samedi 27 juin 2015

Commentaire sur le billet «On vous tranchera la tête» de Mathieu Bock-Côté

Mon bref commentaire posté dans le contexte du billet de Mathieu Bock-Côté faite dans le contexte des récents attentats de la fin de juin 2015.

 «On vous tranchera la tête», Blogue de Mathieu BOCK-CÔTÉ, Journal de Montréal, 26 JUIN 2015

Mathieu BOCK-CÔTÉ, chroniqueur au Journal de Montréal

Mon commentaire entre guillemets « » avec 1 note ajoutée
«Pour ceux qui ne s'en sont pas encore rendus compte, une guerre non conventionnelle est déclarée depuis longtemps contre l'Occident. Et oubliez les explications de la gauche, car plus les États-Unis se retirent du Proche-Orient selon la volonté d'Obama, plus ils sont eux aussi ciblés. Normal, dans la culture régionale, retraiter n'est pas associé à un acte de sagesse, mais à une faiblesse (un affaiblissement); d'où l'intensité des contre-attaques en divers pays [1]. Je ne dis pas que la guerre est un idéal, au contraire, mais que nous devons cesser d'analyser (de tenter de comprendre) le monde avec notre seule vision culturelle et politique. Ce que trop de journalistes des grands médias et politiciens superficiels font, en mettant la parole dans la bouche des belligérants, via leurs analystes; des points de vue pourtant non partagés pas les intéressés eux-mêmes, qui agissent tout le contraire de la bonne presse.»


[Fin du commentaire]

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1.  Le président des États-Unis, Barack Obama, avait fait le pari dès avant son élection de 2008, qu'en retirant les troupes américaines du Proche-Orient et du Moyen-Orient, la paix (relaxation) avec le monde politico-musulman en découlerait automatiquement, jusqu'en Afrique, en signe de reconnaissance. C'est exactement le contraire. Plus les États-Unis et l'Occident reculent, plus les extrémistes islamistes politiques en profitent pour semer la terreur et jouer la guerre d'usure psychologique. Ce faisant, ils atteignent aussi les économies des pays musulmans pour mieux ensuite les manipuler. Par exemple, la Tunisie et le Caire (Égypte) ont historiquement tiré beaucoup de revenus du tourisme européen, américain et des pays du Commonwealth. Après avoir brièvement frayé avec l'islamisme politique, ces pays tentent de maintenir le retour à un islam politique plus modéré. Ce faisant, ils tombent en disgrâce devant les plus radicaux qui veulent leur faire payer en jetant à terre, l'économie de ces pays. Et en même temps, ces radicaux n'hésitent pas à s'en prendre aux étrangers là où ils sont plus vulnérables.

Ce qui ne manque pas d'étonner, dans les politiques d'Obama, c'est que toute intervention rapide contre l'islamisme politique radical lui répugne, tandis que lorsqu'il est question d'autres pays comme la Russie, il se révèle prompt à provoquer l'escalade verbale et guerrière. Cela arrive étrangement comme le prédisait l'auteur et producteur d'origine indienne, naturalisé américain, Dinesh D'Souza, dans son documentaire Obama's America 2016. D'Souza, ex-conseiller du président Reagan, prédisait une remontée de puissances autres, au rythme du retrait des États-Unis en diverses parties du monde. C'est à partir de l'autobiographie du président Obama, et d'une enquête sur les traces de sa montée et de ses origines (mentors, amis d'université, correspondance écrite avec le père, autres influences politiques et familiales, etc.), qu'il avait pu, dans une forme d'essai documentaire (à partir d'un best seller), proposer un profil des motivations de ce dernier, et des politiques et effets qui devraient logiquement en découler, au terme de deux mandats se concluant en 2016 (film produit avant sa réélection).

vendredi 26 juin 2015

Réaction au billet de Richard MARTINEAU «Mon rêve pour le Québec»

SUR L'ASPECT DU RAPPORT CHRÉTIEN À L'ARGENT. Réaction à la chronique de Richard MARTINEAU faite dans le contexte de la Fête nationale (Fête du Québec aussi parfois encore appelée la Saint-Jean Baptiste célébrée le 24 juin chaque année)

«Mon rêve pour le Québec», OPINIONS RICHARD MARTINEAU, Journal de Montréal, 23 JUIN 2015
Extrait de la section de la chronique 





Mon COMMENTAIRE postée le 26 juin 2015
(décalage de dates dans le contexte de mon rattrapage de lectures de presse)

