mercredi 29 décembre 2010

Mission de Wikileaks: Plutôt Mission POUR Wikileaks

29 décembre 2010. Mission de pour Wikileaks


La mission de Wikileaks : Dénoncer les conneries des pays  libres occidentaux et dévoiler leurs messages codés, pour consolider et justifier les puissances totalitaires et les pouvoirs obscurs et tentaculaires non élus comme Al Qaïda.

Évidemment, c'est le résultat et non le but. Cela revient cependant au même. Et tout cela se fait dans le confort occidental que seules permettent nos démocraties. Voilà pourquoi je suis fier de ne pas leur avoir donné un seul clic depuis leurs récentes prises de position naïves.

Mission de pour Wikileaks

Quelques suggestions de dénonciations pour Wikileaks. Toutes ces photographies sont répertoriées sur le blogue
Irréductible Gauloise


Lapidation publique (lynchage) pratiquée dans la religion de paix bien connue
















Pendaison publique pour libres-penseurs ou autres criminels (Made in Iran)





Sagesse (proverbe) de la religion de paix : 
«Baise la main que tu ne peux couper» 





Violence domestique conforme à la religion de paix (Made in Pakistan)




Excision (ablation du clitoris) d'une fillette.







e
Enfant victime d'un attentat terroriste typique de la religion de paix, porté dans 
les bras d'un "méchant" soldat américain (2005)
Devinez qui est condamné par nos ultra-gauchistes du Québec (qui réussissent 
à se faire passer pour la gauche modérée).

En Suède, les viols commis par les ethnies sont sur-représentés par rapport
à la population. Les raisons officielles déclarées mettent en cause les  femmes
 et le réchauffement climatique (tenue vestimentaire plus légère). En vérité, 
ces viols seraient en très forte corrélation avec les ethnies de la religion de
paix. Mais la loi interdit de faire cette association. 

SUR et autour de L'AFFAIRE KHADIR

29 DÉCEMBRE 2010. Ces jours-ci, l'ex-ministre québécois Jacques Brassard commente le militantisme gauchiste extrémiste d'Amir Khadir. Non sans rappeler qu'Israël, la seule véritable démocratie du Proche-Orient, est pourtant la cible des ultra-gauchistes et actu-communistes.

«Le comportement d’Amir Khadir, ami, complice et partenaire des communistes et des islamistes de tout poil, met en relief un paradoxe, partagé par toute le gauche occidentale. Cette incohérence est la suivante : Le seul État que l’engeance islamo-gauchiste accuse de violations des droits humains, de ségrégation, de violences disproportionnées et de fanatisme, c’est Israël ! Et par le plus curieux des hasards, il appert qu’Israël est le seul État démocratique de toute la région, le seul État ou les droits et libertés fondamentaux sont consacrés et respectés, le seul état ou le pluralisme politique est en vigueur, le seul État ou les valeurs éthiques de l’Occident sont tenues en estime et enseignées. Trouvez l’erreur !» (Jacques Brassard, 24 déc. 2010)

L'auteur rappelle aussi qu'Israël s'est retirée de Gaza et que les problèmes y sont toujours d'ailleurs, alimentés qu'ils sont par leur propre régime politique...

Pour le texte complet de Jacques Brassard :

SUR ET AUTOUR DE L'AFFAIRE KHADIR

vendredi 17 décembre 2010

Des femmes enceintes continueront de subir des pressions pour avorter : décision du Parlement canadien

Roxanne Fernando, a inspiré
le nom du projet de loi C-510
ou loi Roxanne
Le Gouvernement canadien a tranché en rejetant le projet de loi C-510. C'est par un vote de 178 contre, et 97 en faveur, que le projet de loi privé aussi connu comme la loi Roxanne, a été battu à la Chambre des communes au Canada. Ce projet de loi visait à restreindre les pressions exercées sur certaines femmes enceintes pour les contraindre à avorter. Cela touchait donc un aspect méconnu, de la violence en milieu familial, mais pas que...

Le projet de loi C-510 ou projet de loi Roxanne était ainsi nommé à la mémoire de Roxanne Fernando, sauvagement frappée à 20 reprises avec une clé à molette (un wrench) par son petit ami aidé de deux "copains". Elle fut déposée dans le coffre arrière d'une voiture. Mais lorsque les jeunes hommes entendirent ses gémissements, ils la transportèrent de là vers un autre endroit pour achever leur "besogne" meurtrière avec un bâton de hockey, avant de disposer de son corps dans un banc de neige. Selon toute vraisemblance, c'était pour la raison suivante : avoir refusé d'avorter, alors qu'elle était âgé de 24 ans. Elle a été battue à mort, puis abandonnée, en février 2007.


Évidemment, hors de cet extrême, il existe de nombreux cas quand même sérieux où des femmes soit-disant libres, subissent des pressions importantes de leur milieu  pour avorter contre leur gré. Et à la réponse du ministre canadien de la Justice, pour qui la violence est déjà couverte par le Code criminel, on peut répondre que c'était la même chose sous le gouvernement Libéral, pour la violence ciblant les homosexuels, et pourtant, le Canada en a fait un cas spécifique. Vous voyez, tout est une question de voir, ou choisir de ne pas voir.

La logique de la loi Roxanne était pourtant simple : elle aurait permis aux femmes victimes de pressions sérieuses par une ou des personnes, de dénoncer ces dernières et éviter que cette coercition tende à dégénérer en violence comme dans le cas de Roxanne.

