samedi 31 août 2013

Que la charte de la laïcité sorte de sa burqa

Le projet de la charte sous la burqa doit se dévoiler. Tout le monde en parle, mais personne ne sait quelle en est la teneur. Le PQ est encore au concept, mais on lance des ballons pour tester l'opinion publique. Cela peut être un petit jeu risqué. 

CARICATURE : Charte à l'intérieur. Source : YaPasdPRESSE.blogspot.ca, 31 août 2013.

Qu'est-ce que l' «espace public»? D'abord la fonction publique gouvernementale. Une semaine plus tard on englobe les municipalités. Ensuite? Il y a une énorme différence entre la fonction publique (ballon initial d'il y a deux semaines) et futur, l'espace public (projet athée et agnostique), qui peut toucher jusqu'aux centres commerciaux, organismes subventionnés, la rue, les parcs, la location d'un local dans une institution communautaire, un stade pour un rassemblement sur la foi...

Qu'est-ce que la laïcité? Séparation de l'Église et de l'État? On l'a. Ou est-ce l'empêchement politique en devenir (potentiels députés et maires) pour les personnes influentes de conviction chrétienne, même sans aucun signe ostensible? Et selon la même logique des totalitarismes émergents, empêchement d'accéder à certaines professions pour ceux qui ont une foi avouée (juge, avocat, policier, agent de l'État, enseignement public, etc.)?

Qu'est-ce que la charte? D'abord une charte de la laïcité, puis tiens!... Mutation au cours des derniers jours: une charte «des valeurs» (Bernard DRAINVILLE). C'est tout autre chose et beaucoup plus restrictifs en matière de droits et liberté d'expression dans la paix. Cela peut aller jusqu'à la transmission de la foi entre les générations.

Pourquoi une charte de plus? Du point de vue des médias et de plusieurs groupes sociaux, en bonne partie, disent-ils, pour garantir l'égalité homme-femme (ou femme-homme?). Pourtant cette égalité existe déjà dans les chartes canadiennes et québécoises des droits. La réponse est donc ailleurs.

Alors quoi? L'actuel exercice constitue une approche de test pour mesurer l'opinion publique et savoir jusqu'où le PQ peut aller dans un premier jet. Mais à trop étirer l'exercice, cela devient malsain.

Qu'est-ce que la religion? Pour l'équité, il faudrait ajouter «idéologie» (politique, de parti) et «philosophie» et «spiritualités». Autrement, c'est purement et simplement contre les monothéismes. L'État s'établit alors effectivement le gestionnaire des «valeurs».

Une charte pourrait avoir quelque chose de bon pour établir des balises et conserver l'équilibre interne d'une société, pour éviter son morcellement et assurer un accès égal à tous, aux services publics. Mais si l'exercice est dévié par le lobby de l'athéisme ou par la gauche antichrétienne du MLQ, de Québec Solidaire, de la Franc-maçonnerie (loges, société initiatique politisée et pratiquant le prosélytisme) et des groupes semblables, alors, cela n'a plus rien à voir avec le «Québec libre». C'est le début d'un temps nouveau... Mais de quelle nouveauté s'agit-il? Nous le savons.

Que le projet de la charte sorte de sa burqa! Qu'on voit si elle est mariable.

vendredi 30 août 2013

La commission sur le «printemps érable» 2012 au Québec (la révolte des subventionnés)

La commission sur la crise du «printemps érable» 2012 au Québec, (la révolte des subventionnés) ne sera pas apolitique. Le commissaire Serge Ménard à Radio-X, a refusé de reconnaître que le Québec est une province canadienne, préférant parler d'un pays et après confrontation a accepté de dire, du bout des lèvres, pays «en devenir». Pourtant, globalement au Québec, environ 6 personnes sur 10 font le choix d'évoluer dans le fédéralisme canadien. Déjà, on voit que la commission sera teinté d'un projet politique particulier. Dans ce contexte, les manifestations peuvent recevoir une toute autre lecture. De plus, nous avons vu les signes, par les invitations et le ton, que ce sera davantage le jugement des interventions policières, que celui de ceux et celles (futurs professionnels national pseudo-social-démocrates rémunérés à 150$ l'heure et les subventionnés) qui ont investi les rues pour protéger leurs avantages sociaux, sous le parapluie syndical et anarcho-syndicaliste.

À Suivre...

jeudi 29 août 2013

Légalisation des drogues? On en fume du bon aux radios privées parlées de Québec

29 août 2013. Les radios privées parlées de Québec embarquent dans le bal de la nationalisation ou légalisation des drogues. L'argument type : puisque les groupes criminalisés (ex. les motards en prison) sont remplacés par d'autres criminels ou gangs, il faudrait, dit-on, retirer le contrôle du marché au milieu interlope, soit en légalisant la consommation, et même en faisant du gouvernement le distributeur, comme pour l'alcool via la SAQ, une société d'État. Ceci sans tenir compte du fait que les drogues en comprimés du genre amphétamines et méthamphétamines, sont pratiquement aussi populaire que le cannabis auprès des jeunes (peu chères, accessibles, discrètes).

