samedi 5 février 2011

Recensement et vie privée : la Canadienne Sandra Finley n'ira pas en prison

Crédits photo :
CBC régional, Saskatchewan
Madame Sandra Finley
Sandra Finley, l'irréductible Canadienne de Saskatoon, ne fera pas de prison. Rappelons que Madame Finley avait refusé de compléter le formulaire détaillé du recensement de 2006. Bien que la femme ait été reconnue coupable d'avoir enfreint la Loi sur la Statistique, la juge Sheila Whelan lui a accordé le 20 janvier, une absolution inconditionnelle, ce qui implique qu'elle n'aura ni à payer l'amende, ni à faire de séjour en prison selon CBC régional en Saskatchewan (1). C'est déjà ça.

Les temps ont changé

Auparavant, il aurait été impensable de copier et voler des classeurs entiers de documents-sources. Tout au plus aurait-on volé des compilations dépersonnalisées (des résumés). À l'ère des communications, il en va tout autrement.

La question de la sécurité des données sur la vie privée qui pouvait ne pas inquiéter en 1970 (espaces mémoires limités en informatique, absence de caméras dans les endroits publics de divers pays avec reconnaissance de physionomie faciale) doit aujourd'hui être considérée différemment. Le formulaire détaillé aussi connu comme le formulaire long est plus qu'une simple "épreuve administrative", contrairement à ce qu'en disent des citoyens commentateurs de blogues qui trouvent qu'elle en a fait une grosse affaire.

Un monde de "bons" et de moins "bons"...


S'il y a des "bons" pour transmettre des informations classées secrètes à Wikileaks, quoique toute vérité n'est bonne à dire et surtout pas à n'importe qui, alors avouez qu'il y a inévitablement des gens disposés à transmettre des données pour de l'argent ou autre compensation.