Une société ne peut pas d'un côté affirmer haut et fort, le droit des femmes de choisir d'avorter, et de l'autre, renier sciemment le fait facilement vérifiable, que plusieurs femmes subissent pour diverses raisons, des pressions psychologiques, économiques, culturelles et sociales, pour avorter contre leur volonté.

Un conservatisme économique

Ce qui étonne, c'est que le Premier ministre (conservateur), Stephen Harper, ait lui-même voté contre le projet de loi soumis par son député Rod Bruinooge. C'est une preuve de plus que le conservatisme canadien en 2010 est majoritairement un conservatisme économique.

lundi 13 décembre 2010

Accès à l'information : Sun Media explique ses nombreuses demandes à la CBC / Société Radio-Canada

La CBC / Société Radio-Canada (TV et radio) reçoit annuellement une substantielle contribution de 1,1 milliard de dollars ($) prélevés des poches des contribuables canadiens. C'est ce que nous rappelait dimanche, Dany Doucet dans les colonnes du Journal de Québec / Journal de Montréal,  expliquant ainsi pourquoi Sun Media a déposé de nombreuses demandes d'accès à l'information sur la Société d'État.

Jusqu'en septembre 2007, n'étant pas assujettie à la Loi fédérale d'accès à l'information, la CBC / SRC,  n'avait pas à répondre aux questions du public ou à celles des autres médias. Elle est selon lui, l'une des sociétés d'État les moins surveillées. Pour démystifier le contenu des plus récentes demandes d'accès à l'information, Dany Doucet explique que les demandes concernent maintenant des sujets autres que les activités d'information et de programmation (contrairement à ce que prétendrait la Société d'État):

samedi 11 décembre 2010

Europe : Reprendre en main la gestion de son immigration nationale

Comme dans un couple en bonne santé, l'immigration devrait chercher la complémentarité des cultures d'accueil et des migrants. Nous avons une expression en en relation de couple, qui dit que «les contraires s'attirent». En pratique, le temps révèle que «les contraires se déchirent». Il en va de même en immigration, comme nous le voyons dans plusieurs grandes villes occidentales.

Le blog français FDeSouche.com présente un résumé de l'argumentation de Polémia en douze points sur la reprise en main de leur immigration par les pays européens. Qu'entend-t-il par mettre un terme au processus migratoire? Au Canada et au Québec, nous devrions reprendre en main la gestion de notre immigration et plus encore. Bref, reconquérir la souveraineté de notre propre pays dans les méandres des pouvoirs de la mondialisation, laquelle est devenue un fourre-tout de contrastes et une perte de l'autonomie des pays.
«L’affaire est entendue : l’immigration en France et en Europe pose des problèmes économiques, sociaux, sécuritaires, culturels, civilisationnels de moins en moins admissibles. Il faut donc mettre un terme au processus migratoire. Mais comment ? Des réformettes à la marge ne régleront rien. Ce qu’il faut, c’est changer de paradigmes dominants. Polémia présente ici en douze points l’inventaire des bouleversements nécessaires pour inverser les flux migratoires» (1).
Effectivement, les contraires se déchirent. Si au Canada nous ne sommes pas encore autant dans les problèmes cités, il faut commencer à réfléchir pour mieux prévenir. Par contre, il ne s'agit pas pour nous de «mettre un terme au processus migratoire» mais plutôt de le modifier pour l'adapter à nos nouvelles réalités et expériences. Inviteriez-vous dans votre maison une personne qui vous hait? C'est l'étrange comportement que nous avons avec certains profils connus dont il ne faut pas parler. Nous ouvrons les bras à des gens qui haïssent la culture nord-américaine et pensons naïvement qu'ils subiront une profonde transformation durant un vol intercontinental. Il est temps de ne plus se laisser manipuler par la culpabilisation stratégique.

Le lien vers cet article exprime mon intérêt pour les points soulevés, mais ne constitue en rien l'approbation de l'ensemble du blogue. Les diverses opinions du blogue FDeSouche.com n'engagent que leur(s) auteur(s).
__
1.  Voir l'article :
Immigration : un nécessaire renversement des perspectives politiques et idéologiques
http://www.fdesouche.com/156736-immigration-un-necessaire-renversement-des-perspectives-politiques-et-ideologiques

mardi 7 décembre 2010

Wikileaks = Weakileaks; l'information sensible coulée par les faibles

7 DÉCEMBRE 2010. Le site internet de fuite ou divulgation d'informations sensibles, Wikileaks démontre un manque total de respect de la sécurité internationale. Seule l'ignorance du fragile équilibre entre les pays peut justifier la publication de notes diplomatiques. Si c'était vraiment pour la vérité et la justice, l'organisme diffuserait les informations sensibles de pays comme la Corée du Nord, ou l'Iran. Mais ils ne le font pas, car ils ne veulent pas les conséquences du vrai jeu d'espionnage; se lever sans jamais savoir si c'est le jour de l'exécution par les agents étrangers. C'est cool pour eux, de vendre, que dis-je, donner son frère à ses ennemis.

Avis de recherche émis par l'Interpol contre Julian Paul Assange,
fondateur de Wikileaks. L'Australien est soupçonné de viol et 
d'agression pour une présumée affaire récente. Il  s'est livré à 
la police britannique le 7 décembre 2010 pour  deux affaires 
présumées être survenues en Suède. 