«Je sais que vous aimez cracher sur le christianisme, mais je ne comprends pas pourquoi vous faites encore semblant que le mépris de l'argent actuel en pleine remontée depuis quelques décennies, proviendrait du «vieux fond catholique». D'abord, je suis franco-protestant et je trouve qu'on en met beaucoup sur le dos des catholiques. Deuxièmement, les médias rabâchent souvent les mêmes clichés antichrétiens. La Bible regorge de personnages riches qui marchaient avec Dieu, dans l'Ancien et le Nouveau Testament. Les individus et groupes les plus opposés à l'argent et aux capitaux et au libre-marché des deux ou trois dernières décennies, n'ont en Amérique pour la plupart rien à voir avec le catholicisme ou le protestantisme. Avez-vous oublié les manifestations perpétuelles du printemps 2012? Les plus grands opposés au profit dans le Québec postmoderne, ce sont des prosocialistes, procommunistes et autre «néos» issus pourtant des universités et des cégeps, et qui ne sont plus mus par les enseignements chrétiens, mais par des doctrines économiques anticapitalistes et altermondialistes. Eux et quelques profiteurs qui abusent du filet social, croient encore que le communisme et le socialisme sont le bonheur du monde, alors que partout où ce «progressisme» (comme on l'appelle dans les partis politiques de gauche) s'implante solidement, les économies déclinent proportionnellement à la distance de l'aéroport national. ET sur un point ils ont raison: il y a encore trop de riches qui sont de vrais salauds qui exploitent la position vulnérable des autres pour s'enrichir. Ce sont ces iniques que la Bible dénonce. 
«Vous n'essayez même pas de cacher votre mépris pour la foi chrétienne. En cela vous êtes honnête. Mais Vous pensez que vos valeurs «bonnes» vous sont venues de vous seuls (auto-construit sans la culture environnante influencée par le christianisme). Ce même Jésus que vous citez superficiellement sans connaître sa pensée, c'est le même qui a aussi dit de se servir de sa tête, lorsqu'il a dénoncé les scribes et la secte des pharisiens: «Faites donc et observez tout ce qu'ils vous disent; mais n'agissez pas selon leurs œuvres. Car ils disent, et ne font pas» (Matthieu, 23:3).  ET dans le même sens, «... si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse» (Matt., 15:14). Le christianisme n'enseigne pas de suivre aveuglément une personne, ou un chef religieux ou politique. C'est une interprétation qui a accommodé des gens qui achetaient la paix. 
«Vous semblez croire que si vous aviez grandi en Chine, ou en Inde, ou en Indonésie, vous auriez les mêmes valeurs morales et éthiques qui sont vôtres. En cela vous êtes soit malhonnête, soit en manque de recul. Je suis toujours surpris que vous vous étonniez que les gens n'ont plus la même éthique que vous dans nombre de vos chroniques. Cher ami, il n'y a plus de référence commune: ce qui est bien pour vous, est maintenant mal pour un autre, et vice-versa. Même les chartes et les lois sont modifiables au gré des «besoins» et des générations.»

samedi 20 juin 2015

L'euthanasie, jusqu'où ? (Dernière version du documentaire, 2014)

Les dérives de l'euthanasie en Belgique et aux Pays-Bas


Ce documentaire présente des témoignages troublants. Une fois la machine en marche, elle devient irréversible. L'euthanasie affecte directement le recours aux soins palliatifs, qui est souvent passé outre. Une infirmière et enseignante d'expérience déclare que des personnes euthanasiées auraient pu retourner chez elles après 4 heures de traitement. Une femme a vu sa sœur être poussée vers la sortie pour des raisons financières dans la famille.


Image extraite du documentaire, L'euthanasie, jusqu'où ? (Dernière version du documentaire, 2014) - YouTube





Au Québec, une loi évolutive («It's a first important step», Véronique HIVON) donc à balises variables


Au Québec, on a franchi le pas, et la marraine du dossier a déclaré dans une entrevue sur un média anglophone, CBC - The Current), au sujet de la loi permettant l'euthanasie et le «mourir dans la dignité» : «It's a first important step». Si la loi passée en 2014 est un PREMIER pas, c'est donc une loi évolutive, à balises variables, dès avant sa naissance. Elle sera amendée au gré des demandes et de la désensibilisation publique. On a ouvert la porte et d'ici quelques années, on aidera à mourir pour souffrance psychologique, et plusieurs autres dérives sont à prévoir.

Justice et philosophie

lundi 15 juin 2015

Showbiz Québec: retour précoce de Joël Legendre?

Un chantier reconstruction d'image pas tout à fait réussi; trop tôt? trop vite? Préfab? Déni?


(mis à jour 26 juillet 2015, section «Une histoire vraie...»)
Je n'adhère pas à la thèse de l'homophobie dans le déclin de popularité de l'artiste québécois. Pensez seulement aux mésaventures de Tiger Woods, à sa descente, à la perte d'importants commanditaires (sponsers) et de son vernis (image impecc).

