samedi 29 avril 2017

La série «HIGH: How Drugs Work» nous en apprend sur le cannabis

Un nombre important d'effets secondaires négatifs



Crédits image : La série «HIGH - How Drugs Work» UK, 2011.  Disponible entre autres, sur Netflix.


Les 2 épisodes de «High: How Drugs Works» disponibles sur Netflix en anglais ont été réalisé au Royaume Unis (United Kingdom UK) en 2011. L'épisode 1 traite du cannabis. On y constate que dans d'autres pays, on s'intéresse et s'est intéressé, non seulement à documenter, mais aussi à informer sur l'usage des drogues et leurs effets.

Les données sur les effets des drogues au Canada, Québec inclus : un milieu fermé ou d'initiés du domaine de la santé et des services sociaux

(alors que les tribunaux et réseaux de santé sont engorgés pas les conséquences sociales)

Si au Canada  on avait à cœur la santé des gens et des jeunes, la légalisation ne serait pas la priorité. On commencerait par informer et alerter. Avec 1 cas de dépendance sur 10 consommateurs (UK, 2011 donc probablement semblable en Occident pour la même année), le cannabis doit être considéré comme un problème social et non comme une drogue conviviale.

lundi 24 avril 2017

Cannabis: un médecin clinicien dénonce l'illogisme du projet de loi canadien

OPINION LÉGALISATION DU CANNABIS
«CE DONT NOUS, MÉDECINS CLINICIENS, NE SOMMES PAS IGNORANTS»

Un  médecin clinicien dénonce ouvertement la légalisation du Cannabis du projet de loi des Libéraux du Canada.




Enfin, un médecin dénonce la légalisation du cannabis proposée dans le dépôt du projet de loi du Premier ministre Libéral du Canada, Justin Trudeau. Ceci, sans détour et sans crainte d'être taxé d'extrême-droite.

Côté santé, on entend parfois parler de risques accrus chez les jeunes de développer une psychose mais il y a beaucoup plus d'impact chez les consommateurs, selon le Dr Chiasson (citation tirée de La Presse+).
.

«Le cannabis est un psychotrope qui agit sur le système nerveux central et qui peut donc altérer la cognition, les fonctions psychomotrices et peut donner des effets psychiatriques et des idéations psychotiques aiguës, exacerber l’anxiété, déclencher des paniques, exacerber la dépression et fragiliser les gens porteurs d’une maladie affective bipolaire. Cette consommation de cannabis est souvent accompagnée d’un syndrome amotivationnel» (source: OPINION du Dr Jean-Pierre Chiasson, La PRESSE+, Édition du 23 avril 2017, section DÉBATS).

Vous avez bien lu: les gens qui consomment de la mari ou du haschisch pour se calmer, gagneraient à s'informer.

À LIRE le texte complet dans l'article partagé depuis La Presse+


dimanche 16 avril 2017

Enseignement privé au Québec: partenariat public-privé et libre choix

L'enseignement privé au Québec est un Partenariat public-privé (PPP) qui fonctionne, parce qu'il réduit réellement les dépenses du Gouvernement en éducation au primaire et au secondaire. C'est aussi une rare occasion de libre choix face aux services de l'État.


Il faut dénoncer ces mensonges concernant le privé qui, prétend-t-on faussement dans la gauche québécoise, coûterait cher à l'État Québécois. En fait, chaque élève du primaire et du secondaire inscrit au privé constitue de l'argent neuf investi dans le système d'éducation du Québec par les familles ou répondants qui continuent, par ailleurs, de payer leurs taxes et impôts.


Pour en finir avec le mythe du privé qui «coûte cher à l'État» au Québec


Ce n'est pas 60% du privé qui est subventionné par l'État québécois ou plus précisément par les taxes et impôts des contribuables. Selon les chiffres du Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (1), c'est 40,7% (40,6 + 0,1% en 2013-2014), subsides en baisse comparativement au rapport précédent (42,2 % en 2012-2013).

Écrivez-le 100 fois au tableau. Les chiffres du Gouvernement sont dans leurs «Indicateurs de gestion - Établissements d'enseignement privés» (2013-2014, voir le rapport PDF 2016). Selon les chiffres de la Fédération des établissements d'enseignement privés (FEEP), c'est inférieur à 40%. Mais concédons un «gros» 41% (l'arrondi de 40,7%).

-  Un élève au PUBLIC coûte 100% pris sur nos taxes et impôts au Québec
-  Un élève au PRIVÉ coûte 41% pris sur nos taxes et impôts au Québec (2013-2014)
Écrire 100 fois


Pourquoi cette différence avec le 60% véhiculé dans les médias?


Le 60% fréquemment véhiculé par les médias et adversaires du privé subventionné CONCERNE

 

vendredi 14 avril 2017

Le PLC dépose son projet de loi pro-marijuana juste à temps pour Pâques 2017

Un slogan avec ça? HUMOUR en Canada : Dépôt du projet de loi Libéral pro-marijuana du PM @JustinTrudeau cette semaine. 



Le PM Justin Trudeau portait-il une feuille de mari à la boutonnière? En tout cas, le projet est dans la brume; peu de gens le comprennent (politiques et journalistes inclus).

Pourquoi pas un slogan pour la promotion du joint, par exemple pour une campagne de la SAQ (1) :



« Justin par semaine »... 


Crédits image : logo du Parti Libéral du Canada, modifié (caricatural) pour le débat par Ya Pas De PRESSE


Tout un cadeau avant le long weekend de Pâques 2017 pour les citoyens cannabiens, euh... Les Canadiens (j'en suis)

CARICATURE : Le Parti Libéral du Canada et le Premier ministre Justin Trudeau ont déposé le projet de loi pro-marijuana ou mari (ne pas confondre avec Marie). Légalisation ou dépénalisation du cannabis (et logiquement du haschisch), Pâques 2017


-- «Pas trippante cette journée...»
-- «Et il a refusé une poffe!»



Les premiers ministres des provinces auraient dû «allumer» avant...️


Sauf que 

  • les provinces se réveillent et réalisent qu'elles devront gérer le contrôle à divers niveaux et payer pour les coûts sociaux comme la formation des policiers, policiers-patrouilleurs et intervenants sociaux, des juristes, frais de cours (poursuite devant les tribunaux) assumer  les problèmes de santé et d'accidents routiers; au Québec, système no-fault et compensation lors des blessures et décès routiers.
  • Les entreprises elles, auront à gérer de la perte de productivité
  • Il ne faudra pas s'attendre à moins de décrochage scolaire face à ce que les jeunes vont comprendre comme une acceptation sociale. On récolte ce qu'on mérite.



On va au moins «sauver les meubles»



  • La vente de cigarettes (tabac) demeurera interdite aux mineurs, comme le cannabis.
  • Dans les écoles du Québec, le chocolat au lait, les arachides, les boissons gazeuses et les croustilles demeureront interdits. Ouf! On a au moins sauvé ça.
  • Et des groupes de pression s'activent à faire retirer les jouets de promo de la restauration rapide de McDonalds. 

On est vraiment hot au Canada!