Wikileaks = Weakileaks

Wikileaks devient en réalité Weakileaks, le vol (délit d'initié) et le coulage d'informations sensibles par le faible (weak). Ces êtres inconsidérés dont se sont faits complices certains médias croient-ils vraiment servir la démocratie ou les droits humains? La seule chose qu'ils font, c'est vendre le sang; alimenter les anti-occidentaux (les pays non démocratiques) de munitions idéologiques contre les pays où étrangement, le monde entier voudrait venir s'établir pour vivre, après que leurs pays aient été ravagés et réduits en désolation, par des décennies de dictature et de contrôle de la richesse par les élites proches du gouvernement.

Shame on you Weakileaks !

Julian Paul Assange a fait
l'objet d'un avis de recherche
avant de se livrer.
Shame on you Weakileaks ! Car c'est bien là ce que c'est : l'information coulée par les faibles

N'eût été des "méchants" occidentaux qui ont fait contrepoids aux grandes dictatures, le monde serait déjà un vaste échiquier de despotes. Et leurs soldats ne distribueraient ni des bonbons aux enfants, ni n'ouvrirait l'accès des écoles aux filles. Si vous trouvez odieux les crimes des pires éléments de nos armées (et ils le sont), attendez d'apprendre ceux des groupes que vous informez. Leurs soldats à eux ne passent pas en cour martiale pour un "petit" viol collectif. Cela fait partie du butin normal (les avantages sociaux).

En Iran, il suffit presque de consulter une bibliothèque ou de prendre une photo, pour être accusé d'espionnage et emprisonné. Et vous leur livrez l'information, ainsi qu'à Al Qaida, qui égorge les femmes pour un voile non porté ou fait sauter un autocar ou un marché public bondés de civils, pour entretenir la terreur.

La Corée du Nord est tellement dévastée par la dictature, qu'elle n'a d'autres ressources que de s'en prendre aux ressources de la Corée du Sud, celle-là qui devrait être tellement "malheureuse" de la libération par les "méchants" Américains (1948 et arrêt de la guerre de Corée de 1953), selon votre doctrine. Hong Kong de même, séparée de la Chine communiste, était tellement "affligée" sous la tutelle de l'Occident (c'est une blague), avant d'être rétrocédée à la Chine en 1997. Sans oublier Berlin-Ouest (jusqu'en 1989) tandis que Berlin-Est "prospérait" sous le communisme athée (je récidive; c'était le contraire). Bref, ce groupe d'amateurs se comporte comme si la souffrance humaine était parrainée par l'Occident, principalement les Américains. Revoyez votre histoire.

dimanche 5 décembre 2010

Cours d'ECR au Québec : l'idéologie derrière le cours d'Éthique et culture religieuse

Le 5 DÉCEMBRE 2010. Le cours d'ECR refait l'actualité ces jours-ci, pour son volet éthique (ou moral) dans l'affaire des questionnaires sur les préférences sexuelles des jeunes de 13 ou 14 ans (2e secondaire), révélée récemment par le Journal de Montréal. Pour Denise Bombardier du journal Le Devoir, le programme semble confirmer qu'il véhicule n'importe quoi (multiculturalisme, relativisme religieux, liberté éditoriale en fonction de l'enseignant et des faits du jour). Ce qui inclut maintenant le «voyeurisme» des agents de l'État dans la vie sexuelle privée, car en plus, des questions très privées sur les expériences sexuelles des jeunes sont amenées dans certaines classes. Au risque de se répéter toutefois, il faut nuancer que le cours d'Éthique et culture religieuse - ECR (ou ÉCR) ne vise pas la promotion multiculturalisme à la "canadian" comme plusieurs le croient.

  1. L'éducation relève des compétences des provinces. 
  2. L'ECR est né d'une approche philosophique testée dans des écoles secondaires de la région de Montréal, à partir de 1977, lorsque le PQ était en pleine gloire après sa première arrivée au pouvoir en 1976. 
En voici les implications pratiques.


Premièrement, je tenterai de vous vulgariser ici, les fondements de l'ECR et leur implication en fonction des libertés religieuse et morale. 

Deuxièmement, nous verrons aussi, comme par une analogie, ce que l'approche donnerait si on appliquait le même traitement phénoménologique à la sphère des convictions politiques.

De telles conditions (philosophie sous-jacente et effets s'il était possible de les appliquer en politique) agissent inévitablement dans le cours d'ECR, le cours étant imposé du primaire jusqu'à la fin du secondaire (de l'âge de 6 ans, à 16 ans environ).

Sur le multiculturalisme 

Que le programme d'ECR ne soit pas conçu comme outil promotionnel du multiculturalisme ne veut pas dire que certains enseignants, établissements ou commissions scolaires ne l'utilisent pas en ce sens. Mais le contenu est avant tout DANS un multiculturalisme et NON POUR le multiculturalisme.

vendredi 3 décembre 2010

L'Union paysanne fait trembler le monopole de l'Union des producteurs agricoles

Bien que peu de nous soient agriculteurs, je vous invite à lire ce qui suit, car cela touche directement les questions de liberté et de libre entreprise. Je suis profondémment choqué de ce que je viens de lire sur les pratiques de l'Union des producteurs agricoles (UPA). Dans un Québec dit d'ouverture, la puissante UPA qui détient le monopole depuis des décennies en matières d'association de producteurs agricoles, est allée troubler une rencontre d'information de l'Union paysanne à Amos en Abitibi, dans la soirée de mercredi le 1er décembre 2010.

