lundi 24 août 2015

Pertinence des partis politiques dans les élections et la gestion municipales?

Faut-il réformer le système électoral municipal (communal) au Québec? Quelle est la pertinence des partis politiques en gestion municipales?


Les scandales d'influence récents dans certaines villes et municipalités du Québec nous ramènent à une question: la pertinence des partis politiques dans les élections municipales.

Perquisitions de l'Unité permanente anti-collusion (UPAC) à Montréal, chez l'ex-maire Gérald Tremblay. Crédits photo : 2015-07-29 ICI-Radio-Canada


Rappelons qu'à l'origine, l'intention du système électorale municipal du Québec était de pouvoir se doter d'un maire, pour présider aux affaires de la ville ou du village, d'une part, et de pouvoir simultanément se choisir un conseiller par district électoral (proximité du contexte géographique de représentation et une certaine indépendance du chef). La venue des partis politiques municipaux a quelque peu changé la donne.

Sur la pertinence des partis politiques dans une élection et dans la gestion municipale


Considérant 
  • ce qui se passe dans les municipalités et villes du Québec, dont certaines mises sous tutelle (Laval), d'autres presque pour fautes graves des élus (corruption à Montréal et ailleurs)
  • et ce que nous observons d'autre part, dans le désintéressement politique depuis 20 ans pour ces postes de dirigeants, de la part de nombreux candidats potentiels et de qualité

L'on peut sérieusement s'interroger sur la pertinence des partis politiques au niveau municipal.

  • Avec un parti, lorsque la tête est corrompue, tout le reste risque d'être atteint, en raison de la ligne de parti et de certaines règles internes. 
  • Dans un parti, le mal tout autant que le bien tendent à être mis en réseau (ligne de parti, leadership fort et centralisé). 

Région de Montréal


On se souviendra de Laval, de Montréal (perquisitions de l'UPAC chez un ex-maire, 2015).


Gérald Tremblay, alors Maire de Montréal,  lors de son arrivée à l'Hôtel de Ville de Montréal lundi le 5 novembre 2012. Le financement durant son mandat et les allégations de financement douteux du parti qu'il représente, Union Montréal, ont amené son retrait forcé. Crédits photo: National Post (1). Nous avons vu à répétition cette réalité:  L'instruction n'assure pas l'éthique.

Québec, la capitale


Que dire de la tournure des dernières élections municipales de la ville de Québec avec une affaire de 20 ans remontée en surface (malgré le pardon judiciaire obtenu) ayant fait plonger le candidat David Lemelin en fin de course. L'affaire sentait le complot entre l'administration déjà en place et un certain média.