lundi 10 février 2014

Exemples de problématiques de la loi d'euthanasie en Belgique

Le cas de la Belgique donne un avant-goût de ce qui arriverait au Québec. Notamment, les «balises» du cadre légal tombent une à une. Le doyen de la Faculté de droit de l'Université de Namur nous explique comment dans cette vidéo.
«Que peut-on tirer de 11 années d'euthanasie légale, en Belgique? [...] il apparaît très difficile, sinon impossible, de baliser l'euthanasie et d'assurer le contrôle du respect des conditions légales fixées par le législateur...»
Le Professeur et Dr Étienne MONTERO dresse un court portrait. Il est doyen de la Faculté de droit de l'Université de Namur, Belgique

Une présentation de la Coalition des médecins pour la justice sociale (CoalitionMD.org)

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Des Québécois lancent un cri du cœur aux élus, pour ne pas adopter cette loi 52

Des Québécois lancent un appel à ne pas adopter #loi52 : Euthanasie #Quebec 
«Quand on souffre énormément, c'est jamais une bonne idée de prendre des décisions»

(source: voir la vidéo de la Coalition MD Québec ci-dessous)
Renseignements :   Coalition des médecins pour la justice sociale
Dr Paul Saba :
pauljsaba@gmail.com

http://coalitionmd.org/


Mon commentaire

C'est pourtant la logique implacable du choix de l'euthanasie ou du suicide assisté: forcer les gens qui souffrent OU qui ont peur de souffrir à faire le choix d'abréger leurs jours. 

Un projet de loi dans lequel les médecins deviendraient des anges de la mort de l'État québécois. 

L'anxiété face à la mort, proche ou lointaine, ainsi que la culpabilité d'être éventuellement un fardeau pour la société poussera des malades et des bien-portants à faire le choix d'abréger leurs jours; parfois dans la souffrance, parfois par un pré-arrangement de suicide OU de mort (euthanasie ou suicide assisté d'un médecin étant des équivalents).

Pourtant, en 2014, la science médicale n'est plus celle des années 1960-70. Cinquante ans plus tard, la médecine permet de soulager les douleurs qui ne l'étaient pas alors. Mais il faut que les budget aillent pour la vie et que les médecins soient formés en conséquence.

ET si jamais...

Comme il est peut-être déjà trop tard pour faire changer les élus d'avis, il reste peut-être une action pour le corps médical professionnel: un refus massif des médecins, de se plier à une décision, imposée par le politique. Aucun gouvernement au Québec, ne pourrait résister à un refus massif du corps médical, de devenir des anges de la mort de l'État.


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