dimanche 12 juin 2011

Garderie «Les Petits prolétaires»

Ce qui se passe au Québec en juin 2011, au niveau des garderies (centres de la petite enfance) subventionnées par l'État a de quoi nous éveiller à une réalité qui atteint progressivement toutes les sphères d'intervention de l'État dans nos vies et libertés de choix. 

«Mettez-vous en ligne»: mais que dire, au-delà des files d'attente?

On ne parlera pas ici du problème qui consiste en la non-accessibilité des places en garderies subventionnées pour des dizaines de milliers de familles qui paient pourtant leurs impôts et taxes diverses à l'État. Si l'on ajoute le non-accès à un médecin pour 2 millions de Québécois sur 8 millions potentiels (25 pourcent) en 2011, cela ressemble aux files d'attente d'il y a quelques décennies à peine, en Europe de l'Est pour obtenir des denrées de base ou un modèle de chaussure unique. Le Québec nage en plein socialisme montant, digne des anciens pays de l'est. Au niveau de la garde subventionnée des enfants, plusieurs parents et grands-parents paient, via leurs impôts et taxes, pour des services auxquels leur propre famille ou leurs proches n'ont pas accès. Il faut presque inscrire les ovules fécondés sur une liste d'attente, pour oser espérer une place en garderie subventionnée quand l'enfant aura un an ou même avant son entrée dans le système scolaire. Plusieurs auraient enfin une place subventionnée, mais l'enfant entre à l'école.

Sur l'ingérence de l'État québécois

Mais il sera plutôt question ici de l'ingérence de l'État. Cette ingérence de moins en moins subtile, succède normalement à l'intervention étatique, via des fonds publics dans un aspect ou l'autre de nos activités (comprendre par fonds publics : votre argent car l'État ne crée pas de richesse) . Vous aurez compris que nous parlons ici des pertes de libertés et de choix qui suivent l'intervention financière de l'État. Autrement dit, plutôt que de moins vous taxer et moins vous imposer sur le revenu, ce qui vous laisserait plus de liberté financière, on vous taxe et impose le plus possible sur le revenu à la source, puis sur les biens et services sur ce qui vous reste, une fois les impôts payés (un 15% additionnel minimum  au Québec, davantage sur l'essence), pour ensuite vous contraindre à adopter les vues de l'État. L'argument : puisqu'il investit (avec votre argent) il réclame de droit de contrôler ce dans quoi il a injecté des fonds.