Les uns parlent de légaliser la consommation, les autres même s'abreuvent à des spécialistes qui recommandent de nationaliser (étatiser) le commerce du cannabis, haschisch, résine et dérivés, comme pour l'alcool. Personne n'ose dire quoi faire avec les amphétamines, méthamphétamines et autres comprimés qui sont tout aussi accessibles (souvent à moins de 5$ le comprimé) et pratiquement aussi populaires auprès des jeunes. Réfléchissons à la «trilogie» suivante:
  • légaliser l'incontrôlable, 
  • se soumettre à la demande des consommateurs 
  • et récupérer les revenus du milieu criminalisé pour payer d'autres services. 
C'est tellement simpliste. En plus simple, mon gazon repousse constamment et je dois le tondre sans cesse durant la période estivale. Les mauvaises herbes prolifèrent dans mes plates-bandes si je ne les enlève pas. Ça me donne mal au dos. C'est tout réfléchi. Après avoir écouté les animateurs radio ou leurs invités,
  • non seulement je ne tondrai plus le gazon et je livre les plates-bandes aux mauvaises herbes (voire je les cultive), car c'est toujours à refaire, comme pour le démantèlement de la criminalité, 
  • mais en plus, je ne me rase plus la barbe, car elle repousse tout le temps. C'est impossible à contrôler, cette affaire-là!
Seuls inconvénients, avec ma barbe de 30 pouces, j'aurai l'apparence d'un consommateur invétéré (peut-être même invertébré), du cannabis et des petites pilules. Par contre avec les lames, la mousse à raser et les rasoirs électriques économisés en ne me rasant plus, je pourrais me payer 2 pleins d'essence par année. Cool!

Puisque les faux-monnayeurs trouvent de nouvelles façons de frauder en perfectionnant leurs techniques, ou par fraude avec cartes de crédit et débit clonées, alors cessons d'utiliser l'argent (ironie). 

mercredi 28 août 2013

Cannabis et conduite automobile au Québec : danger bien réel

IMPACT DES SUBSTANCES PSYCHOACTIVES SUR LA CONDUITE AUTOMOBILE

Au Québec, 1 élève de 5e secondaire sur 18 (5,5%) a consommé de la cocaïne (2006). Ceci exclut évidemment la consommation des décrocheurs scolaires n'ayant pas atteint ce niveau de scolarisation. L’AITQ a mis sur pied des outils de sensibilisation et d’éducation pour prévenir la conduite automobile sous l’influence du cannabis (et d'autres drogues), (1). Voici quelques faits de leur cahier de l'intervenant. Vous trouverez ici leur tableau de l'Impact des substances psychoactives sur la conduite automobile. Mais au départ, quelques données externes qui parlent fort.
(Dernière modification 5 décembre 2013)

CONDUCTEURS DÉCÉDÉS : fréquent mélange de cannabis ou autre drogue et d'alcool 

source : SAAQ, cas réels de conducteurs décédés, données du bureau du coroner (1999-2000).

Pour les conducteurs de véhicules de promenade décédés, sous l'angle de l'analyse abordée par la consommation d'une drogue:
  • «On a décelé la présence d’autres drogues [autre que l'alcool] dans 32,4 % (166/512) des échantillons d’urine»
  • «De l’alcool a également été relevé dans 47,5 % (79/166) de tous les cas de consommation de drogues» (2). Donc, 1 sur 2 de ceux qui avaient une consommation récente ou actuelle de drogue (présente dans l'urine) avait une présence actuelle d'alcool (échantillon sanguin)
Cela nous parle de la réalité de la consommation combinée, le «cocktail», drogue-alcool et les risques évidents pour la santé et sécurité du public. Elles sont supérieures à un sondage, car elles reflètent des faits.

Consommation de substances psychoactives chez les jeunes au Québec en 2006 (3)

source : INSTITUT NATIONAL DE LA SANTÉ PUBLIQUE

Le tableau ci-dessous fournit le portrait épidémiologique de consommation pour les étudiants du 5e secondaire au Québec, année 2006. Ces données du milieu scolaire, excluent les décrocheurs n'ayant pas atteint de niveau de scolarisation.

(Cliquez sur le tableau pour l'agrandir)
GAGNON et autres, 2009, p.13. La publication est de 2007 mais les chiffres sont de 2006.
Pour l'année 2006
  • 1 sur 18 : le nombre d'étudiants du 5e secondaire ayant consommé de la cocaïne dans la dernière année (chiffres de 2006). C'est plus de 1 étudiant par classe de secondaire 5, sans compter les décrocheurs du même groupe d'âge.
  • 1 sur 3 : «En 2006, 30,2 % des répondants de l’enquête provinciale dans les écoles secondaires rapportaient avoir consommé une substance autre que l’alcool au moins une fois sur une période douze mois, ce qui représenterait plus de 142 000 élèves au Québec».
  • 1 sur 2 au 5e secondaire (ont consommé une substance psychoactive autre que l'alcool):  «50,9 % chez les élèves de secondaire V». 
  • 13 ans : toujours en 2006, «L’âge moyen d’initiation à la consommation d’une substance autre que l’alcool est de 13,2 ans».
  • entre 1 étudiant sur 3 ET 1 sur 4 : «Le cannabis est la drogue la plus souvent consommée avec une proportion de 29,4 % d’utilisateurs en 2006. Enfin, 8 % de l’ensemble des répondants sont des consommateurs réguliers de cannabis, c’est-à-dire qu’ils en consomment au mois une fois par semaine sur une période d’un mois (...)»
  • 1 sur 10 : au secondaire, «La proportion d’élèves ayant consommé des  amphétamines dans l’année précédente s’élevait à 9,4 % en 2006 avec une proportion différentielle selon le sexe : les filles étant plus nombreuses que les garçons à rapporter en avoir consommé (11,1 % vs 7,6 %)». 
  • 1 sur 6, voire près de 1 sur 5 du 5e secondaire pour les amphétamines : «La proportion de jeunes ayant consommé des amphétamines augmente avec le niveau scolaire passant de 1,7 % chez les élèves de secondaire I, à 17,1 % chez les élèves de secondaire V. » 
Et ces chiffres de 2006 obtenus auprès des jeunes fréquentant l'école ne tiennent pas compte des décrocheurs du même âge!
       