Joël LEGENDRE est un animateur, producteur et artiste bien connu de la scène médiatique de l'industrie du spectacle (showbiz) du Québec. Il avait reçu une contravention à Longueuil en septembre 2014 (ville en front de Montréal) pour avoir sollicité des faveurs sexuelles dans un parc public, à un policier en civil. L'artiste s'était exhibé le biscuit trempé et stimulé devant un homme qu'il croyait être un visiteur du parc. Le policier s'était alors identifié, remettant une contravention en vertu d'un règlement municipal. M. LEGENDRE avait tenté d'user de sa notoriété pour éviter le constat d'infraction: «Je suis Joël LEGENDRE!». En mars 2015, la mésaventure a mal tourné médiatiquement, lorsque mise au jour par une journaliste. M. Legendre avait alors tout nié durant quelques jours.

Exhibition dans un parc urbain : quelques étrangetés de ses déclarations du 14 juin 2015 à Radio-Canada

Crédits photo : extrait de l'entrevue vidéo Ici Radio-Canada.ca réalisée le 14 juin 2015
C'est l'image à laquelle fait penser la démarche de reconstruction d'image en cours. Tout doit se régler en une soirée, selon l'artiste. Une large partie du public semble penser autrement.


Joël LEGENDRE, alors qu'il était stationné dans sa voiture, a perçu comme une remise en question de son «intégrité de père», la confrontation par une journaliste sur le présumé comportement sexuel récent


D'une certaine façon c'est un peu normal; particulièrement dans le contexte d'une image au top, d'un artiste qu'on voyait régulièrement à la télé, et qui jouait à fond la carte de celui qui est hors de l'ordinaire: équilibre familial (adoption et aussi via une mère porteuse) et stabilité du couple homo.

Il sous-entend par une réponse, que s'il n'était pas homosexuel, il n'aurait pas eu ce traitement médiatique «spécial» qui a amené sa chute de popularité et sa désapprobation sociale et professionnelle (perte de contrats)


Je n'adhère pas à cette thèse de l'homophobie. Le problème d'image pour un grand média ou commanditaire, serait le même avec un homme vedette hétérosexuel qui semble en contrôle total (et dans le cas de Joël, a tout fait tout pour se donner une image de modèle familial). Pensez seulement aux mésaventures de Tiger Woods et à la perte d'importants commanditaires (sponsers).

Imaginez encore, en contexte québécois, par exemple le chroniqueur et animateur Richard Martineau (médias de Montréal) ou encore un sénateur conservateur de bonne réputation. Choisissons des hétérosexuels, qui nourrissent une image de rectitude et seraient pris la main dans sur le sac dans un parc urbain à s'exhiber devant une promeneuse, devant qui ils commenceraient à se titiller le machin en lui faisant des avances sexuelles explicites... pour finalement, recevoir un constat d'infraction de celle qui serait en fait une policière en civil en service commandé. Chacun usant de sa notoriété pour couvrir la chose. Il y aurait le même effet médiatique et la même chute de crédibilité si la chose venait à être connue du public.

samedi 13 juin 2015

Humour - Retour de Gilles Duceppe, surprise côté jardin (gauche) de la scène politique

Retour de Gilles Duceppe: surprise générale des peluches (toutous) côté jardin (gauche) de la scène politique canadienne


«Comment taire?» au jardin :


  • «21 ans dans le leadership de l'opposition (1990-2011), c'est le meilleur candidat pour le changement», dit Panda.

  • Pour Dent-de-Sabre: «Cette fois, c'est "toutou rien" pour le jeu de Bloc Québécois».


La caricature imprimée de Gilles Duceppe (journal dans la photo) qui fait son retour «jurassique» en politique, est celle de YGRECK, parue dans l'édition imprimée du Journal de Québec / Journal de Montréal, du samedi le 13 juin 2015.

La communauté s'est émue, côté jardin (gauche vu de la salle) de la scène politique canadienne et québécoise indépendantiste, lorsqu'elle a appris le retour de Gilles Duceppe en politique fédérale. Ceci succède à l'effondrement du Bloc Québécois (1) en 2011, alors que M. Duceppe en était lui-même le chef.


Mon commentaire sur le retour de Gilles Duceppe dans le même parti duquel il a démissionné comme chef non réélu


Surprise côté jardin (gauche) de la scène politique canadienne, avec le retour de Gilles Duceppe; celui-là même qui était chef du Bloc Québécois lors de son effondrement aux élections canadiennes de 2011. Le parti était passé de 49 députés élus à 4. Duceppe lui-même avait perdu sa circonscription. Son retour comme sauveur du parti n'en est que plus étonnant. 

