samedi 4 avril 2015

Écrasement d'un A320, sécurité nationale et vie privée

L'écrasement volontaire d'un Airbus A320 de la société Germanwings, par la main du copilote dans les Alpes françaises, relance le débat de la prise de contrôle à distance, en cas de problème dans la cabine de pilotage. Mais aussi, plus largement, la question de contrôle de la cote de sécurité de certaines classes d'employés de divers secteurs d'activités.



Le vol 4U9525 (For you 9525 ?) a plongé vers les Alpes françaises (Paris Match, 31 mars 2015), le mardi 24 mars 2015, pendant que le pilote n'avait plus accès à la cabine de pilotage et qu'aucun message de détresse Mayday n'a été émis. La thèse du suicide du copilote est confirmée par la seconde boîte noire retrouvée (Le Monde, 3 avril 2015).

Le temps était clair et la visibilité excellente selon le pilote d'un petit avion qui volait tout près lieu de l'écrasement du vol 4U9525:

« Par coïncidence, je me trouvais à deux minutes du site du crash. Il faisait très beau, une très grande visibilité [de 100 km à la ronde], on voyait tous les sommets. Il y a des parois très verticales, abruptes dans cette région, des reliefs qui font 2900 mètres » (ICI Radio-Canada. ca, 24 mars 2015).

Déplacer le risque lié à la sécurité dans l'aviation?

«  4U ... »


Toutefois, en activant la prise totale de contrôle au sol accessible, ne ferait-on pas que déplacer le problème de l'air vers le sol? En effet, une totale prise de contrôle à distance déniant la priorité au poste de pilotage, ne pourrait-elle pas aussi être provoquée par un pilote au sol (ou opérateur) mal-intentionné, voir pire encore, par des pirates informatiques (pour écraser ou même détourner un appareil)?

Embauche et activités en fonction : Sécurité contre vie privée