Quelques informations et donnéesextraites du rapport de l'AITQ (2007)


Cannabis et capacité de conduire un véhicule


Selon les chiffres de l'Association des intervenants en toxicomanie du Québec,
«Bien que la littérature sur les psychotropes au volant soit relativement récente, les impacts du cannabis sur la conduite automobile sont néanmoins bien documentés.
Les effets du cannabis varient d’une personne à l’autre et plusieurs facteurs tels que la forme physique, l’état de fatigue, la quantité consommée et la prise simultanée d’autres substances jouent un rôle important sur la capacité de conduire. De façon générale, le conducteur sous l’influence du cannabis risque de moins bien percevoir l’environnement. Sa coordination ainsi que sa capacité à rester attentif à l’environnement routier risquent également d’être affectées. Il peut aussi éprouver de la difficulté à maintenir une trajectoire en ligne droite, à rouler à une vitesse constante et à évaluer les distances. Son temps de réaction est augmenté, ses réflexes ralentis et sa conduite est hésitante. Finalement, il risque de ne pas reconnaître les signaux de danger et de ne pas réagir adéquatement lors d’une situation imprévue» (4).

Les effets des drogues sur la conduite automobile, en tableau (5).

(Cliquez pour agrandir)
Source :  tableau compilé par ÉMOND et autres, AITQ (2007)


La perception de soi :  la fausse sécurité observée chez le conducteur consommateur de cannabis



«Certains groupes minimisent davantage les risques associés au cannabis au volant. Ainsi, les gens ayant expérimenté la conduite automobile sous l’influence de cette substance ainsi que les consommateurs réguliers de cannabis sous-estiment plus les risques reliés au cannabis au volant» (6).

Acceptation sociale et politique : des facteurs de renforcement (encouragement à consommer)


Ci-dessous, le modèle de GREEN et KREUGER (7) montre les liens entre différents facteurs personnels et contextes, jouant un rôle dans la consommations de drogues; rôle pouvant être facteur de risque ou facteur de protection.

SPA = substances psychoactives



«Le modèle présente des facteurs de risque ou de protection, selon le cas». Comme facteurs de renforcement, côté risque, on peut penser à l'acceptation sociale, aux pressions du groupe (amis, peur du rejet, besoin de socialisation). Les contextes facilitants pour la consommation du cannabis pourraient logiquement se trouver alimentés par l'opportunisme politique, voir où se situe la case Organisation et Politique, en amont (alimentant) les contextes facilitants, en réponse à la demande et aux pressions pour la libéralisation (consommation libre) du cannabis, du haschisch et d'autres substances psychotropes. 


Conclusion

Achetez des votes avec du «pot» (prononcé comme pote; = cannabis).

Au «temps de Duplessis», comme dit l'expression, on achetait des votes avec de la bière ou un flacon de «boisson forte». En 2013, certains politiciens achèteraient des votes avec promesse de faciliter la consommation et la possession de drogues considérées à tort comme inoffensives.

Les intervenants prennent les choses plus au sérieux que les opportunistes politiques 



  • L'Institut national de la santé évoque le «portrait épidémiologique» (2006-2007). 
  • L'AITQ incite à ne pas conduire un véhicule après avoir consommé une drogue agissant sur le système nerveux central (2007).
  • De son côté, la SAAQ a établi depuis déjà plusieurs années, un lien fort entre les accidents de la route et la consommation chez les conducteurs décédés (en 1999-2000), dont les prélèvements biologiques ont révélé la consommation récente ou actuelle de drogues et la consommation combinée, drogue et alcool.

Ma petite recherche a fait ressortir qu'il est difficile de savoir comment les choses ont évolué, comme si on ne voulait pas vraiment le savoir. Il est difficile d'obtenir des données détaillées et récentes pour le Québec. Par contre, bien que l'alcool demeurait encore au milieu des années 2000, la principale substance trouvée chez les jeunes conducteurs impliqués dans un accident selon la SAAQ (BRAULT, 2004), la combinaison des substances lors de la consommation a de quoi faire réfléchir les opportunistes politiques qui veulent banaliser la consommation de cannabis et de ses dérivés (ex.  haschisch, huile) à des fins récréatives ou festives.

_______________
1.  Shirley ÉMOND et autres. Conduite automobile sous l’influence du cannabis. Cahier de l’intervenant. 2e édition, Association des intervenants en toxicomanie du Québec inc. (AITQ), 2007. 55p.  http://www.aitq.com/themes/canabisauvolant.html (lien consulté le lundi 26 août 2013).

2.  M. BRAULT et autres. Le rôle de l'alcool et des autres drogues dans les accidents mortels de la route au Québec : Résultats finaux. Québec, Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ), 2004, p. 4-5
NDLR:
Sous l'angle d'analyse par la consommation d'alcool :
  • 39,8 % (4 sur 10) des conducteurs décédés avaient de l'alcool dans le sang. 
  • Parmi ces conducteurs décédés avec alcool démontré par échantillons sanguins, 38, 7 % (près de 4 sur 10) avaient consommé également une autre drogue ou des drogues combinées, majoritairement du cannabis  et des benzodiazépines (médicaments psychotropes contre l'anxiété, l'insomnie, l'épilepsie et les convulsions). 
Autrement dit, en 1999-2000, 15,4 % (entre 1 sur 6 et 1 sur 7) des conducteurs décédés, avaient une consommation combinée de type alcool actuellement (échantillon sanguin) + drogue actuellement ou récemment (test d'urine moins précis).

