, pour justifier ce genre d'exigences de fournir une liste de TOUS leurs clients et de leurs informations avec sommaires financiers. Certains fournisseurs (ex. de matériaux) pourraient être vite débordés de demandes diverses d'enquêteurs du Gouvernement, par exemple, à savoir si tel formulaire a bien été rempli par tel client, etc. (faire le travail de pré-enquête du Gouvernement). Le ratissage le plus large (TOUS les clients) serait en toute logique suivi d'un accroissement considérable de ce type de requêtes et de convocations à témoigner en arbitrage ou devant un tribunal.

C'est comme si les enquêteurs agissaient comme des paresseux insouciants du risque de mauvais usage de telles données. C'est une approche abusive et irresponsable qui met à risque des informations d'entreprises et bientôt des informations de personnes (ex. pour vols -ursurpation- d'identifé), si le fisc gagne en Cour Suprême. Car si cela devient bon pour les clients commerciaux, rien n'empêche que ce soit élargi à tous les clients. 

RONA refuse de livrer des listes complètes et agit, à ses frais, en héros en matière de protection des informations d'entreprises et bientôt de clients «ordinaires»



mardi 8 août 2017

Le parti de la CAQ doit se définir et mes autres observations politiques pour le Québec de 2017

Le parti Coalition Avenir Québec (CAQ) présente un grand inconvénient et un grand avantage. Son grand point faible, c'est que pour un grand nombre de Québécois,  il demeure inclassable. La CAQ ne peut pas se définir en quelques mots. Son grand avantage, c'est que le parti n'est pas encore en état de disgrâce, ni la cible de choix pour ses adversaires. Il est comme un «nouveau» restaurant encore sous observation six ans après son ouverture ... Cela ne saurait durer. Et suit ma réflexion sur quelques autres partis du Québec.


En 2017, la CAQ est comme un «nouveau» restaurant encore sous observation six ans après son ouverture, mais cela ne saurait durer. Pour bien comprendre, je vais remonter dans le temps sur ce blogue.

Retour à la création de ce blogue


Au moment de créer ce blogue qui succédait (et se chevauchait),  à la fin de l'année 2008, à une version préliminaire sur EspaceCanoe (section grand public fermée depuis), la tendance médiatique au Québec était déjà de museler le conservatisme. Stephen Harper au fédéral, c'était le diable; Amir Khadir et son parti aligné sur les principes communistes au Québec, c'était le plus élevé des anges; un genre de néo-Castro



C'est dans ce contexte, que je réagissais à ce que je percevais comme une manipulation de certains médias, notamment Radio-Canada. Marquer idéologiquement un parti ou un candidat en y attachant l'étiquette «de droite» et même, souvent arbitrairement «d'extrême-droite», c'était et c'est encore souvent pour un grand média, indiquer de ne pas leur accorder le vote citoyen, tout en évitant de se positionner ou se dévoiler comme un journaliste ou hôte partisan, employé d'un réseau média privé ou public. Dans ce contexte, je disais qu'il fallait s'affranchir des clichés, gauche vs droiteMais au fil des mois et années, je réalisais que pour se libérer des chaînes intellectuelles mensongères du tout bon (la gauche) vs tout mauvais (la droite), il fallait prendre conscience de l'importance de la gauche au Québec, par exemple dans les universités et les cégeps, les médias, certains grands syndicats utilisant l'argent des syndiqués (ou ressources humaines pourvues par les prélèvements sur salaire) pour favoriser un parti politique auquel n'adhèrent pas tous les salariés cotisants; exemple alliance de syndicats activement engagés dans une campagne anti-Conservateurs et pro-Libéraux de Justin Trudeau en 2014-2015, etc.

Donc, tout en étant toujours en continuité logique et de valeurs, avec une une bonne partie de mes premiers articles, consistant à:
  • adhérer à des valeurs de libre choix 
  • et en même temps être en faveur d'une sage gestion des programmes sociaux et de l'importance de l'entraide, 
  • en favorisant (facilitant) le travail
  • et la fiscalité simplifiée pour les entreprises en premier, 
par contre ma pensée a quelque peu changé. C'est que d'une part au Québec, pour s'affranchir de l'idéologie enfantine et binaire, «droite toute mauvaise» vs «gauche toute bonne», il faut d'abord prendre conscience que la faveur envers la gauche et l'extrême-gauche existe bel et bien et domine dans les influences (ex. dans le poids média et les institutions d'enseignement post-secondaires). Il faut réaliser qu'aucun parti n'est «tout bon» ou «tout mauvais» et qu'aucun ne peut satisfaire tout le monde. En 2017, on ne peut pas avoir une camionnette qui tire un VR de 35 pieds sur une autoroute et qui se stationne dans une case de 2,50 mètres sur 6.