Crédits image : YaPasDePRESSE



Plus sérieusement, souvenez-vous de l'argument phare depuis 2015: Retirer la distribution et le contrôle des mains du monde criminel 


La faille ? Les jeunes d'âge mineur que le PLC prétend protéger demeureront les cibles idéales du marché interlope, justement parce qu'ils sont mineurs et qu'il est interdit de leur en vendre ou donner pour des raisons de santé et sécurité publique. Il est encore temps de voter contre le projet de loi pour les députés et les sénateurs. Visiblement, quelqu'un quelque part a sponsorisé cette comédie de déclin. 
  
Crédits image : Chronique de Yannick Lemay,  Journal de Québec, Vendredi 14 avril 2017 http://www.journaldequebec.com/2017/04/14/la-caricature-dygreck 

Les Brigandes - Cannabisation nationale



_____________

1.     Société des alcools du Québec: une Société d'État et un potentiel distributeur au Québec.

dimanche 9 avril 2017

Dossier - 50 nuances de Fake news

Qui a l'autorité de déterminer ce qui est ou pas une fausse nouvelle (couramment marquée par le code #FAKENEWS)? Une opinion ou même une nouvelle avec laquelle un grand média est en désaccord en fait-elle une fausse nouvelle? Une information erronée reprise par erreur sur un blogue, en fait-elle un vecteur de communication et d'opinion malhonnête? Si oui, applique-t-on la même règle du milieu médiatique pour un grand média traditionnel?

(dernières modifications : 12 avril 2017, 14 mai 2017, 15 mai 2017, 31 mai 2017, 17 juin 2017, 29 juin 2017, 13 octobre 2017, 5 nov. 2017)


L'Exemple d'une rencontre suspecte en pleine enquête du FBI visant Hillary Clinton en 2016, visant les serveurs illégaux

En pleine année électorale 2016,

  • quelques jours avant la conclusion d'une enquête criminelle impliquant la candidate Démocrate, Hillary Clinton concernant l'usage de serveurs illégaux
  • et à quelques heures de la sortie du rapport d'enquête sur l'attaque de Benghazi impliquant Madame Clinton en tant que Secrétaire d'État en poste jusqu'en 2013 et l'administration Obama,
la ministre de la Justice (General Attorney) Loretta Lynch rencontre l'ex-président Bill Clinton (époux d'Hillary) sur le tarmac d'un aéroport (Phoenix Sky Harbor International Airport). Ils ont un échange privé de 40 minutes, le 27 juin 2016. Évidemment, tout indiquerait que c'était une audition obtenue auprès de la représentante de la Justice aux États-Unis qui aurait dû rester secrète. Une fois l'information sortie publiquement, les médias pour la plupart acceptaient les explications de Madame Lynch; à savoir qu'il s'agissait d'une rencontre fortuite de quelques minutes durant laquelle ils auraient eu une simple conversation sur la famille et la vie en général. Je sais, il faut être naïfs ou complices... Mais plus au centre et à droite dans l'opinion publique, on n'entendait pas à rire, tellement l'affaire était grosse, y voyant une presque certaine interférence (tentative d'influencer) dans le processus judiciaire avancé, à quelques jours du rapport. J'ai trouvé une caricature illustrant le sujet, que j'ai traduite (voir sa source dans le tweet plus bas).





Traduction:
Image trouvée dans un tweet du 3 mai 2017 sur le compte : twitter.com/MFS001
https://twitter.com/MFS001/status/859956256559247362


Le problème n'est pas d'avoir des opinions et des convictions. C'est de faire croire que l'on n'en a pas. Dans les faits, les grands médias aussi, ou du moins leurs journalistes, composent et recomposent l'information.

Dans le concept du terrorisme, en dehors de la maladie mentale évidemment, il n'existe pas ce que l'on désigne par la métaphore du «loup solitaire» selon des sources chez les agents de la Sécurité intérieure aux États-Unis (Homeland). C'est ce qu'a fait ressortir un débat en sous-comité sénatorial aux États-Unis en juin 2016. Malgré cela, les médias nord-américains, le Québec insoumis inclus, reprennent constamment en chœur la thèse de terroristes isolés lors d'attaques réalisées ou contrecarrées par les enquêtes.

Crédits photo : capture image, éditée et modifiée, tirée de Youtube https://youtu.be/Ivj8qVOq9ug


FAKE NEWS (intox), éthique et médias


Une question s'impose, si l'on ferme une page web très fréquentée qui a diffusé des fausses nouvelles sur certains sujets particuliers, fermera-t-on aussi un grand média, lorsque lui aussi diffuse des fausses nouvelles sur certains sujets particuliers ou s'il ne couvre pas des aspects importants de l'information parce que celles-ci vont à l'encontre des préférences (accointances idéologiques) des journalistes? C'est arrivé même à Radio-Canada sur la vente des armes à feu pour les chasseurs, en avril 2016 sur le plateau de Tout le monde en parle à Montréal, dont l'animateur ne s'est pas rétracté, parce que les propos de son invitée et la citation erronée de Guy A. Lepage servaient la cause. Il avait été affirmé et confirmé qu'il était facile de se rendre chez un vendeur et d'acheter légalement une arme à feu sans permis au Québec. Durant les jours qui ont suivi, les revendeurs ont dû refouler plusieurs clients qui se présentaient pour acheter une arme sans attestation attribuée par les autorités.


La photo ci-dessous d'un étalage de vente de munitions au Québec confirme que Tout le monde en parle a fait de la fausse nouvelle (intox) en avril 2016 pour favoriser un point de vue dans le débat sur le registre des armes à feu récréatives (excluant les armes de poing où c'est encore plus encadré). Et nous sommes à rien de moins qu'à ICI Radio-Canada (radio, TV, web) une société d'État fédérale subventionnée à haut niveau.

Crédits photo : YaPasDePRESSE, avril 2016.


Ci-dessous, deux prises de vues d'angles différents de la construction de l'image de couple de Emmanuel Macron durant la course présidentielle Française. De la pure mise en scène journalistique digne d'une info-publicité. Alors, on ferme, ou on ne ferme pas les médias?




Traitement politiquement filtré ou censuré de l'actualité : si le web comme nous le connaissons en 2017 avait existé au temps de l'assassinat de JFK

 

John F. Kennedy, dans la voiture du défilé, à Dallas quelques instants avant la fusillade, derrière le Gouverneur Connally.


Si le web actuel avait existé dans les années '60, les géants du web comme Youtube, Blogspot (Google), Facebook et Twitter auraient sanctionné (pénalisé au classement) les blogues soutenant la thèse du complot dans le cas du meurtre du président John F. Kennedy et les articles la reprenant  sur la base du film de Zapruder auraient été étiquetés dans la catégories de «fake news» (intox). La thèse de l'existence d'un complot en vue de l'assassinat aurait été attaquée par les «facts checkers» des grands médias se basant sur la sélection effectuée par la Commission Warren et non sur ce qu'elle a pu laisser de côté. La commission Warren (1964) est pourtant contredite par le procureur Jim Garrisson (1967), district attorney et par les conclusions du Comité de la Chambre des représentants sur les assassinats (House Select Committee on Assassinations ), concluant à un deuxième tireur non identifié (1979) et à une probable conspiration

Une histoire un peu semblable de raccourcis ou de choix des angles fondés sur des présupposés semble se répéter en regardant comment est traitée l'information entourant l'assassinat de Seth Rich, lien probable de Wikileaks durant la campagne présidentielle U.S. de 2016.