Calcul sur une base de 100 (pour comparer à 100 pourcent):
100 X (39,8 / 100) = 39,8 conducteurs décédés (ALCOOL) sur 100 conducteurs décédés.
Et de ceux-ci : 39,8 X (38,7 / 100) = 15,4 conducteurs décédés (ALCOOL + possible drogue simultanément selon test d'urine) sur 100 conducteurs décédés.
15,4 conducteurs décédés sur 100 équivaut à 1 sur 6,49 (une triste loterie).

3.  Hélène GAGNON et autres. L’usage de substances psychoactives chez les jeunes québécois. PORTRAIT ÉPIDÉMIOLOGIQUE. Institut national de la santé publique - Direction du développement des individus et des communautés, Juin 2009, 53p.

4.  ÉMOND et autres, 2007, p. 15

5.  Même source, p. 18

6.  Même source, p. 15

7.  GAGNON et autres, 2009, p. 2

dimanche 25 août 2013

Massacre de 16 Afghans civils : sergent américain emprisonné à vie

La justice a suivi son cours. Robert Bales, le sergent américain qui avait tué de sang froid 16 civils afghans en mars 2012, a écopé de la prison sans possibilité de libération anticipée. Il n'aura pas de possibilité de libération conditionnelle avant 20 ans. La majorité des victimes étaient des femmes et des enfants. On peut comprendre la colère des parents des victimes. Ceux-ci réclamaient la peine de mort.

Maintenant  :  À quand la prison ou la peine de mort par des tribunaux islamiques, pour les combattants de l'islam qui tuent des civils???

Nous voyons que très souvent, les pseudo-radicaux agissent en fait au su d'États islamiques qu'ils représentent, car ils ne sont qu'exceptionnellement poursuivis et condamnés. Ceux que nos médias bien pensants disent «radicaux» sont plus souvent que l'on croit des combattants qui savent ce qu'ils font et en alliance avec qui ils opèrent.

samedi 24 août 2013

Cannabis, haschisch, méthamphétamine et autre camelote : L'Enjeu au Québec

REFONTE de l'article original
Retour du lobby du Cannabis: Nationaliser les drogues?
Si la légalité d'une activité et son contrôle par l'État et l'éducation garantissent sa protection contre le milieu criminel, alors pourquoi avons-nous la corruption et la criminalisation dans le marché public de la construction au Québec, particulièrement dans la grande région de Montréal? Faut-il cesser d'utiliser l'argent à cause des faux-monnayeurs qui demain, frauderont autrement (sinon déjà; ex par cartes de crédit clônées, etc.)? De même, le problème du cannabis est beaucoup plus complexe. Et il y a la santé et la sécurité du public. 
(24 août 2013, dernière modification du texte : 2013-12-05)
(crédits photo : Sûreté du Québec)

En France, déjà en 2004, le cannabis était présent dans 1 accident mortel de la route sur 5 (davantage encore en y additionnant les accidents avec blessés). L'âge de la première consommation y était en moyenne de 13 ans. Il faut de la même manière savoir que présentement, au Québec, les comprimés de méthamphétamines, amphétamines et autres, vendus autour de 5 dollars l'unité, ont la cote auprès des jeunes. L'État devrait-il alors, suivant cette logique, légaliser cette merde en comprimés, vendue aux enfants et aux adolescents? Face à ces arguments dignes d'une radio étudiante d'école secondaire, avouons que notre jeunesse est en DANGER PÉRIL.

Pour une compilation de données québécoises : 

Cannabis et conduite automobile au Québec : danger bien réel (28 août 2013) http://yapasdpresse.blogspot.ca/2013/08/cannabis-et-conduite-automobile-au.html


1)  L'argument de l'impossible contrôle de la consommation des drogues


vendredi 23 août 2013

Trois adolescents tuent l'ennuie en abattant un jeune homme qui passait par là

Si un blanc tue un noir, les médias concluent immédiatement au racisme. Nous apprenons que les deux premiers adolescents américains mis en accusation (âges de 15 et 16 ans), qui ont décidé de prendre pour cible un jeune athlète et de le tirer dans le dos à partir d'un véhicule automobile, étaient des jeunes de race noire. La victime était d'origine australienne et de race blanche. Cela ne prouve aucunement un motif raciste. Mais imaginez que l'inverse soit arrivé en lieu et place à Duncan aux États-Unis en ce triste 16 août, et que des adolescents blancs aient pris pour cible un athlète jogger noir... Qu'aurions-nous conclu?

Dans ces cas, les mêmes médias de gauche concluent immédiatement au motif raciste. Pourtant, beaucoup de blancs se tuent entre eux aussi et beaucoup de noirs tuent des blancs aux États-Unis aussi.