(dernière mise à jour : 4 décembre 2010)

L'Union paysanne gagne de plus en plus d'adeptes à sa vision de l'agriculture au Québec. Au point qu'elle semble faire trembler l'UPA, en prônant une alternative de l'approche agricole sur divers plans. Victime de son succès, elle n'a pu terminer sa soirée d'information dans le bon ordre durant la soirée du 1er décembre dernier. Mais, loin d'avoir perdu son soulier à la fin du bal sous l'ombre des belles-soeurs, la Cendrillon de l'agriculture est ressortie de ses quelques jours de démarches en Abitibi-Témiscamingue, avec 170 membres en plus. Bravo!

Je ne suis pas agriculteur, mais le totalitarisme me choque littéralement. L'Écho Abitibien rapporte la manœuvre de perturbation en ces termes:
«...une vingtaine d’officiers et membres de l’UPA se sont rendus à une rencontre d’information tenue par l’Union paysanne dans un autre hôtel d’Amos. Visiblement non intéressés par la présentation faite par le président de l’Union paysanne, ils ont tenté de prendre le plancher interrompant la présentation prévue» (1).

samedi 27 novembre 2010

Sun News : licence du CRTC accordée pour 5 ans

Les médias anglophones du Canada devront compter avec un nouvelle chaîne de nouvelles en continu avec Sun News, ceci  probablement dès le premier trimestre de 2011. Le CRTC émet une licence pour 5 ans. 

«Sun News verra le jour», titre le Journal de Québec / Journal de Montréal dans son édition du samedi 27 novembre 2010.
La Sun News «proposera des nouvelles nationales d'intérêt général en langue anglaise. Elle respectera le principe de l'information continue qui permet de tenir le public informé en temps réel, tout en assurant une couverture large et détaillée de l'actualité» (1)
Cela me semble une bonne nouvelle, dans l'intérêt public en matière d'information, au sens que désormais le public anglophone devrait avoir accès à plus d'une facette ou plus d'une lecture de la nouvelle, selon les récentes déclarations de ses responsables... Si ceux-ci tiennent leurs promesses. 
C'est ce qu'a réaffirmé encore une fois, M. Pierre Karl Péladeau, président et chef de la direction de Quebecor Media:

« Sun News constitue un complément important aux journaux et sites web de langue anglaise de Corporation Sun Media. Cette chaîne remettra en question les idées reçues et offrira aux Canadiens un choix additionnel et de nouveaux points de vue à la télévision» (2).

La moins bonne nouvelle pour Sun Media est que la licence accordée est de catégorie 2.

«Une licence de catégorie 2 ne permet pas à la chaîne qui la détient d'être automatiquement distribuée par les réseaux de télévision câblée et par satellite, à l'inverse des licences de catégorie 1 (dont CBC News ou CTV par exemple bénéficient» (3)

En d'autres termes, ceci implique que Sun News ne pourra pas être diffusée automatiquement sur le câble (ou par satellite) et devra négocier au cas par cas.

La licence de 5 ans expirera le 31 août 2015. D'ici là, Sun News se bâtit une équipe en vue de susciter le débat et surtout éviter l'information uniformiste (SUN TV NEWS ANNOUNCES NEW ADDITIONS). L'une de ses têtes d'affiche sera Charles Adler, décrit comme un vétéran des médias TV, radio et écrits depuis 37 ans (CHARLES ADLER TO GO PRIME TIME WITH SUN TV NEWS).
_______________
1. Agence QMI, Sun News verra le jour, Journal de Québec, samedi 27 novembre 2010, p. 40.
et
Agence QMI, Le CTRC dit oui à Sun News, LCN.canoe.ca, 26 nov. 2010.
 http://lcn.canoe.ca/lcn/artsetspectacles/general/archives/2010/11/20101126-110850.html 

2. Agence QMI, Sun News obtient une licence du CRTC, 24H-Montréal.
http://m.24heures.ca/Actualites/20101126-112514.1#news

3. Agence QMI, Sun News verra le jour, (cité plus haut)

mardi 23 novembre 2010

Gauche et droite au Québec : un sondage d'opinion trop "léger"

23 NOVEMBRE 2010. Un Québec plus à gauche pour les prochaines décennies. Voilà l'hypothèse que nous sert un sondage Léger Marketing; à mon avis un sondage trop "léger". Il me semble que la plupart des gens ignorent même ce qu'est la droite et la gauche. Ils ignorent encore qu'il y a plus d'un type de droite, ou qu'on peut avoir des valeurs à droite et des valeurs à gauche, selon les enjeux. La nature nous enseigne que nous avons besoin d'un bras droit et d'un bras gauche. Pourquoi devrait-on renoncer ensuite à 50 pourcent de notre "cerveau"? D'autre part, qu'une génération de jeunes hommes qui ont décroché de l'école secondaire volontairement, veuille l'argent de ceux qui les ont terminées, ce ne serait pas un illogisme en soi. Un sondage dit ce que nous voulons ou percevons; non pas ce qui est réalisable, ni meilleur (dernières mise à jour 25 nov. 2010;  21 septembre 2012)

LIRE AUSSIComment je vois le Québec de demain?