C'est après avoir pris conscience des mensonges et fausses promesses de la gauche et de ses échecs cuisants historiques et actuels, que l'on peut passer à un autre niveau




La gauche n'a pas le monopole de la vertu et démontre et a démontré qu'elle peut être fasciste, faire tuer des millions de personnes et interdire l'expression, au nom des libertés des camarades. Après la libération de la dictature cubaine, les Castro n'ont pas établi de système électoral démocratique plus de un demi siècle plus tard. Selon le sénateur Ted Cruze (présidentiable aux États-Unis et né de parents cubains), le clan Castro a envoyé (ou envoie) en prison ou a chassé les militants et activistes qui réclamaient des élections démocratiques. Le Venezuela (État ami des frères Castro), encensé par Obama au début de son manda, révèle maintenant, un exemple raté de plus; le côté sombre de la concentration des pouvoirs dans le socialisme qui a lui aussi son 1%. La gauche a presque tué la France économiquement et culturellement. Le système de santé cubain décrit comme un modèle mondial se déclinerait en réalité un système à trois vitesses.


Mais face à de tels constats, les partis alternatifs naissants ou émergents se retrouvent vite devant la tentation d'être tout pour tous à la fois. 

Qu'est devenue la CAQ depuis sa création en 2011?


D'autre part, au Québec, nous avons pu assister à la naissance du parti Coalition Avenir Québec, un véhicule politique récupérant une partie des pièces de l'Alliance Démocratique du Québec (ADQ, Adéquistes). L'ADQ a été victime d'avoir pris une expansion  trop fulgurante dans le contexte de l'élection de 2007, où elle est venue à deux cheveux de prendre le pouvoir avec une équipe trop peu formée à la guerre politique et ses pièges. En formant l'opposition officielle, l'ADQ devenait l'adversaire à abattre et à piéger (déclarations des députés sans expériences ou mal évalués, etc.), les médias plus à gauche aidant. Après un renversement des choses et la démission du co-fondateur et chef du parti, Mario Dumont (suite à un retour rapide en élections forcées par les Libéraux du Québec formant alors un gouvernement minoritaire), on a assisté au démantèlement de l'ADQ par ses leaders et à la «vente» de certaines pièces à la CAQ en production. Les autres partis se sont appropriés d'autres pièces, car Mario Dumont a été souvent méprisé ou regardé de haut par ses adversaires politiques, mais toujours copié. 

Mario Dumont, ex-homme politique et chef de parti au Québec; co-fondateur du parti Alliance Démocratique du Québec (ADQ) qui a fortement influencé la politique québécoise de 1994 à 2012. Crédits photo: radio FM 93,5 de Montréal, (page consultée le 8 aout 2017)


Puis on a vu cheminer ce nouveau véhicule de la CAQ. De par sa nature, la CAQ tend à se contorsionner pour être un parti multicolore ou éclectique; une sorte de parti couteau suisse. C'est le parti «Je peux être tout ce que tu veux», pour reprendre une réplique tirée de l'excellente comédie, L'Intra-terrestre (film de 1999 que je vous recommande et qui a bien vieilli, dont l'acteur principal est Brendan Fraser).

François Legault, homme politique et homme d'affaires du Québec. Co-fondateur du parti Coalition Avenir Québec (CAQ)


Mais dans son intention de répondre à tout (l'intention était bonne), la CAQ a failli à la tâche de définir sa mission en quelques mots. Résultat, elle semble pour plusieurs électeurs actifs, non pas un parti pour tous, mais un parti inclassable, ce qui est très différent. Sur Wikipedia, le parti est défini comme de centre droit (page consultée le 7 août 2017).  Mais on peut tout autant (ou davantage?) dire qu'elle est extrême-centriste ou encore de centre gauche, voire quasi de gauche...




