dimanche 5 février 2012

Théorie du réchauffement : «La bourse du carbone, ou la vie!»

Enfant dans la neige au Québec en 2012.
Photo YapasdPRESSE
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5 FÉVRIER 2012. Nathalie ELGRABLY-LEVY de l'Institut économique de Montréal (IEDM), a jeté un pavé dans la mare..., gelée il faut dire, des tenants de la théorie du réchauffisme. C'est avec son billet du 2 février 2012, intitulé Le triomphe de la véritéLa réaction arrive par les commandités (sponsorisés) du réchauffisme (théorie du réchauffement planétaire en tant qu'indésirable). Mais voici ce qu'à mon sens, ils n'ont pas compris:  le message de la classe moyenne, contre les bourses du carbone. Les milliards en fonds publics attirent toujours la racaille. Ce n'est pas cette faune-là que nous voulons sauver.
Premièrement, admettons qu'il y ait un réchauffement climatique, la preuve de la cause anthropique (initiée par l'activité humaine) n'est pas démontrée.

Deuxièmement, en reprenant le même argumentaire basé sur une moyenne de l'idéal de température fixe, on aurait dû rester dans la période glaciaire, car pendant des siècles, les glaciers couvraient le Canada. Où encore, aurait-on dû préférablement rester aux températures moyennes de l'avant-glaciation: lorsque Migasha en Gaspésie, dans l'est du Québec, jouissait d'un climat subtropical (ce que démontrent les fossiles du Parc Migasha). Je serais plutôt ouvert à cela, les palmiers sur la Grande Allée à Québec, comme sur les boulevards de Miami...

Troisièmement, des journalistes d'enquête ont démontré qu'il y a tellement de ramifications dans les bourses et pénalités "du carbone" (ou l'équivalent) qu'on ne sait pas très bien qui gère les fonds de ces polices de l'environnement. Il est déjà extrêmement difficile de savoir où va vraiment l'argent des pénalités et achats de droit de dépasser les normes d'émission de GES. Alors imaginez comment démêler cela dans 10 ou 15 ans.

En d'autres termes, on n'en veut pas de vos bourses du carbone qui ont toutes les allures d'une grosse frime exploitant la naïveté et jouant sur la culpabilité.

Loin d'être l'idée du siècle, on n'a aucune garantie que l'argent ira bien où il doit aller

  • La facture des gouvernements ou entreprises est en bout de ligne assumée par les mêmes: ceux qui achètent les produits et services (du privé) ou qui paient les taxes et impôts (aux gouvernements).
  • Qui va gérer ces milliards et comment protéger des milliards de la fraude et du détournement des fonds vers d'autres causes douteuses (ex. politiques) ou vers de mauvais placements?
  • Est-ce que ce sera comme pour la bourse avec des pertes et des mauvais placements d'argent (ou une mauvaise gestion)? Genre, l'argent est là, "virtuellement", jusqu`à ce qu'on en ait vraiment besoin. Comme les fonds de pension mis de côté qui fondent eux aussi...
  • Qui seraient les bénéficiaires de telles réserves d'argent, s'il en reste? Des pays industriels émergents qui accueillent les emplois de nos usines et qui remplacent donc celles qui ferment simultanément en Occident?

Et les tsunami?

Le carbone dans l'atmosphère NE cause PAS les tsunami. Ceux-ci sont provoqués par les mouvements de la croûte terrestre sous les océans. Et cela, la plupart des gens ne le savent même pas. Plusieurs "Terriens" croient les récents tsunamis liés au réchauffement. Eh bien non! Le protocole (économie du carbone) de Kyoto n'aura pas de lien avec un autre éventuel tsunami de Tokyo.

Pensée : Les milliards en fonds publics attirent toujours la racaille. Ce n'est pas cette faune-là que nous voulons sauver. Nous avons déjà des problèmes avec les milliards du marché public de l'industrie de la construction au Québec. On va passer notre tour, SVP.


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