Stigmatiser les idées c'est bannir la réflexion et le débat

Cercle chromatique et complémentarité des
couleurs. Il y a aussi une complémentarité
des idées dans une société.
La stigmatisation des idées politiques est un phénomène récent au Québec. Cela donne lieu tantôt à des tendances de manipulation des idées, tantôt à de sérieux raccourcis intellectuels. C'est le cas par exemple, au gré des sondages politiques, dont le récent sur la gauche et la droite au Québec, mené par Léger Marketing, constitue un bel exemple... à proscrire. 

La nature nous enseigne que nous avons besoin d'un bras droit et d'un bras gauche. Pourquoi devraient-on renoncer à 50 pourcent de notre "cerveau"? 


Le vrai bogue (bug) de l'an 2000

Jusque vers l'année 2000 au Québec, et il me semble, dans le reste du Canada, on ne parlait pas de politique en terme de gauche et de droite, mais en terme d'idées, de projet social pour certains partis politiques, ou de programme de parti pour d'autres.

lundi 22 novembre 2010

Euthanasie : témoignage du Dr Patrick Vinay

«La fin de vie est une période extrêmement importante pour nous, les vivants. C'est une période pleine de vie. Elle est un mélange d'ombres et de lumières, c'est vrai. Mais il y a des lumières. Et je veux parler ici brièvement, un : du malade; deux: de sa famille». 
Dr Patrick Vinay dans cette courte vidéo ci-dessous (1)


Non à l'euthanasie !
Témoignage du Dr Patrick Vinay
Chef du service des soins palliatifs de l'Hôpital Notre-Dame (au Québec, Canada)

L'importance des derniers moments et les dangers de l'euthanasie







«Je ne vois pas dans le discours pro-euthanasie, qui est largement répandu dans notre province en ce moment, je ne vois pas une forte attention à l'autre. Je vois une forte attention à ma peur à moi, mais pas une forte attention à l'autre»  (Dr Patrick Vinay, 25 septembre 2010).


Le Dr Vinay est Chef du service de soins palliatifs à l'Hôpital Notre-Dame du CHUM.
La vidéo est une gracieuseté de l'organisme Vivre dans la dignité



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1. Dr Patrick Vinay (ou Dr Viney ?). Non à l'euthanasie ! Tribune de médecins s'opposant à l'euthanasie et prônant une fin de vie «naturelle». Organisme "Vivre dans la dignité", Centre Marel-Dulude, Saint-Bruno (Québec, Canada), 25 août 2010.

dimanche 21 novembre 2010

Société Radio-Canada/CBC : la Société publique aux secrets "privés"

21 novembre 2010. La Commissaire à l'information s'inquiète, en cour fédérale, du modèle de la Société Radio-Canada en lien avec les demandes d'accès à l'information. Selon le Journal de Québec/Journal de Montréal, la Société Radio-Canada/CBC, «l'un des plus grands bénéficiaires de fonds fédéraux» refuse presque systématiquement depuis trois ans, de donner l'information aux demandes de renseignements de Sun Media, en vertu de la Loi d'Accès à l'information. 

Crédits photo : canoe.ca
La tour de Radio-Canada, Montréal
L'Attitude de la SRC (Canadian Broadcasting Corporation - CBC) de refuser systématiquement de donner accès à ses informations sur certaines dépenses ciblées continue de nourrir l'inquiétude de la Commissaire à l'information. Il s'agit de sommes investies par exemple en frais juridiques pour l'accès à l'information auprès de certains ministères du gouvernement minoritaire Conservateur, ou concernant ses frais de représentation à Montréal,  des dépenses de restauration (repas), etc.
«Non seulement la décision de Radio-Canada/CBC d'ignorer les demandes d'accès à l'information affaiblira la loi, mais elle aura aussi un effet d'entraînement, croit la Commissaire à l'information, Suzanne Legault. C'est l'un des arguments qu'elle a fait valoir dans sa cause contre la SRC devant la Cour fédérale. La société d'État en a appelé» (1).

Radio-Canada (radio et TV) se défend comme une entreprise privée qui produirait sa propre richesse

De son côté, la Société d'État alléguait plus tôt en 2010, pour sa défense, qu'elle ne peut divulguer ses contrats et plusieurs autres dépenses, en raison de la confidentialité et aussi de la compétitivité auprès des autres médias, ce qui inclut Sun Media. En fait, la SRC / CBC prétend que l'information d'une entreprise en télédiffusion et en information doit demeurer confidentielle, à la manière du secret industriel.

Si l'on peut être sensible à son argumentaire sous certains aspects, elle a selon moi tort dans la majorité des cas. Radio-Canada ne l'oublions pas, demeure «l'un des plus grands bénéficiaires de fonds fédéraux». Ne serait-ce qu'à ce seul titre, elle se devrait quand-même d'être transparente.

Je ne suis sûrement pas le seul à partager cette opinion.
Selon l'avocat Michel Drapeau, expert de la Loi sur l'accès à l'information, Radio-Canada/CBC est l'organisme fédéral qui a «le pire rendement au niveau des demandes d'accès à l'information» (du même article).
La SRC se comporte comme une entreprise privée qui générerait sa propre richesse. Elle paie ses avocats à même les fonds publics, pour trouver des taches discréditant le Gouvernement actuel qui a sa défaveur. Et elle se défend encore avec nos taxes et impôts. Enfin, elle se paie un peu trop souvent, des publicités à grand prix dans les quotidiens avec notre essentiel (taxes et impôts de la classe moyenne) pour promouvoir ses émissions.

