lundi 9 janvier 2023

Emprisonnement politique au Canada ??? L'avocat constitutionnaliste du JCCF, John Carpay raconte son arrestation

L'État canadien est-il en panique? L'avocat John Carpay, du Justice Centre for Constitutional Freedom (JCCF), a été très impliqué pour la défense des droits constitutionnels des Canadiens au plus fort de la crise Cov au Canada. Dans cette entrevue en français, il raconte le contexte de son arrestation et de sa détention provisoire à partir du dernier jour ouvrable de 2022, soit le 30 décembre.

Devant la multiplication, en pleine crise sanitaire de 2020 et les mois suivants, des décrets, amendes et arrestations de citoyens, l'avocat aide juridiquement et sans frais, beaucoup de ceux-ci via le JCCF ou son volet francophone : Centre de Justice pour les Libertés Constitutionnelles (CJLC). En 2021, il a personnellement fait surveiller passivement quelques dirigeants du Manitoba, pour lesquels l'organisme recevait divers signalements de la part de citoyens, de ce qui semblait le non-respect par les autorités, des règles strictes qu'elles imposaient à leur population.


Mieux surveillé que Jeffrey Epstein !

Dans une cellule éclairée à toute heure, avec caméra en permanence et sans matelas pour dormir, on peut conclure que l'avocat canadien a été mieux surveillé que Jeffrey Epstein aux États-Unis, dont le témoignage aurait pu faire traduire en justice des pédophiles de la haute société, s'il n'avait été trouvé mort dans sa cellule, suite à une série hautement improbable d'événements.

Me Carpay nous raconte les faits entourant son arrestation en ce qui le concerne, et le futur probable.


La séparation des pouvoirs (en supposant qu'elle ait réellement existé)

Les citoyens devraient comprendre qu'ils doivent effectivement garder un oeil sur les hauts-dirigeants face à ce qui a l'apparence d'une intimidation qui remet en question la séparation des pouvoirs juridiques et politiques. Face à un scepticisme populaire tout à fait compréhensible, ou à un enjeu constitutionnel de plus en plus évident, les dirigeants de l'État semblent profondément contrariés, du fait que les citoyens exposent les potentielles violations de leurs propres décrets. On n'est pas loin de la détention politique.