JFK Assassination Records / House Select Committee on Assassinations Report p.97 https://www.archives.gov/research/jfk/select-committee-report/part-1c.html






Au Québec et ailleurs, Les médias et la mémoire populaire ont peu retenu cette révision pourtant majeure du dossier d'enquête. 


1.B. Scientific Acoustical Evidence Establishes a High Probability That Two Gunmen Fired at President John F. Kennedy; Other Scientific Evidence does not Preclude the Possibility of Two Gunmen Firing at the President; Scientific Evidence Negates Some Specific Conspiracy Allegations (JFK Assassination Records, National Archives

1.C. The committee believes, on the basis of the evidence available to it, that President John F. Kennedy was probably assassinated as a result of a conspiracy. The committee was unable to identify the other gunmen or the extent of the conspiracy (JFK Assassination Records, National Archives


Couvrir l'ingérence politique dans les enquêtes contre le terrorisme : proximité inquiétante entre les politiques et le silence média: les manipulations mises au jour mais non reprises par les médias mainstream 


Philip B. Haney - agent retraité de la Customs and Border Protection, Department of Homeland Security. Le sonneur d'alerte (whistleblower) du Département de la Sécurité intérieure montre le logo de l' Assembly of Muslim Jurists of America qui fait activement la promotion de la charia en vue de son application et implantation aux États-Unis.

Aux États-Unis, en pleine année de présidentielle, une audition (la même année, le 28 juin 2016) devant un sous-comité sénatorial, impliquant les années Démocrates sous l'Administration Obama aurait dû faire la une des grands médias. De 2008 à 2016, il n'était plus permis dans les rapports et notes d'enquêtes, d'établir un lien entre terrorisme et islam politique. On y entendait aussi des informations importantes sur le lien entre certains organismes dont la mission est de promouvoir l'implantation de la charia dans le monde. Mais le plus marquant demeure que sous l'Administration Obama:

  • des individus sous surveillance et sous enquête on participé à la mise à jour de la politique sur la lutte au terrorisme

  • des documents (ex. rapports et notes d'enquête) étaient littéralement édités pour être purgés des références à l'islamisme y étant faites expressément.
Silence média étonnant, alors que fort heureusement les échanges au sein du sous-comité sénatorial du 28 juin 2016 (ou certains témoignages) étaient diffusés en direct par un média de droite. La gauche médiatique est-elle si pure qu'elle le prétend?


À LIRE sur ce sujet de l'interférence politique: Services secrets, contre-terrorisme et interférence politique aux États-Unis de 2008 à 2016
Contre-terrorisme, sécurité intérieure et censure politique sous l'administration Obama. Informations tirées de la sous-commission sénatoriale Debate On Radical Islam And Terrorism, 28 juin 2016 (1). Parce qu'il faut que ce soit dit, quand les services secrets et le contre-terrorisme sont muselés par le pouvoir politique.

Côté lumineux et côté sombre des algorithmes de recherche des géants du web...


L'image ci-dessous montre un extrait de statistiques de pages vues sur le blogue YaPasDePRESSE suite à ce qui semble un changement des algorithmes de recherche survenu entre le 3 et le 4 avril 2017. Je suis un habitué des corrections négatives, dès que mon blogue connaît une nouvelle poussée de croissance significative (ex. quand il triple ou quadruple les visites sur plusieurs jours). 

Extrait de statistiques de pages vues sur le blogue YaPasDePRESSE avant et après ce qui semble un changement des algorithmes de recherche durant la transition du 3 au 4 avril 2017 (source : YaPasDePresse.blogspot.ca).

Les algorithmes de recherche peuvent être utiles en ce qu'ils affinent une recherche, par exemple ils peuvent:
  • privilégier en premier les sites de la région d'un client qui cherche une entreprise
  • privilégier les sites qui achètent du positionnement (ce qui a aussi un aspect négatif vs la philosophie de base du web à l'origine = laisser le public décider).
  • faire sortir les plus récentes publications sur une recherche par mots clés
  • favoriser le contenu original, autrement dit qui n'est pas qu'une reprise des articles des médias ou autres  sites 
  • donner avantage aux publications ne contenant pas de très longs textes
  • etc.
Cependant, qu'on confine un blogue canadien à un auditoire du Canada va contre l'esprit même de l'Internet. C'est une censure de manière détournée. Faut-il rappeler que www signifie World Wide Web? (toile mondiale). C'est le plus grand symbole de l'ouverture sur les idées du Monde entier. Nous devons nous opposer totalement à être, à répétition, confiné à une région. Par exemple, chaque fois que les visites depuis l'étranger explosent sur mon blogue, je ne peux éviter la pénalisation; chaque fois que mes publications rayonnent comme celle-ci sur l'ingérence politique (censure des mots) dans la lutte au terrorisme, publié le 2 avril 2017.


Et du fait que les algorithmes de recherche et de classement peuvent favoriser certaines caractéristiques, ils peuvent aussi induire un biais et une censure indirecte (ou directe et intentionnelle) en pénalisant les sites présentant certains attributs ciblés. On peut penser par exemple aux désavantages ou pénalités pour les sites ou canaux
  • qui n'ont pas une base de centaines de milliers d'abonnés
  • non commerciaux ou n'achetant pas de positionnement sur Google, par exemple
  • offrant des opinions ou publications plus conservatrices politiques, économiques (ex. sceptiques face aux politiques globalistes) ou sociales (ex. luttant contre l'islam radical)
  • présentant une attitude critique envers l'islam radical et la charia politique
  • présentant des essais ou des articles ou réflexions de fond, donc volontairement plus longs (ex. courts essais sociopolitiques)
  • non retenus par l'algorithme pour une recherche en français originant d'un serveur d'une autre région du monde (par exemple, recherche depuis un serveur en France)
  • manifestant une opposition au globalisme qui vise à retirer l'autonomie et l'autorité morale aux gouvernements nationaux et par la bande, à leurs électeurs
  • etc.

Autrement dit, entre algorithmes et manipulation, il n'y a pas de limite définie


Chaque limite pourrait être sujette a un débat quasi-infini où la solution peut être très temporelle car sujette à la saveur du mois.  Surtout avec des valeurs cotées en bourse dans le contexte de nos sociétés occidentales postmodernes relativistes.

Se servir des contributeurs gratuits du web


Une grande plateforme, comme les grands réseaux sociaux, a besoin de la contribution des producteurs ou auteurs volontaires (non rémunérés) pour se bâtir un important membership se comptant en plusieurs millions de membres. Les sites corporatifs et commerciaux ne suffiraient pas. Ceci leur confère une valeur de revente ou une valeur en bourse. Mais en même temps, le réseau social peut vouloir restreindre les contenus à l'encontre des positions idéologiques les plus en demande ou en croissance, particulièrement en matière de sociopolitique. Les manipulations quasi-illimitées des algorithmes de recherche peuvent donc les plomber pour limiter leur influence, sans les annihiler (membership oblige!). Si Trump avait choisi d'utiliser Facebook plutôt que Twitter des mois avant 2016, il aurait été pénalisé à répétition pour ses idées, à moins d'acheter du positionnement. De la même manière, sont aussi pénalisés pour des raisons différentes, les contributeurs de contenus gratuits de tendance plus conservatrice dans les démocraties occidentales, où de plus en plus souvent, les juges réécrivent les lois, plutôt que de les appliquer.