La première chaîne de sa branche Radio devrait se financer avec de la publicité

En plus, dans le contexte économique et la fiscalité actuels qui serrent la classe moyenne à la gorge, l'on peut s'interroger sur la pertinence de pourvoir encore les privilèges d'une courtisane royale à sa branche radio (entièrement sur le bras de l'État).  Il serait plus que temps d'imposer une part de financement par la publicité, pour le contenue de la radio-courtisane. Même la TV de  Télé Québec recourt à de la publicité.

Les vues politiques de la SRC

D'autre part, on a trop goûté depuis deux décennies, à ces pseudo-débats sur les enjeux sociaux, à la fin desquels les deux débatteurs se révèlent être pratiquement du même point de vue à un ou deux détails près. Même chose pour le choix des spécialistes des émissions radio à ligne ouverte, lesquels tendent à donner le ton à la suite, sans qu'un invité n'explique la véritable argumentation de la partie opposée. Clairement social-démocrate (radio et TV), la SRC ne représente donc plus l'ensemble de la population ou des contribuables du Québec et probablement de l'Est du Canada (ex. conservatisme social et conservatisme économique, notamment).

Agenda politique? On peut se le demander

La SRC aurait-elle un agenda politique ou en d'autres termes, serait-elle devenue politisée? La question d'une éventuelle contamination socio-politique et d'un éditiorial consensuel serait certainement à approfondir. Elle se comporte [2010] avec un gouvernement Conservateur minoritaire comme en présence d'un gouvernement sans opposition forte. Puis elle s'étonne que ledit parti qui doit faire avec une forte opposition démocratique à la Chambre des communes, tende à se doter d'une politique des communications très serrée.

lundi 15 novembre 2010

Canada : de "provinces" à états. Et si c'était notre avenir...

15 NOV. 2010 Migrer d'une fédération de provinces à des États plus autonomes; et si c'était notre avenir... 


Je suis de plus en plus convaincu que l'avenir de la constitution canadienne passe par la migration d'un fédéralisme à l'ancienne, inspiré de la conquête et de la "compète" entre les tuniques rouges et les tuniques bleues, vers un Canada composé d'États plus autonomes. Ce qui suit est un texte brut; en quelque sorte un mini-essai sur un Canada rénové. Ma réflexion évolue au fil des mois sur le sujet, tout comme probablement pour plusieurs autres Québécois.
(dernière modification: 27 février 2013).



Rénover la grande maison

Si nous ne faisons pas de virage au niveau de la structure canadienne vieillissante qui tend vers une multi-polarisation
  • droite économique de l'ouest vs social démocratie du Québec
  • les nouveaux arrivants qui restent des nations rivales dans la nation
  • sentiment autonomiste de Terre-Neuve,
  • etc., 
nous risquons l'éclatement politique. Chaque situation actuelle de crise politique, sociale ou crise de valeur exacerbée en réaction à quelque chose plutôt que de manière réfléchie, contribue à faire croître l'instabilité et à morceler davantage le Canada. Cela tend à favoriser la création de rivalités et d'incompréhensions entre les provinces actuelles et entre des ethnies qui n'adoptent pas la nation d'accueil. Cette situation n'est ni nécessaire, ni souhaitable.

Crédits photo : Wikipedia
Canada Portal
La multi-polarisation n'est pas souhaitable dans le contexte où il faut être fort dans la mondialisation de l'économie et de la politique. ET il n'est plus irréaliste de penser que nous pourrions en arriver à un Québec claquant la porte du fédéralisme en réaction à l'autre, plutôt que d'une manière réfléchie. Avec le volet de notre tendance idéologique, il ne serait pas surprenant que tout comme Cuba, une république du Québec indépendante et anxieuse, devienne après cela, tentée de garder ses frontières, pour empêcher ses élites d'en sortir, au moins autant sinon plus que pour l'autre raison : empêcher l'immigration illégale.

Bref, il faut "rénover" la "grande maison" qu'est le Canada avant que la structure s'affaisse.

Les tribunaux supérieurs

D'autre part, il faudra bien y arriver aussi, à ce que les tribunaux supérieurs de révision (appel) soient invités à cesser de créer du droit (faire changer nos lois et codes) et à se contenter d'interpréter les textes législatifs que nous avons.La Cour suprême du Canada tend de plus en plus à "créer" du droit en fonction d'une lecture orientée de la société, et à devenir un pouvoir non redevable aux citoyens et au législateur. Une contorsion des chartes n'y est pas étrangère.  Les chartes sont des créations autant que les lois et il faut rétablir l'équilibre relatif entre ces fondements.


L'interprétation des chartes

En lien avec cela, l'interprétation des chartes doit être encadrée afin de protéger tous les citoyens (même des groupes stigmatisés ou ciblés) et non plus uniquement des individus.