Le Parti Québécois (PQ), quant à lui, semble avoir fait, avant les Démocrates américains, l'erreur de passer de statut de parti des classes moyennes et des travailleurs à celui de parti des programmes sociaux de gauche, presque d'extrême-gauche par moment (malgré les «fiançailles» ratées avec QS) ou à joindre lui aussi les attentistes en peine d'amour de leurs chefs successifs.

Jean-François Lisée, chef du Parti Québécois durant l'année électorale 2018.


Pour ce qui concerne le Parti Libéral du Québec (PLQ), le plus étrange, c'est que comme les Républicains de Donald Trump aux États-Unis, le PLQ a de son côté, profité du vide laissé par le PQ, et se trouvait en milieu d'année 2017, en voie de tourner en parti des travailleurs et classe moyennes.

Déjà dans les années soixante, voter pour le Parti Libéral était vu comme un changement. Ce slogan sur-utilisé vieillit mal en politique québécoise.


Le Parti Conservateur du Québec demeure le joueur méprisé des belles-sœurs, médias «mainstream», même lorsqu'il performe plus que QS dans certaines circonscriptions. Il a intérêt à développer son média ou canal de communication politique pour parler directement à la population.

Adrien Pouliot, homme d'affaires du Québec et chef du Parti Conservateur du Québec. Crédits photo : Parti Conservateur du Québec (page consultée le 8 aout 2017)


À quoi donc comparer un éventuel vote à la CAQ? 


Accorder son précieux vote à la CAQ, peut sembler, si une élection arrivait en 2017, comme acheter une boîte de conserve qui a perdu son étiquette. Il faut l'ouvrir (voter pour) en vue de connaître son contenu. Le cheminement de la CAQ, née en 2011, dénote qu'en politique, comme ailleurs en réformes sociales, notamment, il y a une énorme différence entre le concept (ici, répondre à toute attente et presque son contraire) - le livre si l'on veut - et sa réalité mise en application. La CAQ doit se définir et plutôt que se laisser définir. Elle doit trouver sa mission et l'expliquer en quelques mots, concentrer ses efforts. Car pour le moment, voter pour la CAQ en vue du «changement» pourrait ressembler à changer les meubles de place dans une pièce.

Enfin, le Québec de 2017 n'a pas besoin de partis attentistes. La CAQ a tout intérêt à se définir, tout comme le Parti Conservateur du Québec et son chef, boudés par les principaux médias. Si un parti devait représenter les travailleurs, le centre-droit et la droite sans oublier les vrais pauvres et démunis, n'est-ce pas ce dernier? Le PQ, de son côté, drague les non-travailleurs et les révolutionnaires cheveux dans le vent, mais en oubliant les travailleurs et la classe moyenne active. Quelle erreur de placement de produit politique de la part de son probable futur ex-chef! 

dimanche 6 août 2017

Judicial Watch avertit la Californie de faire du ménage dans ses listes d'électeurs

L'organisme de surveillance conservateur, Judicial Watch, avertit la Californie de faire du ménage dans ses listes d'électeurs. Par exemple, 11 comtés ont plus d'électeurs inscrits que de personnes ayant l'âge légal de voter. La Californie, comme on le sait, vote fortement Démocrates et se vante d'incarner la justice américaine. 


Par exemple, le 5 août 2017, Judicial Watch a pulié un article faisant ressortir qu'en comparant le nombre d'électeurs inscrits sur les listes électorales et le nombre d'électeurs en âge de voter, on constate que 11 comtés on plus d'électeurs inscrits que d'électeurs d'âge légal. Wow! C'est énorme sachant que les électeurs d'âge légal ne s'inscrivent pas tous.

L'organisme Judicial Watch enjoint la Californie de faire du ménage dans ses listes d'électeurs, au risque de poursuites fédérales. 11 comtés y ont plus d'électeurs inscrits que de population en âge légal de voter. Source : Joel B. Pollak, Breitbart.com, 5 août 2017.


Dans un tweet du 6 août 2017, l'organisme de surveillance enjoint la Californie de faire du ménage dans ses listes électorales, au risque de poursuites fédérales. C'est certain que les médias du Québec comme ICI Radio-Canada ou TVA vont en parler dès le bulletin de ce dimanche soir 6 août 2017.





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