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1. Le Bloc Québécois est un parti indépendantiste dont plusieurs députés ont été élus au cours de son existence. Son but est de promouvoir l'indépendance du Québec en favorisant des conditions gagnantes, et d'ici là, en privilégiant les politiques canadiennes avantageant l'autonomie du Québec sur la scène politique fédérale. Lors des élections de 2011 au Canada, le parti a presque totalement été effacé de la scène canadienne, ne laissant que 4 députés élus d'un parti qui en avait fait élire 49 aux élections de 2008.

samedi 6 juin 2015

Tireur d'élite américain: un film biographique sans le culte des armes

Avec American Sniper (Tireur d'élite américain), Clint EASTWOOD a réussi a réaliser un drame de guerre biographique sans verser dans le culte des armes à feu et ceci, dans un suspens de haut niveau.

C'est samedi: Je vous propose ce film pour public averti. J'ai visionné via un Blu-ray, le film Tireur d'élite américain (American Sniper), réalisé par Clint EASTWOOD. Un film biographique que j'ai grandement apprécié et qui peut mener vers plusieurs degrés de réflexions.

Ma critique personnelle ici sur moncinemedia
http://moncinemedia.blogspot.ca/2015/06/tireur-delite-americain-american-snipper.html

Les acteurs principaux Bradley Cooper et Sienna Miller rendent bien la réalité de la complexité du sujet.



lundi 1 juin 2015

Fluoration = médicalisation de l'eau publique

C'est maintenant au tour des dentistes de vouloir nous imposer la fluoration de l'eau des réseaux publics. UNE AUTRE RÉFORME DANS LES DENTS !

Périodiquement au Québec, il y a tantôt une ville, tantôt la Direction de la Santé publique (1), tantôt un lobby plus ou moins identifié (chimie industrielle?), tantôt des dentistes (2) qui récidivent. Ils veulent nous envoyer dans les dents, leur projet de fluoration de l'eau potable; l'eau de nos réseaux publics. 


Voici la raison principale pour laquelle il faut REFUSER. 

  • Il faut refuser qu'on nous impose par la force une médication, d'autant que plusieurs n'en ont pas besoin. Parce c'est bien de cela qu'il s'agit. La fluoration de l'eau potable publique constitue un usage médicinal de l'eau pour un traitement préventif. 


L'eau d'un réseau public, destinée à l'alimentation des foyers, ne doit pas servir à autre chose qu'à alimenter les habitations, logements et lieux publics en... eau potable de bonne qualité pour la consommation humaine. Point. 

Accepteriez-vous qu'il soit possible d'intégrer à votre eau potable publique, d'autres produits à usages médicinaux, pharmacologiques,  ou semblables, selon le bon vouloir des villes et des États? 

Si nous concédons la généralisation de cette pratique, nous acceptons qu'il soit possible d'intégrer à notre eau, d'autres éléments à usages médicinaux, pharmacologiques, ou semblables:
  • du calcium pour la santé des os?
  • du fer?
  • des vitamines?
  • des vaccins?

Quelques considérations:


  • Si la population cède aux arguments statistiques (ex. baisse plausible ou probable du taux de caries), la même logique pourrait être employée pour d'autres problèmes (manque de vitamines, de calcium, de fer, ...). 
  • Une des grandes bizarreries, c'est que pour un pourcentage atteint par un trouble de santé, on veuille traiter toute la population. Une autre, c'est que la personne qui consommerait le plus d'eau (un produit naturel) serait la personne qui serait la plus à risque, en cas d'effets secondaires, ou cumulatifs, ou de toxicité méconnue.
  • À l'argument à l'effet que le fluor se retrouve de façon naturelle dans certaines eaux, nous pouvons répondre, l'arsenic aussi... Tout est question de concentration. En jouant sur les concentrations, ce n'est plus un traitement naturel comme on veut nous le faire croire.
  • Ce n'est toujours pas une raison pour se servir de l'eau potable publique comme vecteur de distribution de molécules à usages préventifs ou thérapeutiques
  • Et il y a aussi l'effet de la concentration cumulative dans votre organisme. C'est beaucoup plus que le verre d'eau que vous buvez. Nous consommons aussi de l'eau dans ce que nous cuisinons, ou pour arroser le potager, et ainsi de suite. Et une très grande partie de la population absorbe déjà le fluor provenant d'autres produits, comme les dentifrices, certaines gommes à mâcher, etc. Tout cela se combinera dans notre système (effet cumulatif et interactions) avec d'autres produits ingérés.
  • Seule une petite partie de l'eau sert à la consommation humaine directe. Tout le reste retourne dans l'environnement. Les eaux usées, tout comme les eux pluviales, finissent toujours dans un plan d'eau ou un cours d'eau. Le traitement pratiqué par les municipalités sur les eaux usées domestiques visent à en réduire les mauvaises bactéries et la matière organique. Mais les produits chimiques ne sont pas retirés de ces eaux.

Un droit de refus de traitement