Se servir de la Science 


Si l'habit ne fait pas le moine, le sarrau de laboratoire et l'utilisation du vocabulaire type ne font pas le scientifique. Alors que la science peut servir d'argument pour censurer certains blogueurs ou publications alternatives (articles, vidéo, multimédia), cette même science est aussi malmenée dans le processus comme on le voit depuis quelques années. Que faire face à la dénaturation de la méthode scientifique?

Rétrovirus du VIH

Sciences avec un «s» et politiques : les points de vue scientifiques minoritaires


On doit inévitablement envisager de ne plus aborder l'approche de la Science comme une entité uniforme et bien définie avec une éthique précise. Il faut y discerner des sciences variables, tant la première est malmenée pour structurer la pensée, par exemple, pour changer un comportement alimentaire en fonction d'une philosophie. Un cofondateur de Greenpeace explique pourquoi il a quitté le mouvement devenu trop politisé et sous-pourvu en vrais scientifiques, après y avoir été activiste convaincu (vidéo en anglais ici).

On a aussi découvert que des mouvements environnementalistes sont subventionnés par des grandes corporations en compétition avec le Canada, par exemple, pour financer indirectement la promotion du saumon américain de l'Alaska, ou du pétrole américain, et bloquer les produits canadiens. C'est ce qu'on appelle le «démarketing» (mon article de 2012 résume).

En 2014, dans la foulée du débat sur le réchauffement planétaire d'origine anthropique (déclenchement par l'activité humaines alors que le climat a toujours varié dans le temps), la BBC annonçait fièrement qu'elle ne diffusera plus les points de vue scientifiques minoritaires. J'ai écrit tout un dossier à ce sujet (2), sur les conséquences prévisibles voire dangereuses, touchant par exemple à la santé publique, par une censure malhonnête qui ne sert qu'à protéger une idéologie en tuant tout débat.


Autres nuances de fausses nouvelles (FAKE NEWSou manipulations volontaires, incluant le silence-nouvelle OU la non-couverture stratégique ou idéologique

  • Lorsqu'un média "mainstream" donne la moitié de l'information, est-ce une vraie nouvelle? Est-ce une information valable?
  • Lorsque dans ses articles courants, un média dit pour quel candidat voter aux élections nationales (président, premier ministre), comme on l'a vu aux États-Unis en 2016, est-on toujours dans la sphère de l'information, ou de la partisanerie?
  • Lorsqu'un média fait de la sélection abusive d'information (ex. couvrir une manif de 80 individus et ne pas couvrir une de de 2500 personnes), n'est-ce pas de la désinformation, que de ne pas parler de la principale qui représente un courant moins populaire dans la gauche? 
  • Quand une majorité de journalistes du Québec sont de même tendance (ex. de gauche), peut-on encore parler de neutralité médiatique?

Un article de Julie Miville Dechêne souvent repris, est disparu depuis des archives du site de l'association des journalistes. L'ex-Ombudsman de la SRC (Radio-Canada francophone du Québec, 2007-2011) Julie MIVILLE-DECHÊNE avait écrit ceci, dans le cadre d'une réflexion sur la profession, suscitée par les journalistes québécois en mai 2009:

«Ces Québécois « de souche » ont surtout étudié les sciences humaines et ont été contestataires dans la mouvance nationaliste et/ou de gauche. Souvent, leur façon de voir le monde comporte, par exemple, les éléments suivants : préjugés favorables envers les syndicats, antiaméricanisme, anticléricalisme, etc. [...] Remarquez que ce phénomène du « trop petit nombre » ne touche pas la classe journalistique plus que les autres. La preuve nous en est donnée chaque jour par les médias lorsque nous écoutons les experts sollicités pour nous éclairer. Les mêmes têtes reviennent.» (3)

Erreurs non corrigées et professionnalisme


Quand des erreurs relevées par un média ne sont pas corrigées et continuent d'être véhiculées, on ne peut faire qu'un constat: l'information n'est souvent que relayée des agences de presse sans recherches approfondies par les médias qui les reprennent. Par exemple, lors de la révolution égyptienne qui a mené à l'élection du président Morsi, des médias aussi importants que ICI Radio-Canada étaient présents et célébraient plus de libertés pour le peuple.

  • Mais il fallait une radio privée de Québec pour diffuser la traduction de psaumes antisémites scandés en arabe dans la foule. 
  • Il fallait des réseaux sociaux dits de droite, pour dénoncer les viols collectifs commis sur des femmes en pleine manifestation; actes de prédation sexuelle entourés d'une haie de complices. 

La suite a révélé que les Frères Musulmans (islamistes pro-implantation d'une constitution établissant une charia stricte jusque dans les fondements de la constitution en préparation) étaient les véritables bénéficiaires de la révolution et non plus de libertés pour le peuple. Voir des extraits du projet de constitution ici, avorté par le renversement du nouveau président Morsi, pro-charia sunnite (mon article du 30 juin 2013).

Les erreurs non corrigées ne sont-elles pas la démonstration que les médias professionnels ne font pas bien leur boulot?

Le jeune Aylan Shenu, encore appelé à tort, Aylan Kurdi plusieurs mois plus tard. 


L'exemple de la photo montre le jeune Aylan Shenu (Aylan Kurdi selon les mass media) qui a fait le tour des médias et réseaux sociaux du monde et dont le nom de famille était en réalité Shenu; un fait noté dès le début par Libération, mais non corrigé dans la majorité des médias à ce jour. Un seul mot: superficialité (donc non-professionnalisme).

Extrait du journal Liberation.fr, le 3 septembre 2015. Comme quoi, l'erreur a été observée très tôt dans l'affaire d'Aylan. Mais la machine médiatique était partie...

Le non-discernement des enjeux réels en un domaine majeur comme les révolutions récentes du «Printemps arabe»


Le non-discernement des enjeux réels en un domaine majeur comme les révolutions récentes dans le monde arabomusulman (Printemps arabe) ne démontrent-elles pas que les médias professionnels peuvent faire preuve d'une grande superficialité, voire de prise de position propagandiste ou au mieux négligente, dans la présentation des certains «faits»? On la vu dans les lectures tronquées à répétition:

  • en Égypte
  • en Éthiopie
  • avec le drame de l'exploitation sexuelle de plusieurs centaines de jeunes filles par des gangs ethniques en Grande-Bretagne, au su des autorités; un fait attesté tardivement par plusieurs médias en Europe en août 2014 avec des articles documentés (ex. John O'sullivan dans NationalReview.com, 29 août 2014), dont The Independant (4); presque rien au Québec (mon exposé: Rotherham AU MOINS 1400 FILLES de 11 à 16 ans, VICTIMES DE GANGS PAKISTANAIS musulmans, scandale sorti au grand jour en août 2014). 
  • Lenteurs des médias «mainstream» avant d'admettre le drame de la Syrie et ensuite le manque de soutien pour l'accueil des vraies minorités chrétiennes et autres, pour ensuite favoriser la majorité moins en danger, plutôt que les personnes les plus menacées dans cette partie du monde (non-musulmans, athées, journalistes féministes, etc.).

