dimanche 12 octobre 2014

Le Québec et le virage de la vente au détail en ligne - Opinion d'un consommateur

12 oct. 2014 - De plus en plus d'argent est dépensé pour les achats en ligne au Québec; échappant souvent aux commerces locaux. Ma contribution par cette réflexion vise le POURQUOI, en tant que point de vue d'un client.


Le rendez-vous du commerce en ligne a été présenté le 8 octobre 2014 à Montréal. L'événement, organisé par le Conseil canadien du commerce de détail avait pour thème principal l’avenir du commerce de détail. La vente au détail (vente de produits) est en pleine transformation au Québec. (LaPresse/Les Affaires, 2 octobre 2014), échappant souvent aux commerces locaux de la province de QuébecLe rendez-vous du commerce en ligne était d'ailleurs animé par le président fondateur de eComMtl Stéphane Ricoul. 

Mon présent article ne vise pas à décrire le quoi, que je laisse aux spécialistes du commerce, de l'économie et du marketing. Mon intervention vise le POURQUOI, en tant que point de vue d'un client qui chemine sur la question. Ma conclusion est que les marchands qui manquent le virage vont voir leur part de marché décliner. 


Pourquoi un client comme moi ou mon fils échappent-ils parfois au détaillants locaux?


Je présente, par instinct, des avenues qui pourraient aider le commerce local; non pas uniquement ce qui est, mais ce qui pourrait être. Ce qui suit n'a pas de prétention scientifique. C'est une hypothèse de départ avec quelques conseils d'un père qui achète parfois en ligne et qui observe son fils, jeune adulte, qui le fait lui aussi. Deux générations, deux acheteurs en ligne, deux comportements.

Êtes-vous fous?


Je suis toujours surpris que plusieurs entreprises paient des milliers de dollars en publicité pour attirer quelques grappes de clients, mais que nombre d'entre elles font très peu pour être à l'écoute de ces mêmes clients engagés, autrement dit, pour garder les centaines ou les milliers qu'elles ont déjà; opération qui serait logiquement moins coûteuse. Par exemple, au lieu de cartes fidélité à 2%, plusieurs clients préféreraient probablement une baisse de prix de l'équivalent...

Pas de «prisonniers consommateurs»


La première réaction, pour protéger les achats locaux serait de penser à des surtaxes (barrières tarifaires, protectionnisme, élever des murs contre le libre marché). Mais ce serait une erreur de notre Gouvernement, car le client post-moderne est rebiffé par ces nouveaux «murs de Berlin» commerciaux et se rebellera contre la pratique. Que faire donc?


La vraie question de «l'infidélité» par de plus en plus de clients, c'est le «Pourquoi?»


Pourquoi un client va-t-il préférer faire venir un produit de 500 km, voire même 1000 km de distance, plutôt que de se rendre chez un revendeur local? Je tenterai quelques pistes par notre expérience familiale avec des clients de deux générations.

Voici quelques hypothèses à explorer.