samedi 25 janvier 2020

La police australienne augmente les effectifs pour enquêter sur les feux de brousse

Selon AAP (Australian Associated Press, 23 janvier 2020), sur les 12,000 feux de brousses pour la présente saison 2019-2020 non terminée, 1700 ont été rapportés comme suspects à la police et sont sous enquête. 




Les effectifs policiers ont été augmentés pour faire la lumière sur les causes des nombreux feux de brousses pour la présente saison. 

1700 feux de brousse sur les 12,000 connus, à investiguer par la police  australienne


Le Commissaire adjoint Stuart Smith a déclaré que déjà 716 des 1700 feux de brousse déjà signalés à la police (donc potentiellement suspects) cette saison ont été classés comme délibérés; allumés volontairement avec ou sans intention criminelle. Mais il reste encore environ 700 autres cas suspects à investiguer sur les 1700 rapportés. 

Selon la nouvelle publiée le 23 JAN 2020, c'est ce que l'on a pu déterminer au stade actuel de l'enquête. Les causes humaines peuvent aller de la perte de maîtrise d'un feu allumé volontairement pour brûler la végétation basse, jusqu'à l'intention clairement criminelle, en passant par la négligence criminelle (ex. feux de camps interdits, cigarettes, etc.). Bien qu'un minimum de feux soient normalement au final démarrés par des incendiaires pyromanes, il reste que considérant les pertes de vies humaines, lesquelles s'élèvent à 25 décès répertoriés selon une autre nouvelle du 24 JAN 2020, ainsi que les dégâts contre l'environnement, les pertes d'emplois et de propriétés, «Des personnes qui ne se perçoivent pas comme des pyromanes pourraient être inculpées pour avoir déclenché des incendies mortels», a déclaré le Commissaire Fuller. (1)

LIRE LA NOUVELLE DE L'AAP : Luke Costin. Police boost to uncover NSW bushfire cause, Australian Associated Presse, 23 JAN 2020.

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1.     «People who don't perceive themselves as arsonists could be charged for starting fatal fires, Mr Fuller said», AAP via Yahoo News,  23 JAN 2020.

L'université UBC risque une action en justice pour avoir annulé l'événement d'Andy Ngo sur la violence Antifa (trad. de l'anglais)

Je publie une information traduite depuis un article de JCCF.ca, publié à l'origine le 2 janvier 2020. 


VANCOUVER, BC : L'organisme Justice Centre pour les libertés constitutionnelles (www.jccf.ca) a adressé une lettre de mise en demeure au président de la University of British Columbia (UBC) [Université de la Colombie-Britannique au Canada], l'avertissant que l'UBC fera l'objet d'une action en justice si elle ne revient pas sur l'annulation d'un événement prévu au cours duquel le journaliste Andy Ngo doit discuter de la violence Antifa.

Le journaliste Andy Ngo devait donner une conférence à UBC à la fin de janvier 2020. Tout était organisé et l'acompte était déjà versé, quand le 20 décembre 2019, UBC a annulé l'activité par un simple courriel, sur des rumeurs de violence. UBC a reçu une mise en demeure de rétablir l'événement sous peine d'une action en justice. Selon le journaliste du Post Millenial, il faut organiser la sécurité et non entraver la liberté d'expression, car sinon, les demandes des groupes violents antidémocratiques augmenteront. 


LIRE L'ARTICLE ORIGINAL EN ANGLAIS ICI

DÉBUT DE L'ARTICLE

En novembre 2019, le Free Speech Club [groupe pour la liberté d'expression], un groupe d'étudiants de l'UBC, a organisé un événement intitulé "Comprendre la violence ANTIFA" avec Andy Ngo sur le campus de Robson Square de l'UBC, qui aura lieu le 29 janvier 2020.

Antifa, abréviation de "anti-fasciste", est une coalition peu structurée de militants de gauche et d'anarchistes communistes autoproclamés qui utilisent l'action directe, notamment le vandalisme, la violence physique, les menaces, les cyberattaques et l'obstruction physique, souvent pour mettre fin à des événements ou protester contre des opinions auxquelles ils s'opposent. Les protestataires de l'Antifa s'habillent généralement en noir et portent des masques pour cacher leur visage.