Et ils osent réclamer une forme d'exclusivité, ou la primauté du web, pour la nouvelle...

«Fact-checking»: Que penser de grands médias qui se couvrent en citant les grands médias pour déterminer les #FAKENEWS ?


Le «Fact-checking» OU la validation des faits n'est pas une vertu et n'est pas soustrait à la partisanerie politique. Par exemple, si un premier-ministre canadien ou du Québec fait pleuvoir les promesses de plusieurs milliards de dollars en dépenses post-électorales (retour au déficit budgétaire annuel) qui iront dans la colonne de la dette pour la prochaine génération, la validation des faits comptera  au pourcentage des «promesses tenues» l'endettement et le retour aux déficits annuels.

Mais surtout, le principe du «Fact-checking» par les médias mainstream, c'est comme un médecin ou un expert-comptable qui auditionne son collègue et qui dans certains cas s'examine lui-même, par exemple, la chronique du média qui s'auto-valide et qui est en fait de l'auto-défense.

Si c'est ce qu'ont trouvé de mieux les médias traditionnels pour survivre au début du millénaire, ils font fausse route.  Comme le croient plusieurs blogueurs ou canaux non traditionnels, celui qui vit de l'information politiquement correcte périra de la même manière (ex. perte de confiance et chute des abonnements). Trois Américains sur quatre considéraient en 2016 que les médias prennent position dans la diffusion d'une nouvelle (information) politique ou sociale selon un sondage mené par Pew Research (12 janvier au 8 février 2016). Autrement dit, les sondés considèrent que la grande majorité des journalistes teintent (filtrent) l'angle d'interprétation, ne séparant plus les faits des opinions.
https://twitter.com/pewjournalism/status/819327531383824384



Env. 80% de la presse écrite (imprimée et web) prenait position ouvertement contre Trump ou en faveur d'un autre candidat lors de la course américaine de 2016. Voir à ce sujet la compilation sur le site les-crises.fr du 14 nov. 2016.

Mon constat de ladite compilation à ce sujet :
Si l'on cumule les journaux qui recommandaient de voter pour Hillary Clinton ou de ne pas voter pour Donald Trump, nous avons 77%. Ce pourcentage s'élèvent à 83% si on ajoute la recommandation de voter pour un autre candidat.

Le talon d'Achile médiatique = le financement


La force des géants des réseaux sociaux qui ont grand besoin de financement pour leur rayonnement constitue aussi leur faiblesse. Une mauvaise réputation (ex. accusation par les grands médias) peut entraîner la chute de leur valeur en bourse (ex. pour Google et Youtube, Facebook, ...).

Ci-dessous, les baisses de revenus sur un canal Youtube de droite, suite à une pénalité en fonction du contenu de la droite politique.



Mon blogue personnel, pourtant moins agressif et moins connu et non sponserisé a quand même semble-t-il connu la même pénalité de classement durant la même période, en raison des algorithmes ou de filtres particuliers sur les réseaux. Le graphique ci-dessous montre la rupture soudaine entre les 3 et 4 avril 2017 qui a ramené mon blogue aux premières semaines suivant sa création.


Mon blogue est surtout composé d'opinions et d'essais (mini-essais), et je cite mes sources lors de mes analyses. Je ne peux donc pas logiquement être accusé de n'ajouter aucune valeur à l'information, puisque soit je fais de l'opinion ou de l'analyse sociopolitique.

Il est probable que l'internet libre et du peuple alimenté par des contributeurs bénévoles pour le peuple, relève d'un rêve qui a atteint son apogée et est déjà sur son déclin, du moins en politique. En jeu : des milliards et le pouvoir économique mondial (globalisme politique, centralisation économique, positionnement de l'idéologie politique dominante) et à moins d'un changement d'approche,  les démocraties ne seront que le choix d'une figure sans pouvoirs réels, dirigée par des non élus mis en réseau. 




LIRE AUSSI:

CNN échappe à une menace de poursuite de 100 millions$ après des excuses publiques

28 JUIN 2017

L'élection U.S. 2016 nous a appris une chose ou deux sur la nouvelle démocratie

25 NOV. 2016


Essai - Idéologies et guerre des images: les médias ont-ils créé un monstre?
10 SEPT 2015


Grande-Bretagne: les autorités ont couvert des crimes au nom de la rectitude politique

Il a osé questionner des aspects de l'islam
31 AOÛT 2014


Censure d'un cinéaste de la gauche américaine

5 MAI 2012


______________
1.     Services secrets, contre-terrorisme et interférence politique aux États-Unis de 2008 à 2016
Contre-terrorisme, sécurité intérieure et censure politique sous l'administration Obama. Informations tirées de la sous-commission sénatoriale Debate On Radical Islam And Terrorism, 28 juin 2016

2.     La BBC et sa guerre à la fausse science: Un enjeu média-éthique majeur
NOTE : Quand une philosophie s'improvise comme science: l'exemple de l'idéologie du genre (théorie du genre)

Parlons science avec un exemple concret. Le genre sexué humain (mâle, femelle ou homme, femme) est scientifiquement parlant, déterminé par les chromosomes X et Y. C'est l'exception ou encore une anomalie qui vont faire qu'une personne va contester son identité «genrée». Mais il y a des pressions croissantes relevant davantage de la philosophie que de faits scientifiques, pour maintenant en faire une règle à l'autre extrémité: le sexe d'un individu (le genre) ne serait plus déterminé par les chromosomes X et Y.  En réalité, l'approche confond préférences sexuelles ou choix sexuels et genre.

Crédits image: André-Philippe CÔTÉ, 19 mai 2016 https://www.facebook.com/AndrePcote/


C'est pourtant aussi non-scientifique que de dire que tout le monde peut être une personne de petite taille.


Image trouvée sur Twitter, compte Photos Histoire@PhotosHistos, 31 janvier 2017 

Mais si une idéologie ou une pseudo-science réussit à s'imposer socialement, les algorithmes de recherche et de classement (manipulation des résultats et des popularités des auteurs et canaux) suivront. Ça, ce n'est pas l'approche scientifique. Au temps de l'apogée de l'esclavagisme, les grands médias auraient justifié cette idéologie, sur la base de leur comportement d'alors. Nous ne sommes donc pas supérieurs à eux. C'est ici que l'on atteint la limite du web libre. Ce n'est plus une réalité ou la vérité qui importe, mais son poids.  


3.     Julie MIVILLE-DECHÊNE. Pour un engagement sérieux à l’égard de la diversité dans les grands médias. 10 chantiers pour l'info - On veut des voix, magazine Le Trente, Vol. 33, numéro 5, mai 2009.Aussi trouvé sur :  http://www.fpjq.org/10-chantiers-pour-linfo-on-veut-des-voix/
(page consultée le 4 août 2014)


4.  