Trop souvent, les médias du Québec taisent une partie des faits de l'information par motifs idéologiques

Trop souvent, les médias québécois taisent une partie des faits de l'information par motifs idéologiques, car ils croient que nous ne sommes pas capables de faire la part des choses. Ils le font par exemple en taisant le nom d'un assassin, en n'affichant pas les photos, en utilisant une photographie d'un jeune adulte qui date de quand il avait 15 ou 16 ans, etc. Il y a quelque chose de malsain dans cette pratique fréquente de nos médias, particulièrement québécois, consistant à sélectionner l'information, volontairement dans le but de cacher une partie des faits, par motif idéologique. Dans des cas semblables à celui de Duncan, on dira simplement que ce sont deux adolescents et un complice. Et nous prendrons comme du cash leur version; ici, un simple désennuie pour tuer le temps ("for the fun of it"). Que le troisième complice soit un blanc ici, ne change rien à ce qui vient d'être écrit et qui constitue une pratique courante, le filtre de la thèse raciste, dès que la victime n'est pas blanche.

Dans les faits, il est fort probable, que la consommation de substances psychotropes (drogue) soit en réalité en cause dans ce jeu macabre, où le complice est un blanc. Voici un indice à mon sens:

«Selon ABC.net, les trois jeunes gens sont décrits comme "froids et insensibles". Lors de son arrestation, James Edwards, le plus jeune, est arrivé hilare dans le commissariat et a même esquissé quelques pas de danse»(1).

Le complice qui conduisait le véhicule, était l'aîné (17 ans).
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1.   Deux adolescents américains abattent un joueur de baseball "juste pour s'amuser". France 24.com. 21 août 2013.
http://www.france24.com/fr/20130821-deux-adolescents-americains-abattent-jeune-sportif-samuser-tromper-ennui-oklahoma. Page consultée le 23 août 2013.

lundi 12 août 2013

«2016: Obama's America» (Documentaire, essai sur l'idéologie de Barack Obama)

Le film d'anticipation 2016: Obama's America (produit en 2012) est principalement basé sur le bestseller The Roots of Obama’s Rage (du NewYork Times), par l'intellectuel d'origine indienne, Dinesh D'Souza, auteur à succès et conférencier politologue réputé. 

Ce dernier a débuté comme analyste politique sous le mandant du président Ronald Reagan. Ayant passé les premières années de sa vie en Inde, dans un pays post-colonisé, D'Souza est en mesure de comprendre les influences dans lesquelles a baigné le futur président Obama en Indonésie (ancienne colonie) et à l'archipel d'Hawaii (annexé par les USA). Mais aussi, ce qu'a légué Obama père, le Kényan, à son fils dans une correspondance entretenue durant plusieurs années avec lui. Et sur ce qu'a ensuite transmis le réseau politique kényan du père, durant un assez long séjour qu'Obama y a fait en 1987, cinq ans après la mort de son père en 1982. L'auteur et analyste politique pense avoir trouvé la clé, dans l'autobiographie d'Obama, Dreams From My Father. Il a suivi ce fil conducteur des influences (éducation, amis, mentors, professeurs, père, pays de séjours ou résidence) ayant précédé la présidence. 

Dans son parcours, Dinesh D'Souza, ce nouveau citoyen et démocrate qui a été analyste politique démocrate, tente de comprendre les ascendants d'Obama avant la présidence et particulièrement, la grille de valeurs pour certaines de ses décisions et actions, en cours de premier mandat. Il suit la piste des influences et des amis et mentors précédant la présidence.

Les questions de D'Souza 


Quelle est la boussole d'Obama? Quels sont les «Pères» des rêves dont il se fait porteur? Sont-ils ceux de la constitution et de l'histoire américaine; une démocratie forte qui influence le monde? Est-ce le rêve de Martin Luther King? Ou a-t-il plutôt d'autres rêves? Quel est donc le fil unificateur entre
  • sa vie, mais surtout celle de sa mère qui se poursuit en Indonésie, pendant son retour pour son éducation à Hawaii, demeurant chez ses grands-parents?
  • ce qu'il a reçu comme enseignement et mentorat à Hawaii
  • son séjour au Kenya, quelques années après le décès de son père, durant lequel il rencontre les contacts de son père qui était un homme très politisé; conseiller politique jusqu'à son décès dans un accident d'automobile quand le fils Obama avait 21 ans?
  • et avec les enseignants universitaires, amis et autres figures qui l'ont influencé? 
D'Souza tente ensuite à partir des réponses obtenues de se projeter vers l'héritage prévisible en 2016, pour anticiper l'Amérique politique et idéologique qui sera laissé par Obama.

Et que sera l'héritage sociopolitique des États-Unis après deux mandats du président Obama?


Après une mise en place, on entre dans le vif du sujet avec des faits (éducation, rencontres, séjours, amis, contacts, mentors choisi par son grand-père, puis par lui-même à l'université, ...). D'Souza comprend, d'après l'autobiographie d'Obama, qu'il doit comprendre la méthode Barack Obama par son histoire personnelle, plutôt que via  le filtre habituel de l'histoire démocrate et de la poursuite du rêve américain.

Équipe de production


Vous pouvez être étranger et prospérer aux États-Unis, ce qu'a fait Dinesh D'Souza. C'est pour participer et contribuer à ce rêve que l'homme d'origine indienne a émigré en Amérique lorsque jeune homme, pour prendre part à cette liberté de choisir sa profession et d'agir sur sa propre destinée (liberté impossible en Inde avec les castes basées sur le karma et le reste). Le producteur qui se joint à D'Souza pour transposer l'enquête biographique en version documentaire, Gerald R. Molen, n'est pas un nouveau venu dans le monde du cinéma. Il a produit plusieurs films qui ont fait leur marque, parmi lesquels, Le Parc jurassique et Rapport minoritaire. Molen a aussi participé à la production de La Liste de Schindler et coproduit Rainman, primé d'un Oscar. Mais 2016: Obama's America se présente plutôt comme un documentaire recréant l'enquête, les recherches, les interviews, menées par D'Souza dans sa quête pour comprendre le président Obama, et qui a mené au livre The Roots of Obama’s Rage.

