mardi 20 octobre 2015

Félicitations au nouveau Premier Ministre du Canada ET que va-t-il arriver?

Il faut reconnaître que le peuple a parlé. Comme électeur et blogueur indépendant non rémunéré, j'offre mes sincères félicitations au nouveau Premier Ministre du Canada.


Et je suis aussi reconnaissant au Premier Ministre sortant, Stephen Harper qui a su conduire le Canada en période de crash économique et éliminer les déficits annuels pour libérer de l'argent... Mais le peuple a parlé. Ainsi va la démocratie.




Que va-t-il arriver maintenant? Écrire ou ne pas écrire? Voilà la question



Notre Premier ministre (PM) 
  • va s'aligner le plus souvent possible sur la politique internationale d'Obama avec les mêmes résultats (le mépris croissant en réponse aux concessions et aux divers retraits et réductions). Lors d'un examen à l'école, c'est toujours pratique d'occuper le bureau voisin de quelqu'un sur qui on peut copier 
  • va récompenser ceux qui ont fortement voté Libéral au fédéral (PLC), par exemple les provinces atlantiques, et les jeunes avec un cadeau empoisonné, via la porte d'entrée des drogues, banalisée
  • va se distancer d'Israël, à l'instar du président Barack Obama, laissant encore plus vulnérable la seule vraie démocratie de cette partie du monde et avec cela, une plus grande menace des pays ennemis; donc une plus grande instabilité au Proche-Orient. 

Un chose est sûre, notre nouveau PM va apprendre au cours des prochains mois qu'il y a une grande différence entre 
  • le (relatif) confort des retranchements de l'opposition et le feu de l'action;
  • le concept et la dure réalité. Parlez-en au chef élu, démissionnaire et réélu de la Grèce.
J'imagine aisément que les Clinton ont dû remercier le Ciel de n'être plus au pouvoir lors des événements du 11 septembre 2001 et Al Gore, de ne pas avoir été élu à la place de Bush fils. D'ailleurs, M. Gore ne s'est pas re-présenté contre George W. Bush briguant un second mandat, malgré l'appui solide dont il bénéficiait.

La direction d'un pays est une chose sérieuse et exigente. Ce n'est pas une séance de brain storming entre des copains militants intellectuels un samedi soir.

Bien sûr, il sera au départ guidé et entouré par sa garde de conseillers et stratèges, pour un temps, comme un jeune roi qui monte sur le trône. Mais il va expérimenter la division interne sur des sujets difficiles. Plus vite qu'il ne croit il goûtera la froideur du pouvoir et aura ses adversaires dans son propre clan, peut-être plus que dans l'opposition. 

Nous, le Canada 


  • Allons renouer avec les déficits annuels.
  • Nous verrons se renforcer le Media Party (pouvoir politique des médias) dont Radio-Canada en tête, se verra monnayer son silence ou différer ses nouvelles pour donner une chance au coureur en réponse à une réinjection d'argent promise pour compenser les coupures faites sous le Gouvernement Harper. Probablement une ou deux année de grâce pour Trudeau fils, de la part de ICI Radio-Canada.
  • Alors qu'en campagne, il parlait d'une «classe moyenne» avec un revenu familial inférieur à 150000 dollars canadiens par année, nous apprendrons bientôt le vrai chiffre pris en compte, lequel sera selon moi inférieur, lorsqu'il manquera de riches.

Probablement une année (ou deux) de grâce pour Trudeau fils, de la part de ICI Radio-Canada


C'est assez pour le moment. Plusieurs fois j'ai désiré cesser d'écrire sur des sujets directement politiques, préférant la critique socio-politique en général, mais il arrivait toujours quelque chose (un fait, une déclaration, des non-dits par le «Parti des médias») exigeant une réflexion, un article, un dossier, ou un court essai moins généraliste (...)
Pour le moment, de leur côté, les Conservateurs du Canada prévoient le changement de leur chef qui a assumé le 19 octobre 2015 en soirée, à l'occasion de son dernier discours en tant que PM sortant, son entière responsabilité de la défaite conservatrice et a demandé à être remplacé à la plus haute fonction du parti. C'est le président du parti qui a fait connaître, par un communiqué, la nouvelle et les étapes pour la succession à la chefferie, incluant un examen de la campagne ayant mené à la défaite démocratique du 19 octobre 2015 (1). Dans ce processus, Stephen HARPER resterait député de sa circonscription.

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1.  John WALSH. Communiqué officiel du parti Conservateur du Canada. PCC, 20 octobre 2015


Bonjour,

Je viens de parler au Premier ministre Stephen Harper, qui m’a demandé d’entreprendre une série de mesures en vertu de mes responsabilités en vertu de la Constitution du Parti conservateur du Canada.

J’ai remercié le Premier ministre pour son leadership au nom de notre Parti.  Stephen Harper a changé le Canada pour le mieux, ayant bâti un mouvement conservateur national durable, axé sur un Canada juste, plus prospère et occupant une place prépondérante sur la scène mondiale.

Le Premier ministre a indiqué qu’il va continuer à siéger comme député, et demande qu’un processus pour choisir un chef intérimaire et entreprendre le processus de sélection du chef du Parti commence immédiatement.

D’abord, je demande au nouveau caucus élu à la Chambre des communes d’assumer la responsabilité d’élire un chef intérimaire dès que possible.

Deuxièmement, je vais convoquer une réunion de l’Exécutif national afin de créer un Comité organisateur de l’élection du chef (COEC) pour établir les règles, un mécanisme de résolution des conflits et les aspects logistiques liés à la sélection d’un nouveau chef.

Troisièmement, je mandate, comme après chaque élection, Dustin van Vugt, le directeur exécutif du Parti conservateur du Canada, d’entreprendre un processus transparent d’examen de la campagne de 2015.

Le résultat de cette élection n’était pas ce à quoi les Conservateurs, partout au pays, s’attendaient et pourquoi ils ont travaillé si fort, mais nous respectons le résultat de notre processus démocratique. Je veux profiter de cette occasion pour remercier les centaines de milliers de militants conservateurs, partout au pays, qui ont donné leur temps, leur argent et leurs idées, permettant à notre Parti de servir notre pays en tant que gouvernement depuis 2006.

John Walsh
Président
Parti conservateur du Canada