lundi 5 septembre 2022

Élections Québec 2022 : « Je me souviens » des hausses de taxes

Québec : l'État « taxoolique ». Le 3 octobre 2022, les Québécois devront voter intelligemment. La devise du Québec est «Je me souviens». Souvenons-nous des taxes qui étouffent les Québécois, particulièrement avec l'inflation majeur de 2022, afin de ne pas reconduire ces mêmes gouvernement «Pac-man», des «Pac-men» et «Pac-women» au pouvoir pour 4 autres longues années.

Note

- Ne pas confondre taxes et impôts en français. En anglais, l'impôt est appelé "tax" (Income tax). Le présent article aborde les taxes de vente et services, applicables sur l'argent qui nous reste APRÈS que les impôts sur le revenu aient déjà été payés au Québec et au Canada.

- La taxe fédérale TPS et la taxe de vente du Québec s'appliquent à la plupart des biens et services (1)


Les armoiries du Québec comportent la devise depuis 1939



Taxe de vente du Québec (TVQ) contre les Classes moyennes et plus pauvres

«Je me souviens» des hausses de TAXES payées APRÈS impôts sur le revenu, qui ont nui aux contribuables et familles des classes moyennes ou plus pauvres ET ont contribué à l'endettement


Petite histoire de la TVQ


Chronologie et responsables des hausses de la TVQ de 1997 à 2013

La TAXE de vente du Québec (sur la plupart des biens et services)  passe de 

  • 6,5 % en 1997
  • À 7,5% en 1998 (sous Lucien Bouchard du Parti Québécois)
  • À 8,5 % en 2011 (sous Jean Charest du Parti Libéral du Québec)
  • À 9,5 % en 2012 (sous Jean Charest du Parti Libéral du Québec)
  • À 9,975 %, en 2013 (sous Pauline Marois du Parti Québécois)


La Baisse de taxes accordée par le Parti Conservateur du Canada, sous le Premier Ministre du Canada Stephen Harper, est ainsi engloutie les années suivantes par les hausses de taxes de la TVQ.


Québécois allumés (ou ... Québécois, allumez !)

Le PLQ et le PQ ont pillé les Québécois pour nourrir un État et sa cour, de plus en plus tentaculaires, et de plus en plus invérifiables, où l'injection massive d'argents n'amène pas de meilleurs services publics (santé, écoles, etc.).


Parti Libéral de Jean Charest:

Suivant les 2 baisses de la TPS féd. de 2006 et 2008, sous le leadership du Premier Ministre conservateur Stephen Harper, alors que la TPS fédérale descend de 7% à 6% (2006), puis à 5% (2008), la TVQ passe DE: 7,5% À 8,5% (2011), puis À 9,5% (2012), sous la voracité de Jean Charest.  M. Charest est le Libéral qui en 2022 brigue la chefferie du Parti Conservateur du Canada.



Parti Québécois de Pauline Marois.

La TVQ augmente une troisième année consécutive, DE 9,5 % en 2012 À 9,975 %, en 2013, sous Pauline Marois du Parti Québéquois.


Maintenant, vous devriez avoir compris à quoi servent les recensements détaillés où l'État vous demande où va votre argent, jusque dans vos choix de sources d'énergie, vos épargnes, vos activités récréatives, etc.


Résultat des hausses : appauvrissement des travailleurs et perte de liberté.

1.    Cela résulte, pour plusieurs Québécois, à s'endetter pour payer des taxes...

Plusieurs Québécois ont dû par exemple, hypothéquer des taxes sur l'achat d'une résidence (argent ainsi indisponible pour la mise de fonds), ainsi que les taxes élevées pour les travaux de mise à niveau, d'entretien et de rénovations, etc.

2.    L'État s'en prend aussi directement aux libertés en restreignant l'autonomie financière.

Lorsqu'on a moins d'argent, on a aussi moins de liberté de choix; par exemple, 
  • pas de fonds pour un soin de santé pour lequel l'État offre un délai en terme d'années; 
  • pas de liberté pour accélérer un remboursement d'hypothèque;
  • mettre des dépenses imprévues sur la carte de crédit (ex. bris d'automobile)
  • etc.

3.     Même l'essentiel est touché en périodes d'inflation, comme celle provoquée en 2022.

Pensez-y. Actuellement, des familles manquent de revenus pour payer l'épicerie...  Une TVQ proche de 10% a un impact encore plus négatif dans une inflation importante, parce qu'il en reste moins aux contribuables pour payer des biens et des services.

Question :

Allez-vous voter pour porteur au pouvoir un Gouvernement de «Pac-men» et «Pac-Women» ? 

_____________

1.     définitions



jeudi 1 septembre 2022

Élections Québec 2022 : Craindre les sondages plus que la peste

Le «vote stratégique» est une illusion antidémocratique, voire une séduction, encore plus particulièrement dans le mode de scrutin du Québec; une non proportionnelle. Plus que les années précédentes encore, pour les élections du 3 octobre 2022, et durant les semaines qui précèdent, il faut se méfier des sondages plus que de la peste ou de la COV... 