Comment les médias de la Grande-Bretagne pourraient-ils prétendre avoir fait leur travail, considérant un abus qui dure et qui est toléré au su de plusieurs intervenants sociaux et des autorités depuis plus d'une décennie ?!!! Impossible que de l'information n'ait pas coulé jusqu'aux journalistes. 1400 mineurs abusés et agressés, ce n'est pas 3, ou 10 ou 100! Ça fait un potentiel énorme de parents alertés qui font des signalements à la police.  Et c'est sans compter les jeunes victimes de 16 ans et plus ! Il n'est pas exclu, face à ce très troublant silence, que des personnes influentes parmi l'élite aient profité de ce commerce criminel. La peur pour les intervenants de perdre leur emploi pour accusations de racisme ne peut pas expliquer le silence des médias sur une si longue période et avec autant de victimes. Ce scandale a eu très peu d'écho au Québec.

dimanche 2 avril 2017

Lutte au terrorisme et interférence politique aux États-Unis

Témoignage de Philipe Haney, lanceur d'alerte (whistleblower), ex-officier du Département de la sécurité intérieure des États-Unis en sous-commission sénatoriale. Contre-terrorisme, sécurité intérieure et censure politique. Informations tirées de la sous-commission sénatoriale Debate On Radical Islam And Terrorism, 28 juin 2016 (1).  


NOTE IMPORTANTE AJOUTÉE le 20 juin 2020 : Philipe HANEY, lanceur d'alerte et membre fondateur du Department of Homeland Security (Département de la Sécurité intérieure), a été assassiné le 21 février 2020. Le meurtre n'était pas résolu au moment d'ajouter la présente note. Il dénonçait en 2016 (moment où j'ai publié cet article) l'implication de l'administration alors en poste, avant l'élection, pour avoir aidé des branches terroristes islamistes à infiltrer le gouvernement américain et à agir comme conseillers en vue d'influencer directement la mise à jour de la politique du contre-terrorisme et de la Sécurité intérieure.


Il faut que ce soit dit, quand les services secrets et le contre-terrorisme sont muselés par le pouvoir politique. 

Je n'en pouvais plus d'attendre que les médias du Québec parlent de ces manipulations... J'attends toujours. En pleine course présidentielle américaine de 2016, ces informations auraient dû faire les nouvelles internationales durant plusieurs jours. Des sympathisants affiliés à des groupes terroristes sous enquête auraient participé à la mise à jour et à l'élaboration de la politique américaine sur la sécurité du pays et sur le contre-terrorisme et ceci, au su de la Sécurité intérieure aux États-Unis. C'est le témoignage de l'un de ses officiers, lanceur d'alerte, déposant devant un comité sénatorial en juin 2016.
  • Une directive interdisant à la Sécurité intérieure de référer aux termes «djihad», «Oumma» (la restauration contemporaine de la domination de l'islam politique avec une visée mondiale) et «charia» sans autorisation au cas par cas, a été émise et a servi lors de la mise à jour des lois pour la sécurité nationale, le contre-terrorisme, etc. 
  • Plus encore, selon le témoignage d'un ex-officier du Homeland Security Department (et non «une source» fictive invérifiable d'un média mainstream politisé), des individus associés à des groupes servant de façade aux Frères musulmans (groupe actif dans le terrorisme) ont contribué en 2010, à la mise à jour de la politique de sécurité nationale des États-Unis. Rien de moins.

Extrait du témoignage de Philip B. Haney , sonneur d'alerte (Whistleblower), ex-officier du Département de la sécurité intérieure (Former Customs and Borders Protection Officer - Homeland Security Department)

- Auditionné devant le Sénateur Ted Cruz et la Commission (2), le 28 juin 2016

entre crochets [ ] = note ou traduction alternative ajoutées à la traduction par le blogue YaPasDePRESSE]


DÉBUT DE L'EXTRAIT 
(traduction ici; transcription originale en anglais en fin d'article et sur le site  C-Span.org )

Timeline 00:42:53 «Monsieur le président et membres du Comité, je vous remercie beaucoup de me donner l'occasion de témoigner aujourd'hui. J'aimerais également exprimer ma reconnaissance pour la patience des membres du Comité et du sénateur Coons dans le processus du dépôt de la copie de mon témoignage écrit. Je voudrais commencer par une aide visuelle. Il s'agit du rapport intérimaire du sous-Comité du Conseil consultatif de la Sécurité intérieure contre l'extrémisme violent, pour 2016. Ma collègue y a référé tout à l'heure - suggérant que nous devrions éviter d'utiliser des mots comme Oumma ou djihad ou charia. Je voudrais également vous montrer une autre aide visuelle et c'est ce qui porte le nom du mémorandum Words Matter [les mots sont importants] qui a été publié en Janvier 2008.

00:43:45 «Et mon exposé d'aujourd'hui concerne ce qui s'est passé entre ces deux documents - ces deux documents de 2008 et 2016 servant de pierre de touche [démonstration], parce que c'est pendant cette période de référence que ce que nous connaissons maintenant comme la politique de la lutte contre l'extrémisme violent a pris forme.

00:44:03 «Et une des manifestations de cette politique concerne ce que nous avons entendu dans les médias durant les quelques jours après la fusillade d'Orlando, a savoir que la Procureure générale allait divulguer une transcription modifiée des appels 911 d'Orlando avec le retrait de toute référence au terrorisme islamique.
00:44:24 «C'est un condensé de ce qui s'est passé en coulisses parmi les experts du domaine comme moi-même, qui sommes des officiers assermentés pour protéger notre pays de la menace, à la fois celle de l'extérieur et celle de l'intérieur. 
00:44:40  «Entre ces deux dates, 2008 et 2016, a pris place ce que j'appelle la première grande purge.
00:44:45 «Lorsque j'ai reçu l'ordre du Quartier Général du Department of Homeland Security de "modifier" (un euphémisme), en supprimant toutes les informations y étant reliées sur environ 820 dossiers écrits contenus dans notre système d'application de la loi qui avaient presque exclusivement trait au Réseau des Frères musulmans aux États-Unis, on me demandait de supprimer toutes les références non autorisées au terrorisme et que je n'étais plus autorisé à produire ce qu'ils appelaient les Mémorandums d'information reçus [Memorandums of Information Received] - ce que nous appelons MOIRs.

00:45:19 «Il  n'était plus question pour moi] d'enregistrements textuels, de recherche et de traitement spécial de l'agence. Mais pendant ce temps, des centaines d'actions pour l'application de la loi ont été prises pendant la période de trois ans où ces enregistrements au nombre de 820 et plus [modifiés] étaient encore dans le système d'application de la loi. Exactement au même moment, une réunion inaugurale controversée a eu lieu les 27 et 28 janvier 2010 entre les dirigeants de l' American Muslim et le secrétaire général du Département de la sécurité intérieure, Napolitano, qui a été tenue par le Department of Homeland Security Civil Rights and Civil Liberties (Département de la sécurité intérieure des droits civils et des libertés civiles).

00:45:39 «C'était l'objet d'une controverse parce que plusieurs des participants répondant à l'invitation pour cette conférence unique tenue à [Washington] DC étaient connus pour leur affiliation avec au moins deux groupes [servant] de façade aux Frères musulmans qui venaient juste d'être cités comme co-conspirateurs dans le plus grand procès de terrorisme dans l'histoire des États-Unis, le Holy Land Foundation Trial.

