mardi 13 mars 2012

Environnement inc. et financement industriel des lobbies écolos: du «démarketing»

Des données provenant de demandes de reçus de charité aux États-Unis démontreraient que certains groupes environnementaux canadiens feraient du dénigrement d'entreprises canadiennes («démarketing»), financé par des intérêts commerciaux étrangers

(dernières modifications : 17 mars 2015)

La devise du Québec : «  Je me souviens » s'applique aussi aux causes environnementales en partie financées par des fondations caritatives des industries compétitrices (le pétrole et l'énergie, l'alimentaire, etc.)

Crédits photo : YapasdPRESSE
Les groupes environnementaux devraient-ils être plus transparents, quant à leurs sources de financement, considérant la large part de leurs activités de lobbyistes (activisme politique)? La question mérite d'être posée, car jusqu'ici, ils ne rendent pas de comptes sur de possibles intérêts commerciaux et industriels.

Ce financement étranger pourrait expliquer en partie, la puissance de frappe médiatique de certains groupes environnementaux qui ne semblent jamais manquer de ressources dans la guerre médiatique contre certaines activités canadiennes très ciblées comme
  • l'énergie nucléaire
  • l'exploitation du gaz naturel au Québec
  • le saumon d'élevage du Canada versus le saumon "sauvage" (pseudo-sauvage) de l'Alaska (un état américain)
  • le pétrole "sale" des sables bitumineux de l'Alberta versus le "bon" pétrole Américain souvent foré en pleine mer (malgré le "foutu trou" de BP qui a pourtant pollué le Golfe du Mexique pendant 4 mois en 2010), ou  le "bon" pétrole des régimes autoritaires (ex. Venezuela) ou dictatures, etc. 

Une enquête journalistique du Financial Post a démontré que sur une durée de référence de 10 ans débutant en 2000, des groupes environnementaux canadiens auraient reçu 300 millions $ de financement provenant d'intérêts financiers basés aux États-Unis. Ceci, sans compter 50 millions additionnels versés à des groupes autochtones faisant souvent la promotion des causes environnementales.

Intérêts pétroliers


La Fondation Rockfeller (les Rockfeller valent 700 milliards de dollars et ont fait fortune dans l'exploitation des ressources naturelles, surtout le pétrole) donne chaque année 7 millions à un institut environnemental (Pembina Institute), contre l'exploitation des sables bitumineux de l'Alberta (pétrole).

La pratique ressemble donc à un financement ciblé en fonction de la cause. L'approche pourrait servir les intérêts des compagnies dont les fondations font des dons. C'est d'ailleurs le manque de transparence sur ce sujet qui est reproché aux environnementalistes. Il ne s'agit pas du manque de transparence des fondations américaines, puisque les dons de charité sont publics, aux États-Unis, mais le chemin suivi par les dons accordés au Canada en fonction d'idéologies ou études très ciblées; ex. études et publications contre le pétrole albertain, mais non contre le forage en mer aux États-Unis et en Amérique du Sud, etc.