jeudi 19 février 2015

La tête «genre, coupée» d'Hydro-Québec: la suite?

Que se passe-t-il à Hydro-Québec?


Le Québec a appris coup sur coup 
  • en début d'année 2015, que survenaient trois importants départs à la tête d' Hydro-Québec, la Société d'État en matière d'énergie électrique (quasi-monopole québécois) 
  • et en fin de 2014, que l'Unité permanente anticorruption (UPAC) a la société d'État à l’œil. 

Cela peut se comprendre. Quand une société d'État joue avec des milliards de dollars annuellement, il y a toujours des risques de corruption, comme par exemple des pots-de-vin pour favoriser des contrats, ou des chiffres qui pourraient changer de colonne via des dépenses fictives. L'argent public est particulièrement attirant pour ce genre de manœuvres. Cela demeure du domaine possible. Mais pour que l'UPAC s'y intéresse et enquête  (1), il y a peut-être des indices de quelque chose de concret

Ajoutons à l'enquête de l'UPAC, le départ de trois hauts gestionnaires presqu' au même moment:

FIN de Sun News Network, Canada: avenir sombre ou «Wow !» ?

Le milieu de l'information, c'est comme la guerre. «Le roi est mort! Vive le roi!» C'est peut-être ce qu'aurait aimé pouvoir proclamer l'animateur, chroniqueur et journaliste, Ezra LEVANT du réseau Sun News canadien. Mais les choses ne sont pas si simples.


C'est chose faite, le média Sun News Network n'est plus, en partie en raison des règles de licences strictes du CRTC et de la distribution (diffusion) du média, non exigé dans le contenu de base des câblodistributeurs canadiens comme c'est pourtant le cas pour CBC ou CTV, notamment. Sun News ne pouvait donc pas avoir accès au même public, à moins que les clients prennent un abonnement à cette chaîne, non inclus dans le service de base imposé par le CRTC. L'impact sur les commanditaires est donc direct. Pendant ce temps on pouvait (devait et doit encore) zapper beaucoup de «coquilles» (sans contenu d'intérêt général) imposées selon les politiques de l'organisme de réglementation.

Probablement aussi que Pierre Karl Péladeau, actionnaire principal de QuébecOr Media et Vidéotron qui s'est battu pour lancer le média et le faire accepter par le CRTC pour une période d'essai, ne l'a pas tant défendu pour sa survie. Il faut dire que depuis que le magnat de la presse s'est lancé (très progressivement) dans la course à la chefferie du Parti Québécois, et pour que le Québec devienne un pays francophone (avec plusieurs éléments de gauche), il va de soi qu'un réseau d'information anglophone présentant de l'information plus à droite ne cadrait plus avec la démarche.

 
Des anciens de SunNews Network en réunion de travail pour ce qui pourrait
être une startup de l'information ou de l'éditorial... Peut-être: TheRebel.media
Crédits image : compte Twitter @TheRebelTV (18 février 2015)
Si le réseau d'information unilingue canadien anglophone n'est plus, une partie de l'équipe aimerait bien ressortir de l'expérience avec quelque chose de positif. Évidemment, comme on nous l'expose, il s'agit d'un concept beaucoup moins coûteux mais flexible et évolutif. Mais tout est à développer, comme en témoigne ce tweet :

Un tweet du 18 février 2015