Il n'est pas souhaitable, par exemple, que comme dans la cause des contribuables et citoyens dans l'affaire du cours idéologique d'ECR (1), avec son curriculum imposé par la force à tous les élèves du Québec, les familles de ceux-ci soient amenées à défendre leur liberté de choix et d'opinion, à la pièce (une famille à la fois) devant une "province" qui est elle, sans limite de dépenser devant les tribunaux. Difficile de croire que cela n'était pas réfléchi pour complexifier volontairement les recours devant les tribunaux. Pire encore, dans la pensée du Québec, dans cette affaire, c'est l'enfant et non la famille qui doit être en cause par le préjudice grave (et se défendre). Question : comment un enfant entre 6 et 16 ans peut-il discerner clairement que ses droits et libertés sont violés? Pourtant c'est bien l'intention du législateur de briser le lien de l'autorité entre le parent et l'enfant d'âge mineur dont le parent demeure responsable devant la loi (2).

Dans d'autres aspects déviants du droit, les chartes ont été détournées de leur but initial, et servent maintenant à défendre le criminel contre la justice et non la société contre les esprits criminels; but initial.

Développement et économie

Carte du Canada.
Crédits : Ressources naturelles Canada
Pour ce qui est des développements économiques régionaux, il faudra bien en arriver à ce que les décisions des dépenses budgétaires se prennent plus près de la réalité de chaque État (en remplacement de la "province"), puis de chaque ville, chaque région, selon le principe de la subsidiarité. Nous n'aurions pas tout ce débat sur le "financera, financera pas?" par exemple, autour de projets comme les investissements pour un nouvel amphithéâtre dans la région de Québec. La Ville de Québec aurait une enveloppe qu'elle utiliserait selon les priorités et besoins reconnus ici et non là-bas. En cas de mauvais choix stratégiques, une région ou une ville devrait vivre avec. Même chose pour Montréal, Toronto, Vancouver, Calgary et les autres grands centres urbains.

Et dans le même ordre d'idées, pourquoi un grand centre urbain n'aurait-il rien à dire en matière de santé et d'éducation.

Éducation et santé

En matière d'éducation, pourquoi pas des normes nationales uniformes (sur la forme, la durée) et des aménagements adaptés à la réalité des villes et régions (obligation de résultats, flexibilité dans les méthodes)?

En santé, la situation de l'hôpital de Baie-Saint-Paul (dans Charlevoix) qui doit être démoli en raison des risques en cas de secousses sismiques de forte magnitude, constitue un autre bel exemple de la nécessité d'un pouvoir de dépenser, en fonction de réalités qui existent dans chaque région, plutôt que d'une hypothétique uniformité d'un océan à l'autre ou entre grands centres urbains et régions à plus faible densité ou régions-ressources.

Des enveloppes budgétaires pourraient par exemple être émises en partie au prorata (en proportion) de la population (nombre de citoyens) d'une ville, d'une région. Ce à quoi devrait s'ajouter une certaine forme de pondération (ex. par la part de l'argent envoyée aux États qui remplaceraient la province; ex. situations exceptionnelles en santé et sécurité publique, etc.). Mais chaque région ou ville pourrait décider d'orienter ses dépenses en fonction de ses besoins réels ou priorisés (réseau routier et transport, participation à certains projets liés à la santé et aux programmes sociaux, aide à l'éducation, etc.).

Pondération positive pour les régions-ressources

Les régions productrices ou gardiennes des ressources (ressources naturelles, énergie et matières premières) regagneraient leur lettres de noblesse. Redevance sur l'énergie et les autres richesses, sur les richesses et les droits de passage et d'exploitation du Fleuve. Les habitants des grands centres apprendraient que le lait vient d'abord des vaches et non pas du supermarché. Ils apprendraient que la région qui produit l'énergie et dont les forêts oxygènent la planète et contribuent à fixer le carbone, ainsi qu'à la diversité vitale de la faune et de la flore et à l'exploitation reprise en main, ne doit plus être traitée et et méprisée comme une région "quêteuse" ou parasite.

Un système compensatoire, viendrait combler cette injustice qui consiste à exploiter une région sans lui donner les redevances significatives, pour ensuite accuser les travailleurs saisonniers de paresse. Là-dessus, les régions n'ont plus besoin des américains des 19e et début 20e siècles pour les exploiter, la "province" de Québec et le Gouvernement fédéral le font très bien. Puis ils font sentir aux régions qu'elles sont coupables d'être trop peu densifiées en population et d'avoir de longs réseaux routiers à entretenir. Pourtant, si ce n'était pas le cas (étalement, faible densité de la population) on le créerait de toute façon pour occuper le territoire et en préserver la souveraineté (frontière).

Études supérieures

Il serait temps aussi d'uniformiser le système d'éducation archaïque qui fait qu'un anglophone du Canada entre à l'université pendant que plusieurs Québécois qui pourraient faire l'université perdent 3 ans dans un Cégep pour en sortir sous-payés.
  • Je ne prône pas la disparition des Cégeps, mais leur intégration au réseau universitaire de premier cycle. Les programmes et infrastructures des Cégeps seraient intégrés au réseau universitaire.
  • Le cégep, en plus d'être orienté en dispensateur de cours techniques à réduire à une à deux années de formation technique intensives (fonction du programme suivi), devient un campus universitaire pour 2, 3 ou dans quelques cas, les 4 années universitaires (du premier cycle, par exemple). Par exemple, des policiers et infirmiers avec baccalauréat, peuvent très bien être formés dans certains centre régionaux (3). 
  • Les programmes techniques seraient condensés (ex. 18 à 24 mois selon le programme) avec stages rémunérés remplaçant le traditionnel emploi d'été.
  • Une année préparatoire à l'université remplacerait le passage obligé de 2 ou 3 ans au cégep. Les étudiants pourraient acquérir de la méthodologie de recherche et de travail, des méthodes de documentation, de présentation d'un travail de recherche ou d'inventaire et cueillettes de données, culture générale, langues, budget et économie, utilisation des outils informatiques comme chiffriers, bases de données, traitement de texte, etc.).