Nous ne savions presque rien d'Obama


Par exemple, nous entendons souvent qu'Obama n'a rencontré son père biologique qu'une seule fois, à l'âge de 10 ans. Mais ce que peu savent, du moins au Québec, c'est qu'Obama a plus tard entretenu une correspondance avec ce dernier durant 11 années, jusqu'à sa mort (Obama fils avait 21 ans lors du décès du père).

Nous apprenons que dans son séjour en «Indonésie», où il est déménagé avec sa mère et son beau-père Lolo, et lors de la vie de sa mère qui y demeure encore, alors que le jeune Obama est retourné à Hawaii pour vivre chez ses grands-parents, le jeune futur président était exposé à des sentiments particuliers face au capitalisme et aux anciens colonialismes.  À Punahou (Hawaii), Barack Obama fréquente une école où le programme scolaire véhicule un enseignement contre les Américains qui ont annexé l'archipel un siècle plus tôt (avant qu'une puissance orientale le fasse!); et aussi via un mentor qu'il aura jusqu'à la fin du collège.  De même, lors de son séjour au Kenya en 1987, suivant la mort de son père en 1982, ou dans sa correspondance avec ce dernier jusqu'à sa mort (Obama avait 21 ans en 1982), il se retrouvait en pleine période post-coloniale, empreinte de ressentiments. Nous apprenons aussi, qu'en pleine récession économique, Obama a pris le temps en 2010, de renvoyer aux Britanniques, un buste en bronze, de Winston Churchill, offert aux États-Unis par un gouvernement précédent. C'est une image forte quand on sait l'importance de la collaboration des Américains avec les Britanniques pour vaincre les Nazis et leur projet fasciste de domination mondiale, qui aurait forcément atteint l'Afrique aussi. Quels sont donc ces idéaux qu'Obama père a transmis à son fils, et auquel ce dernier fait référence dans le titre de son autobiographie Dreams From My Father (=«les rêves que mon père m'a transmis» et non «...Of My Father»=«les rêves que mon père avait»)?

S'il faut toujours en prendre et en laisser dans ce genre de documentaire d'enquête biographique, les producteurs ne sont certainement pas toujours hors-piste. Car ce n'est que sous un certain éclairage, que l'on pourrait enfin expliquer et mettre ensemble plusieurs des décisions inattendues du président, en nette rupture avec la logique démocrate.
  • Pourquoi, tout en dépensant plus que les présidents qui l'ont précédé, Obama a-t-il simultanément pris des décisions qui semblent être allées dans le sens de réduire l'influence ou le rayonnement des États-Unis? 
  • En quoi se distingue-t-il des démocrates qui l'ont précédé?
  • Comment sera l'Amérique d'Obama et l'État politique du monde en 2016 après deux mandats, avec un armement nucléaire en pleine expansion dans plusieurs pays instables, mais inversement des réductions majeures des défenses américaines pour se montrer enfant modèle? 
Les questions sont beaucoup plus nombreuses, bien au-delà de la sécurité nationale:
  • Programme de la NASA réorienté de façon surprenante, 
  • Restrictions à l'exploitation pétrolière en mer au large des côtes américaines, mais aide à l'Amérique du Sud, favorisant l'exploitation ... en mer, cette fois contribuant à enrichir les pays sud-américains touchés (fortement réfractaires aux Américains). 
  • Et ainsi de suite.

bande annonce en v.o.a, 2016 Obama's America

Les étapes de l’adoption du hijab par les étudiants de l’Université du Caire

Images et textes qu'on m'a fait parvenir en 2010. Ce n'est pas sans lien avec ce qui se passe en Égypte.

Voici quelques photographies de l’Université du Caire
Faculté des Arts – Département d’Anglais

Classe de 1959 
Université du Caire Faculté des Arts – Département d’Anglais, classe de 1959
Classe de 1978
Université du Caire Faculté des Arts – Département d’Anglais, classe de 1978
Classe de 1995
Université du Caire Faculté des Arts – Département d’Anglais, classe de 1995
Classe de 2004
Université du Caire Faculté des Arts – Département d’Anglais, classe de 2004

vendredi 9 août 2013

Égypte : la torture contre les non-musulmans une réalité en 2012-2013

Il existe bien des salles de torture contre les non-musulmans en Égypte, visant ceux qui manifestaient contre les Frères Musulmans, amis du Régime du président Morsi ou qui persistent à s'affirmer d'une confession chrétienne. La nouvelle de l'existence de ces lieux a été rapportée par des médias arabes durant une assez longue période au début de l'année 2013, avant d'être reprise par FoxNews au mois de mars seulement. Mais seulement après que les autorités égyptiennes aient confirmé que cela a cours, sous la main des extrémistes. Mais il y a plus inquiétant, car ces pratiques ont eu cours au su de la police et donc même sous un possible contrôle du président Morsi maintenant destitué. Pourquoi une telle réticence des médias occidentaux à diffuser une nouvelle déjà présente dans les médias arabes? Voici une des raisons, selon le site de Point de Bascule Canada.
«Les journalistes occidentaux n’arrivent pas à penser en dehors de leur propre cadre de référence. Ils trouvent difficile de croire et donc de rapporter [ce qu'ils croient être] les absurdités anachroniques qu’ils entendent. Fox News a décidé de rapporter la nouvelle des salles de torture des Frères Musulmans trois mois après que la nouvelle ait été omniprésente dans la presse arabe et ce, seulement après que des leaders musulmans l’aient confirmée» (Point de Bascule Canada, 2 août 2013).
LIRE LA SUITE sur Point de Bascule Canada
Les salles de torture des Frères Musulmans en Égypte (2 août 2013)
http://pointdebasculecanada.ca/articles/10003080-les-salles-de-torture-des-fr%C3%A8res-musulmans-en-%C3%A9gypte.html