Andy Ngo est un journaliste bien connu qui fait fréquemment des reportages sur les manifestations et la violence Antifa. Son travail a fait de lui une cible des Antifas. En juin 2019, M. Ngo a été violemment attaqué alors qu'il documentait une manifestation d'Antifas à Portland, en Oregon [États-Unis]. Andy Ngo, qui est d'origine vietnamienne et ouvertement gay, est actuellement rédacteur en chef de The Post Millennial, un site web d'information canadien.

Le Free Speech Club et l'UBC ont confirmé la réservation de l'événement Andy Ngo par un contrat le 25 novembre 2019, et le Free Speech Club a versé l'acompte de réservation requis. Toutefois, en décembre 2019, l'exécutif de l'UBC a unilatéralement annulé l'événement sans en avoir informé au préalable le Free Speech Club. Le 20 décembre 2019, l'UBC a envoyé un courriel au Free Speech Club, déclarant que "la raison de l'annulation est la préoccupation concernant la sûreté et la sécurité de notre communauté sur le campus". Aucune préoccupation particulière n'a été mentionnée. Si l'UBC avait des préoccupations en matière de sécurité, elle ne les a pas communiquées au Free Speech Club et n'a fait aucun effort pour y répondre dans le mois qui a précédé l'événement. Au contraire, l'UBC a carrément annulé l'événement prévu.

Agissant au nom du Free Speech Club, le Justice Centre a adressé une lettre de mise en demeure au président de l'UBC, M. Santa Ono, le 31 décembre 2019, demandant que l'UBC rétablisse l'événement Andy Ngo sous peine de poursuites judiciaires. La lettre précise notamment

«Nous demandons instamment que l'UBC n'abandonne pas l'une de "ses fonctions principales" qui consiste à "fournir un forum où les idées peuvent être exprimées, débattues et remises en question".  Les préoccupations en matière de sûreté et de sécurité doivent être traitées conformément à l'État de droit du Canada en tant que société libre et démocratique.» 

La liberté ne doit pas être sacrifiée à la peur.


L'UBC a jusqu'au 10 janvier 2020 pour répondre à la lettre de mise en demeure.

«Il y a une ironie très tordue ici, avec l'UBC qui prend le côté anti-expression d'Antifa, et qui permet à Antifa de faire taire un homme qu'Antifa a déjà agressé», a déclaré l'avocat John Carpay, président du Justice Centre. «Refuser de défendre la liberté d'expression sur le campus met en péril la nature et le but essentiels de l'université et fait preuve de lâcheté intellectuelle», a poursuivi Carpay.

Angelo Isidorou, directeur du Free Speech Club, a fait les commentaires suivants :

«Au cours des trois dernières années, The Free Speech Club a accueilli de nombreux intellectuels publics de tout l'éventail politique. Je me suis trouvé choqué et déconcerté de voir l'école adopter une position aussi anti-liberté. Je crois que l'école doit non seulement protéger la liberté d'expression, mais aussi se dresser contre les voyous violents qui cherchent à défaire notre liberté.»

«La réponse appropriée aux extrémistes violents qui menacent l'accès à l'information dans l'académie est de ne pas céder à leurs demandes en annulant l'événement», a ajouté Andy Ngo. «Comme on le démontre à maintes reprises ailleurs, apaiser les idéologues de l'Antifa ne fait que les encourager à formuler davantage de demandes. Leur but est de faire taire l'opposition par l'intimidation et la violence».

FIN DE L'ARTICLE

LIRE L'ARTICLE ORIGINAL en anglais ICI : UBC faces legal action for canceling Andy Ngo event about Antifa violence, Jan 2, 2020, Justice Centre for Constitutional Freedoms.

Pour plus d'informations en anglais, jcarpay@jccf.ca, media@jccf.ca