Le dernier weekend du mois d'août 2022, un représentant (possible bénévole) de la CAQ a téléphoné à la maison pour savoir si j'appuie le chef du parti sortant. J'ai répondu que je préfère garder mon vote confidentiel. Après tout, le scrutin est anonyme (un vote secret) et je dirais au téléphone (lié à mon adresse) et à un inconnu pour qui je vais voter, dans un système politique et gouvernemental hautement corrompu en plus (élus et non élus) ? Pas sûr.

D’autant plus qu'après les consultations ou sondages, les chiffres lancés peuvent même démotiver les électeurs de sortir voter. Ou encore, une tendance peut amener le parti sortant à faire une guerre sale à un adversaire en montée ou en avance, par des faux témoignages (exemple : allégations de racisme) ou des histoires montées de toute pièce, ou encore au moyen de de l'intimidation par le saccage de bureaux électoraux et le vol d'ordinateurs et de documents, ou de faux drapeaux (se positionner en victimes par des actes commandés), etc. 

L'illusion du vote stratégique dans un mode électoral non proportionnel

Mais le plus subtile, en apparence si anodin, consiste à amener les électeurs à croire qu'ils peuvent fine tuner l’issue du vote en présumant connaître les intentions des autres Québécois à la date précise du vote et se donner un gouvernement moins fort (minoritaire). Ce genre d’alchimie électorale est très biaisée dans un mode de scrutin comme celui du Québec (1 circonscription gagnée = 1 siège). En effet, notre système n’est pas une proportionnelle. Un 25% des voies ne donne pas 25% de sièges. notre mode électoral et le vote stratégique peuvent et ont souvent pour effet, le jour de l’élection, de faire la différence entre faire élire 15 ou 20 députés vs en faire élire 1 seul. À nos apprentis électeurs québécois : nous ne sommes pas dans une proportionnelle au Québec. Ici 1 circonscription remportée donne 1 siège (1 député) et le nombre le plus élevé de circonscriptions remportées porte un parti au pouvoir; non pas le pourcentage global du vote

La réalité des chiffres expliquée par un exemple de l'ancien parti de l'ADQ

Toute tentative de jouer avec les chiffres lorsqu’on vote peut avoir des conséquences énormes. Une circonscription peut se perdre par quelques votes et cela fera varier le nombre de députés d'un parti. Voici 3 exemples de l'imprévisibilité du nombre de députés dans l'histoire de l'ancien parti ADQ:

  • En 1998, 11,8 % des votes pro-ADQ n’ont donné que 1 siège (1 député). Un électeur «stratégique» aurait pensé qu'il y en aurait beaucoup plus.
  • En 2003, 18,2 % des votes n'ont donnée que 4 sièges à l'ADQ;
  • en 2008, 16,4% des votes ont donné 7 sièges. 
Car c’est le nombre de circonscriptions remportées qui déterminent le gouvernement élu (le parti formant le gouvernement) et non pas le nombre de votes global de toutes les circonscriptions (qu'on appelle encore parfois les comtés).

Et un vote surestimé par des sondages pave le chemin pour la fraude lors du comptage

Par exemple, si dans une élection multipartis un sondage gonflé donne le parti sortant à 30% alors qu’il est en réalité à 26%, cela peut favoriser une fraude électorale dans une ou des circonscriptions, lors du comptage, par exemple, en «trouvant» des boîtes (déjà prêtes) de votes prétendus, oubliées dans le décompte. On annoncera par exemple, le chef sortant battu dans sa circonscription et finalement élu (miraculé). Ou dans une pays près de chez vous, en insérant une clé USB avec un programme informatique dans quelques machines de comptage, ou via une connexion web, pour pondérer le résultat (ex. nombre de votes X 1,15 pour le parti à sauver et inversement votes du parti adverse X 0,85), de cette façon, sans pour autant modifier le nombre total de votes (très rusée cette pratique testée sur des élections réelles). Ceci explique aussi le nombre total de votes qui chute (régresse) en défaveur d'un candidat, comme on l'a vu par exemple aux États-Unis en 2020, En France récemment, etc.

Si ceci ne réveille pas le Québec, qu'est-ce qui le fera?

Est-ce que je vous dis pour qui je vote maintenant? Non. Mais je ne voterai pas «Québec Totalitaire», ce qui depuis 2020 élimine déjà plusieurs partis établis… Vous trouvez que j'exagère, mais la démocratie, les tribunaux et de multiples droits, comme le droit de maintenir son travail, le droit à la mobilité, à la vie privée, à l'accès à des soins payés par nos impôts et taxes, le droit au plein air en soirée, et plusieurs autres, ont été ou sont encore suspendus, en partie. Il n'y a plus d'opposition depuis 2020, les professionnels de la santé se laissent menacer et museler par leurs ordres professionnels. Au Canada, la contrainte contre la délivrance des demandes de passeport n'est pas un hazard, mais un contrôle des déplacements de la population. De même pour la mobilité. Une parente d'une famille immigrée au Québe il y a près de 20 ans, venait voir annuellement sa famille au Canada. Mais encore en été 2022, malgré le faible impact COV., cette personne ne peut plus venir au pays, n'étant pas vaccinée. 

Alors est-ce qu'on agit comme dit un slogan électoral au Québec : «Continuons» ? Non !

Pensée : 

«Ceux qui conduisent ce peuple l'égarent, 

Et ceux qui se laissent conduire se perdent». (extrait de Esaïe, chap. 9)