LIRE la nouvelle, archives de FoxNews.com:
Egyptian mosque turned into house of torture for Christians after Muslim Brotherhood protest (26 mars 2013)
http://web.archive.org/web/20130327065742/http:/www.foxnews.com/world/2013/03/26/egyptian-mosque-turned-into-house-torture-for-christians-after-muslim/


Sites suggérés pour plus de nouvelles sur les radicaux islamistes

http://www.islamisation.fr/ (consulté le 9 août 2013)

http://pointdebasculecanada.ca/ (consulté le 9 août 2013)

lundi 5 août 2013

Retour du lobby du cannabis : nationaliser les drogues?

La véritable liberté ne se réduit pas à choisir son esclavage

Lire la version ABRÉGÉE
http://yapasdpresse.blogspot.ca/2013/08/cannabis-haschisch-methamphetamines-et.html

L'élimination des interdits constitue, selon certains groupes de pression, lobbys et mêmes politiciens, le moyen de réduire le taux de criminalité... Vous voulez abaisser le taux de criminalité? Rien de plus simple: éliminez les articles de lois ou du code criminel ou réduisez les peines et poursuites, touchant un délit précis (ici les drogues)! Pourtant, si la légalité d'une chose et son contrôle par l'État et l'éducation garantissaient sa protection contre le milieu criminel, alors pourquoi avons-nous la corruption et la criminalisation dans le marché public de la construction au Québec, particulièrement dans la grande région de Montréal? On le voit, le problème est beaucoup plus complexe. En France par exemple, déjà en 2004, le cannabis était présent dans 1 accident mortel de la route sur 5. L'âge de la première consommation y était en moyenne de 13 ans. Et présentement, au Québec, ce sont les comprimés vendus à moins de 5 dollars l'unité qui ont la cote auprès des jeunes (méthanphétamine et autres). L'État va-t-il vouloir aussi légaliser cette merde en comprimés vendue aux enfants et aux adolescents? La facilité d'accès à une drogue interdite est l'un des arguments fréquemment utilisés pour la promotion de la vente libre du "pot" (cannabis, marijuana). Alors logiquement... Notre jeunesse est en DANGER.
(Texte entièrement refondu :  2013-08-05)

Au cours d'une émission d'opinion radiodiffusée, un auditeur téléphonait pour affirmer qu'il consommait du cannabis, quelques joints quotidiennement depuis des années, et qu'il n'avait pourtant développé aucune dépendance. (Rires). Il démontrait pourtant ainsi qu'il ne pouvait pas passer 1 jour sans consommer.

1)  L'argument de l'impossible contrôle de la consommation

jeudi 1 août 2013

Quand un État s'approprie les enfants par l'éducation

Endoctrinement politique des enfants : un État précurseur, le IIIe Reich. Participation des studios Disney dans la propagande antinazie durant la Seconde Guerre mondiale

J'ai trouvé le lien vidéo d'un court métrage d'animation (court métrage) intitulé «Education for Death» produit par les studios Walt Disney sur une page web abordant la question des Jeunesses hitlériennes (1). Évidemment le film est très américain. Mais il faut savoir qu'en 1943, il y avait déjà eu la guerre de 1914-1918 dont l'Amérique du Nord et l'Europe se souvenaient encore. Et surtout, les intentions d'Hitler dans la guerre en cours étaient évidentes, non plus uniquement de se libérer du joug économique, mais aussi de dominer le monde. Ce film dénonce l'endoctrinement politique des jeunes par l'État allemand, dès l'enfance et avec la complicité du système d'éducation, ouvrant la place à tous les abus. 


Si le professeur ne portait pas nécessairement la croix gammée (une caricature), par contre les enseignants étaient très encadrés idéologiquement dans l'enseignement dispensé aux enfants. Ils devenaient vraiment des agents de l'État avec des livres scolaires précis, pour la transmission d'un contenu idéologique socio-politique.
«Les nazis voulaient s’occuper eux même de l’éducation des enfants et ils soustrayaient volontairement l’enfant à l’autorité parentale. Ils prennent d’ailleurs en charge les enfants dès l’âge de huit ans. Hitler et les nazis voient en la jeunesse de son (sic) pays l’avenir, l’avenir de la race arienne et le futur de la nation. Des millions de jeunes sont enrôler (sic) de forces (sic) dans les rangs de la HitlerJugend. A partir de 1936, l’adhésion de la jeunesse à la HitlerJugend fut rendu (sic) obligatoire. On voulait que les enfants soit  (sic) éduqués physiquement, spirituellement, psychologiquement et socialement» (2). 