00:46:14 «Aussi, ce printemps-là, au moins six individus avec des appartenances connues aux groupes de façade des Frères musulmans ont été mandatés dans le groupe de travail Contrer l'extrémisme violent (Countering Violent Extremism, CVE), lequel était convoqué sous l'autorité du Conseil consultatif sur la sécurité intérieure (Homeland Security Advisory Council). Je voudrais vous montrer maintenant le logo de la Fraternité musulmane, l'organisation [dite] modérée à laquelle cette administration [administration Obama] a choisi de s'allier.

«De part et d'autre du centre, il est dit "ikhwan al muslimin", qui signifie les Frères musulmans ou la Fraternité musulmane. Et à la base, tiré du Coran 8:60, se trouve l'expression "Way (ph) Ayuda" qui signifie «Préparez-vous à terrifier vos adversaires avec des germes de guerre ou des armes de guerre». C'est la devise des Frères musulmans.

00:46:48 «Au printemps 2010, nous avons atteint un point où un officier du CBP modifiait des emphases de renseignement, c'est-à-dire des points du texte liant des individus aux Frères musulmans, alors que l'administration amenait les mêmes individus à des positions d'influence pour assister dans la création et la mise en oeuvre de notre politique de lutte contre le terrorisme, à la fois sur l'arène domestique et dans l'arène de la politique étrangère, démontrant notre soutien manifeste des Frères musulmans en Egypte, en Libye, en Algérie et en Syrie.

00:47:18 «Avance rapide jusqu'au 30 août 2011, lorsque le procès Tablighi Jamaat sur lequel j’ai travaillé a été approuvé par le Premier conseiller [avocat en chef] du Department of Homeland Security. Et voici l’icône du mouvement Tablighi Jamaat, l’un des plus grands [mouvements] dans le monde, connu hors des États-Unis sous le nom de l' Armée des ténèbres.

00:47:38  «J'ai débuté une affectation TDY [temporary duty], c'est-à-dire un service temporaire au National Targeting Center [NTC] en novembre 2011.
En six mois, nous avions mis en place 1 200 mesures d’application de loi sur le cas que nous avions commencé. Mais en septembre 2012, [est arrivé] ce que j'appellerais la deuxième grande purge, lorsque l'administration a supprimé 67 liens entre ces documents qui avaient des liens directs avec la mosquée de San Bernardino - Dar Al Uloom Al Islamiyah, San Bernardino et le Centre islamique de Fort Pierce en Floride. En d'autres termes, le réseau sur lequel nous avons travaillé au NTC est lié directement aux attaques terroristes que nous avons vues récemment.

00:48:17  «À la fin de ma carrière, je me suis fait retirer mon arme de service, tout accès aux textes a été bloqué et suspendu, et j'ai été tenu à l'isolement durant 11 mois, dans l'attente des conclusions de trois enquêtes simultanées de trois différentes branches du Gouvernement. Au 31 juillet de l'année dernière [2015] je me suis retiré de façon honorable.

00:48:52  «En conclusion, la menace du terrorisme islamique ne provient pas seulement d'un réseau d'organisations armées comme le Hamas et l'EI qui opèrent ailleurs au Moyen-Orient. En fait, des branches du même réseau mondial ont été établies ici en Amérique, et elles opèrent à la vue, en particulier parmi ceux d'entre nous qui ont été chargées de protéger notre pays contre les menaces à la fois étrangères et domestiques [intérieures].

00:49:13 «L'objectif, c'est-à-dire la stratégie du mouvement islamique mondial, est basée sur le C oran 2: 191 à 193, et est en réalité assez simple: établir la loi de la charia partout dans le monde, y compris ici en Amérique.

00:49:23  «Et il existe une organisation aux États-Unis qui fait activement cela. C'est l' Assembly of Muslim Jurists of America [l'assemblée des juristes musulmans d'Amérique].

«De toute évidence, un nom bénin mais en arabe, c'est [citation en langue étrangère], le groupe d'avocats mettant en oeuvre la loi de la charia aux États-Unis, ce qui est contraire à la Constitution.

Timeline 00:49:40  «La menace à laquelle nous sommes confrontés aujourd'hui, qui continue de croître malgré l'aveuglement volontaire de ceux qui insistent pour faire croire au contraire, ne consiste pas en méthodes tactiques d'extrémisme violent, de terrorisme ou même en l'utilisation de termes comme le Jihad. Mais [elle consiste] plutôt [en] l'objectif stratégique islamique historique et universellement reconnu d'appliquer la charia partout dans le monde, afin qu'aucune autre forme de gouvernement, y compris la Constitution des États-Unis, ne puisse s'opposer à son influence sur la vie de ceux qui doivent se soumettre à son autorité, Demi-citoyens de deuxième classe, ou sinon périr».

FIN DE L'EXTRAIT TRADUIT




FIN DE L'EXTRAIT VIDÉO (TRANSCRIPTION en anglais sur le site C-Span.org ainsi que plus bas en fin d'article


L'Étrange silence des grands médias du Québec

Nous n'assistons pas ici au témoignage d'une source anonyme d'un média politisé, mais à celui d'un initié des services secrets des États-Unis, un lanceur d'alerte devant la menace contre la nation et dont les informations sont basées sur des enquêtes, du renseignement, le croisement de données, etc. Mais nos médias irresponsables se sont tus. Pour quelles raisons? Probablement, en partie du moins, pour éviter de nuire à la campagne des Démocrates qui mordaient la poussière contre la montée de Donald J. Trump, le Républicain controversé élu président par la suite. 

Le silence volontaire sur une information majeure touchant à la sécurité est en soit, par nature, équivalent d'une fausse nouvelle volontaire; certainement une tromperie, voire un crime indigne de professionnels.


Je pose la question: 
  • la non-publication d'une information majeure constitue-t-elle du journalisme responsable? 
  • ET en pareil dilemme, ne serait-ce pas plutôt à la population du Québec, à chaque Québécois, de juger et de décider par lui-même, de SA POSITION PERSONNELLE sur le sujet du terrorisme et de la sécurité nationale ?

Cette attitude récurrente de dédain, consistant à ne pas exposer des faits sur divers enjeux, débats et sur le traitement de l'actualité constitue un profond mépris de tous les Québécois, tant politiquement au centre, que de la gauche et de la droite. Alors, quand vous, journalistes, venez faire la morale politique avec vos «valideurs de nouvelles» et que vous êtes des chiens de garde qui ne savez-plus aboyer... Autrement dit vous avez un parti pris, un filtre, dans le traitement des nouvelles ainsi que dans leur validation.

Multi-culturalime OU « mutile-cultures »?


