vendredi 26 septembre 2014

Financement des écoles privées du Québec: mythe et réalité

Chaque élève du Québec inscrit au privé constitue une économie pour l'État Québécois, en réduction de subventions. Les parents qui amènent de l'argent neuf dans le réseau de l'éducation, génèrent autant de réduction en subventions directes.


La formule privée accessible aux classes moyenne et à plus faible revenu (près du tiers de la clientèle), réduit les dépenses de l'État en éducation, de par le choix de ces familles (ou de leurs proches) d'injecter de l'argent nouveau dans le réseau de l'éducation, en coupant volontairement leurs dépenses ailleurs pour exercer un choix (liberté).



Dans les faits, le MELS le sait: le privé constitue une économie pour le Gouvernement du Québec, mais un irritant pour les commissions scolaires (CS) et syndicats. En fait, une partie du problème n'en serait-il pas un d' organisation (ex. cadre politique et administratif des CS qui interdit les surplus et la gestion à moyen et long terme), comme probablement aussi pour le secteur de la santé? Les syndicats exercent même, via des organismes parallèles (ex. fédérations formées de syndicats) et activités (ex. Semaine de l'enseignement publique), du lobby anti-privé, en plus de leur poids syndical que l'on sait, sur les politiques gouvernementales. ET peut-être y a-t-il, qui sait, d'autres influences mal connues... 

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Chaque année, c'est comme une razzia qui revient contre la liberté de choix dans la social-démocratie fabriquée au Québec. Pourquoi, en éducation, l'establishment du réseau public à participation gouvernementale à 100% en veut-il au privé subventionné à 42% par le MELS (chiffres du MELS, 2013) et supporté majoritairement par les parents (44%) et d'autres sources (14%) qui incluent d'autres contributions des parents et un peu moins de 1% en autre apport gouvernemental en dehors du MELS (2013)? La participation des parents et autres sources non gouvernementales, libèrent pourtant le MELS, d'autant financièrement, pour chaque élève au privé. Ce n'est pas sur une attitude envieuse qu'il faut développer le Québec, contrairement à cette voix au faux débat des coûts financiers et sociaux de l'éducation publique versus privée. Paradoxalement, ceux qui envient sont les plus subventionnés, à 100%

(Dernière mise à jour : 6 octobre 2014, 2 janvier 2016).

NOTE : Dans l'article qui suit, je me porte à la défense des instituts privés qui appliquent et respectent le programme du MELS (Ministère de l'Éducation, du loisir et du sport).

Un partenariat public-privé (PPP) qui fonctionne

La participation mixte (parents-État) au privé constitue en fait un partenariat public-privé (PPP) qui fonctionne, avec cette différence que l'apport d'argent privé se fait très majoritairement par les familles plutôt que par des exploitants ou du corporatisme privé comme dans d'autres PPP qui peinent souvent à réussir (ex. entretien des ponts, des haltes routières, ...).

Avez-vous remarqué que quand l'enseignement privé se promeut, il ne dénigre pas le système publique, mais annonce plutôt ses services. Avez-vous remarqué que la formule privée accessible à beaucoup de familles de la classe moyenne et de la classe à plus faible revenu (près du tiers de la clientèle), réduit les dépenses de l'État en éducation, de par le choix de ces familles d'injecter de l'argent nouveau dans le réseau de l'éducation.

La réalité du Québec en matière de financement des écoles privées