Je vous invite à aller plus loin que l'aspect caricatural du court métrage. Pensez plutôt à ceci. Ces techniques ont vraiment existé dans une démocratie (parti élu qui a ensuite changé les règles) et une société scientifiquement en avance sur plusieurs points:
  • éducation politique orientée des enfants avec la prise en charge de leur éducation le plus tôt possible
  • manipulations et pressions exercées jouant sur le besoin humain d'acceptation par le groupe (comme lorsque les religions sont comparées en classe dans le cours d'Éthique et culture religieuse au Québec)
  • intégration des théories scientifiques à l'endoctrinement politique des enfants de 10 et même 8 ans
  • etc.
Bientôt, dès l'âge de 8 ans par le système d'éducation, 10 ans, via les Jeunesses hitlériennes, les enfants étaient amenés à penser comme le Parti et l'élite du National Socialisme. Le court métrage tient compte de ces faits.

«Education for Death»,  (Éducation à la mort), Youtube: http://youtu.be/tzQD5XpiKJ8
Produit par les studios de Walt Disney, court métrage, janvier 1943.
Réalisé par Clyde Geronimi. Inspiré du livre Education for Death : the Making of the Nazi, écrit par Gregor Ziemer





Toutes ces manœuvres «éducatives» ou d'endoctrinement sont encore possibles, dans une démocratie, si elle est en réalité dirigée par une élite en partie élue et en bonne partie non élue. Lorsque nous voyons un État qui s'efforce par tous les moyens de s'approprier la pensée politique et spirituelle des enfants dès leur plus jeune âge, même au préscolaire, ce qui revient en quelque sorte à
  • «Nationaliser» les enfants (tous les aspects de leur éducation), 
  • en les coupant le plus possible de l'influence des parents, pratiquant la technique de l'altération du lien parents-enfants,
  • et que l'idéologie politique commence à se propager via le système d'éducation en vue de la nation ou d'un nouveau paradigme sociopolitique en devenir,
alors il y a lieu de s'interroger sérieusement.



Dans le IIIe Reich,
  • l'État tentait d'apprendre aux jeunes enfants à ne plus penser comme leurs parents, mais comme le Parti. C'est la technique de l'altération du lien parents-enfants, pratiquée entre autres encore aujourd'hui par certaines sectes et certains politiques radicaux ou en voie de le devenir. Sur les affiches de propagande politique et dans les livres, des sourires et des jeunes épanouis ou extasiés, comme dans un nouvel Eden. 
  • On leur enseigne aussi que selon la loi de l'évolution appliquée à l'humain, les plus forts sont ceux qui réussiront à imposer leurs valeurs au monde (divers niveau de lecture incluant la force de la connaissance, la supériorité de la «race aryenne», etc.).
  • Selon cette même logique du parti du National Socialisme, démocratiquement élu, l'Allemagne en est venue à avoir un programme pour l'élimination des plus faibles ou malades (euthanasie des malades nécessitant des soins prolongés, même si des enfants). La maladie est associée à l'infériorité et nuit à la force nationale.
  • On exploitait le complexe du sentiment d'un peuple minoritaire dans l'Europe (contexte européen de l'entre deux guerres), plus facile à véhiculer, ce complexe du peuple dominé par l'étranger, après les dures contraintes et sanctions imposées à l'Allemagne, suite à la défaite de la Première Guerre mondiale.
  • L'État en vint à prendre à sa charge l'éducation idéologique des enfants dès que possible, l'éducation à 8 ans avec de nouveaux manuels scolaires spécialement préparés pour que l'enfant intègre parfaitement l'opinion qu'on voulait que l'enfant ait à l'âge adulte et les Jeunesses hitlériennes dès 10 ans. 
  • Lorsque la pensée ou le caractère d'un jeune n'allaient pas dans la bonne direction, les pressions de ses pairs agissaient en classe, via une subtile manipulation psychologique. L'enfant avait intérêt à adhérer aux «bonnes» valeurs, et non plus penser comme ses parents.
  • L'ingérence d'un contenu politique orienté (valeurs d'un parti mutées en contenu scolaire), dans le système d'éducation, a été rendue possible quand, avec la complicité des enseignants qui devenaient ainsi des agents du pouvoir politique élu démocratiquement, on a accepté que l'école devienne un lieu de transmission des valeurs du Parti politique ou d'une élite particulière. L'école déviait ainsi de son rôle premier.
  • Une religion politique laïque a remplacé le christianisme. L'État définit le bien et le mal. La Bible est méprisée parce qu'écrite par des hommes, mais remplacée par un livre et des discours d'hommes.
  • Le peuple, présumé ne plus savoir comment voter intelligemment, il fallait imposer une direction plus autoritaire à la nation, par l'élite qui elle, sait ce qui est bon pour le peuple.


LIRE AUSSI:
Garderie Les Petits prolétaires
http://yapasdpresse.blogspot.ca/2011/06/la-petite-chenille-bleue-emprisonnee.html

Histoire en questions - Les Jeunesses hitlériennes
http://www.histoire-en-questions.fr/deuxieme%20guerre%20mondiale/allemagnenazie-vie-jeunesse.html

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1.  La participation des studios Disney dans la propagande anti-nazie durant la Seconde Guerre mondiale. Court métrage sur les Jeunesses hitlériennes. Ajouté le 10 avril 2013.
http://disneyandww2.wordpress.com/tag/jeunesses-hitleriennes/  Page consultée le 1er août 2013.

2. Même source. À noter que l'auteur de la page n'a probablement pas pour langue première le français ce qui expliquerait les anomalies grammaticales.