La question se pose tôt ou tard. Dans une nation intégrant de façon saine des gens de diverses cultures, chaque groupe amène son identité et emprunte à la culture environnante, de sorte qu'il en ressort une culture différente, ou du moins différente dans la vie familiale et la vie en société au sein de la nation. Le piège du multi-culturalisme est de porter à confusion et de faire croire que chacun peut s'ajouter à la culture, tout en y vivant de manière fermée (sectaire). Il ne peut qu'en résulter un choc et c'est ce à quoi nous conduit la politique des Libéraux au Canada. Par exemple, les politiques prétendant gérer «islamophobie» et «homophobie» vont révéler de manière de plus en plus flagrante, leurs contradictions, quand on sait le sort des homosexuels dans la charia (loi islamique officielle ou domestique). Autre exemple, au Canada et aux États-Unis, l'interdiction de la polygamie a historiquement forcé des groupes à s'adapter (mormonisme), abandonnant officiellement cette pratique. Mais nous assisterons logiquement inévitablement au mouvement inverse (retour probable en Amérique du Nord et justification de la polygamie). Et plus encore vu les révélations faites plus haut !






_______________
1.     Debate on "Radical Islam" and Terrorism
"A Senate Judiciary Subcommittee on Oversight, Agency Action, Federal Rights and Federal Courts convened a hearing on the use of the term “radical islam” in government documents and combating terrorism strategies".

Traduction Google:
«Un sous-comité judiciaire du Sénat sur la surveillance, l'action de l'Agence, les droits fédéraux et les cours fédérales a convoqué une audience sur l'utilisation de l'expression «islam radical» dans les documents gouvernementaux et la lutte contre les stratégies de terrorisme».

L'enjeu est facile à saisir ici. Si même les organisations et mécanismes appelés à protéger les citoyens ne peuvent nommer les choses et les groupes pour ce qu'ils sont, les enquêtes et les lois votées par les gouvernements en sont directement affectées. Vous pouvez alors vous retrouver avec une administration qui d'une part interdit l' «islamophobie» (néologisme politique) et simultanément interdit aussi de nommer ouvertement le «terrorisme islamiste».


2.     Transcription provenant de C-span.org
Témoignage de Philip B. Haney, sonneur d'alerte (Whistleblower), ex-officier du Département de la sécurité intérieure (Former Customs and Borders Protection Officer - Homeland Security Department)
- Auditionné devant les commissaires et le Sénateur Ted Cruz et la Commission, le 28 juin 2016

(Timeline 00:42:53)
Mr. Chairman and Members of the Committee, thank you very much for an opportunity to testify here today. Also I'd like to express my appreciation for the patience of the members on the Committee and Senator Coons while obtaining the copy of my written testimony. I'd like to start with a visual aid. This is the Homeland Security Advisory Council, Countering Violent Extremism Subcommittee interim report for 2016. My colleague referred to it earlier as -- suggesting that we should refrain from using words like, Ummah or Jihad or Sharia. I would like to also show you another visual aid and this is what is called the Words Matter memo that was published in January of 2008.
And my story today is going to be what happened between these two documents -- these two touch stone documents 2008 and 2016, because it was during that period of time that what we know now as the countering violent extremism policy came to be.
And one of the expressions of that policy is what we heard about in the media in the few days after the Orlando shootings, that Attorney-General Lynch was going to release partial transcript of the Orlando 911 calls with all references to Islamic terrorism removed.
That is condensation of what was actually happening behind the scenes with subject matter experts like myself who are sworn officers to protect our country from threat, both foreign and domestic.

Between these two dates, 2008 and 2016, came what I call the first great purge.
When I was ordered by the Department of Homeland Security Headquarters to modify a euphemism, removing all linking information out of approximately 820 text subject records in our law enforcement system that almost exclusively had to do with Muslim Brotherhood Network here in the United States, I was told to remove all unauthorized references to terrorism, that I was no longer allowed to do what they called Memorandums of Information Received -- what we call MOIRs.
No more text records, no more research, and no more special treatment from the agency. But during that time, hundreds of law enforcement actions had been taken in the three-year period when those 820-plus records were still in the law enforcement system. At exactly the same time, a controversial inaugural meeting took place on January 27th and 28th, 2010 between American Muslim leaders and the Department of Homeland Security Secretary General Napolitano, which was hosted by the Department of Homeland Security Civil Rights and Civil Liberties.
It was controversial because several of the individuals that attended the invitation only conference in DC where known affiliates of at least two of the same Muslim Brotherhood front groups that has just been named as unindicted co-conspirators in the largest terrorism trial in the history of the United States, the Holy Land Foundation Trial.
Also that spring, at least six individuals with known affiliations to the Muslim Brotherhood front groups were appointed to the Countering Violent Extremism, CVE working group which was convened under the authority of the Homeland Security Advisory Council. I would like to show you now the logo of the Muslim Brotherhood, the moderate organization that this administration chose to ally itself with. Across the middle, it says "ikhwan al muslimin," which means the Brothers of the Muslim, or the Muslim Brotherhood. And at the bottom, taken from Quran 8:60 is the word  which means "prepare yourselves to terrify your adversaries with seeds of war or weapons of war." That is the motto of the Muslim Brotherhood.
By the spring of 2010, we have come to a point that a CBP officer was literally moving linking information, meaning the dots on Muslim Brotherhood linked individuals from text while the administration was bringing the very same individuals into positions of influence to help create and implement our counter-terrorism policy both in the domestic arena and in the foreign policy arena as evidence in our overt support of the Muslim Brotherhood in Egypt, Libya, Algeria, and Syria.
Fast-forward to August 30, 2011, when the Tablighi Jamaat court case that I worked on was approved by the Chief Counsel of the Department of Homeland Security. And this is the icon of the Tablighi Jamaat movement, one of the largest in the world outside of the United States is called the Army of Darkness.
I began a TDY assignment, meaning temporary duty at the National Targeting Center in November of 2011. Within six months, we had instituted 1,200 law enforcement actions on the case that we had started. But in Sept of 2012, what I would call the second great purge, when the administration removed 67 linking records out of that case that had direct ties to both to the San Bernardino mosque -- Dar Al Uloom Al Islamiyah, San Bernardino, and the Islamic Center of Fort Pierce down in Florida. In other words, the network that we have worked on at NTC is tied directly to the terrorist attacks that we've seen recently.
At the end of my career, I was relieved of my service weapon, all access to texts was cut off, and suspended, my secret clearance was revoked, and I was sequestered for 11 months while the results of three simultaneous investigations from three different branches of the government were concluded. In July 31 of last year, I retired honorably.
In conclusion, the threat of Islamic terrorism does not just come from a network of armed organization such as Hamas and ISIS who are operating over there somewhere in the Middle East. In fact, branches of the same global network have been established here in America, and they are operating in plain sight, especially among those of us who have been charged with the duty of protecting our country from threats both foreign and domestic.
The goal, meaning the strategy of the global Islamic movement is based on Quran 2:191 through 193, and is actually quite simple -- to establish Sharia law everywhere in the world, including here in America.
And there is an organization in the United States that is actively doing that. It's called the Assembly of Muslim Jurists of America. Clearly a benign-sounding name but in Arabic, it's [foreign language], the group of lawyers implementing Sharia law in the United States which is unconstitutional.
The threat that we face today that continues growing despite the willful blindness of those who insist on pretending otherwise are not the tactical methods of violent extremism, terrorism, or even operative verbs such as Jihad. But rather the historical and universally recognized Islamic strategic goal of implementing Sharia law everywhere in the world so that no other form of government including the United States Constitution is able to oppose its influence over the lives of those who must either submit to its authority, become second-class demi-citizens or perish.