Le Premier ministre du Québec a fait une sortie pour le moins étonnante au nom de tous à la conférence de Paris de décembre 2015. Des hausses de coûts sont à prévoir.
Le climat en Extrême-Arctique (à la limite du Pôle Nord) a connu un climat plus chaud, selon ce que révèle la découverte de restes d'une espèce de chameau géant. |
Tenir compte des besoins et de la capacité de payer de la population aurait certainement été une bonne chose car
- La disponibilité de l'énergie électrique est déjà limite au Québec. Par grands froids d'hiver, on nous demande de diminuer radicalement la consommation, sous peine de délestage du réseau (coupures préventives de l'alimentation durant quelques heures, par secteurs ou territoire).
- La diminution trop rapide du pétrole dans le secteur de l'automobile, sans passer par la transition hybride, amènerait des pertes rapides et considérables en revenus abondants pour l'État, provenant des taxes sur l'essence. Nous verrons logiquement un transfert des taxes ainsi perdues vers des prélèvements autres qui annuleront les courts effets économiques positifs de la solution préconisée, le 100% électrique.
- Logiquement, le choix électrique fera augmenter la demande pour cette énergie et de là, hausse des coûts de cette énergie liée à une rapide hausse de la demande (offre et demande).
- L'énergie électrique dite «propre» est loin d'être une réalité possible mondialement. Elle ne s'avère pas la solution miracle dans la majorité des pays qui n'ont pas notre capacité d'énergie hydrodynamique (hydro-électricité). Plusieurs doivent fabriquer l'électricité à partir de diesel , de charbon, etc. Par conséquent, la solution de l'automobile 100% électrique n'est peut-être pas globale (mondiale). Ceci devait créer un marché difficilement accessible visant surtout les familles à revenus plus élevés.
En fait, c'est probablement le plan : Priver le plus grand nombre des citoyens et familles, du transport privé pour contraindre la majorité à adopter le transport en commun
Sauf que lorsque les taxes sur le pétrole ne suffiront plus pour subventionner à hauteur actuelle le transport en commun et le développement et l'entretien des réseaux routiers urbains et interurbains, d'où proviendra le financement provenant actuellement des taxes? D'autres taxes ou des hausses majeures de coûts de l'électricité. Dans les faits, alors les citoyens paieront le coût réel du transport des personnes et des produits (incluant les matériaux). Et l'on constatera alors que le transport en commun n'est plus une aubaine.
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(14 décembre 2015)