Les programmes professionnels courts (métiers) distincts des cégeps subsisteraient, mais les étudiants qui passeraient à l'instruction supérieure sauveraient du temps sur les bancs d'école et commenceraient à produire plus tôt, à contribuer à l'économie et à faire des placements plus tôt pour leur retraite.

Les langues officielles


Notre pays doit obligatoirement statuer sur les deux langues officielles et restreindre les services à ces deux langues. C'est au nouveaux citoyens d'apprendre la langue ou de se faire accompagner par un interprète qui assumera la responsabilité en cas d'erreur. Ce n'est pas à l'État, ni aux villes et institutions publiques, de fournir des services dans des dizaines (un nombre croissant) de langues différentes. Faire cela c'est créer des ghettos ou des sous-cultures (enclaves ethniques) dans la culture.

Fiscalité


Côté fiscal, les citoyens auraient une déclaration d'impôt unique simplifiée et les argents seraient répartis en fonction des responsabilités bien définies entre le Fédéral et les états (nouveau nom des provinces). Un nouvel effort serait fait pour diminuer le dédoublement des responsabilités (de vrais états) mais avec certains services communs par le Fédéral (ex. la Garde côtière, la recherche en pêcheries et alimentation, des observatoires de la santé, l'armée, etc.).

La fiscalité serait simplifiée aussi pour les entreprises, afin que des jeunes aient le goût de devenir entrepreneurs sans avoir à investir 20 heures par semaine pour la complexité de l'administration et le voyeurisme gouvernemental. Mots clés : simplifier, réduire le nombre de programmes. Je suis sûr que les universités et des organismes d'enseignement comme l'Institut économique de Montréal (IEDM) auraient quelques bonnes suggestions intéressantes à ce sujet (à valider évidemment).

Immigration


Nous devrons revenir à une immigration qui nous ressemble et adaptée à notre capacité d'insertion sociale. Exit ceux qui veulent mettre le Québec sous un joug religieux et qui haïssent la liberté occidentale.

Récemment, nos médias et spécialistes des communications du milieu judiciaire se sont abaissés à parler d' "accident" quand un père a tabassé sa fille adolescente jusqu'à la mort, pour un «crime d'honneur». Les médias ont refusé de reconnaître cette réalité nouvelle de la charia appliquée en pays non islamisé, comme la peine de mort ou le châtiment par la famille (sinon c'était quoi; un crime gratuit?), la polygamie, l'excision des filles, etc. Les médias et même les humoristes se couchent et perdent leurs moyens (et leur courage) devant certains groupes. Plusieurs font les braves et s'acharnent sur le catholicisme qui est déjà au sol, mais ils se mettent en mode furtif devant le radicalisme extrême, déguisé en intellectualisme, avec qui ils prennent le thé. Ils tabassent le pacifique et se couchent devant celui qui menace de violence.

Vers plus d'autonomie par région


La notion d'État favoriserait enfin l'autonomie et les particularités de chaque région du Canada.

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1.  Éthique et culture religieuse (ECR ou ÉCR) :  un programme agnostique fondé, pour sa partie religieuse, sur l'approche philosophique de l'étude phénoménologique (comparée) des religions et non pas un programme fondée sur le multiculturalisme. Il s'étend du primaire au secondaire (âge de 6 ans environ, jusqu'à 16 ans environ). La lecture "multiculturelle" (la plus soft) de l'intention de l'ECR sert bien le mouvement souverainiste. Mais elle constitue un anachronisme. Le premier ECR expérimental (Enseignement culturel des religions testé au secondaire) dont l'approche a été reprise par le second selon les recommandations des consultations ciblées, est né du mouvement indépendantiste (souverainiste) du Québec des années 1970 et des années de pouvoir du parti Québécois. Il n'est donc pas le "multiculturalisme à la Trudeau".  C'est en fait une lecture erronée, trompée par le nombre de thématiques religieuses abordées et comparées dans le programme d'ÉCR. Cette mauvaise interprétation de la philosophie soutenant le programme d'ECR est amplifiée aussi par le peu de scrupule de certains enseignants qui véhiculent plus ou moins subtilement leurs propres préférences idéologiques ou spirituelles, renforçant l'apparence d'un multiculturalisme imposé.  Mais les gens ignorent que le but très précis à long terme n'est pas d'amener l'élève ou l'étudiant à croire, mais bien plutôt à ne pas s'engager activement en matière de croyances religieuses. Pour la phénoménologie des religions (une approche philosophique centenaire) née en Allemagne, l'équilibre est quelque part entre la foi et la non-foi; ni l'engagement, ni le rejet total du mystérieux. D'où l'introduction dans le contenu de l'ECR, des mythologies, servant à montrer que des religions sont déjà disparues. D'où aussi les artéfacts religieux comme la Bible, au musée des religions dans les manuels scolaires, ou encore les super-héros et personnages de bandes dessinées dans un cours de ce type (Jésus serait un super-héros créé et modelé comme les personnages de bandes dessinées). D'où encore, les récits non religieux avec du contenu religieux comme la légende du roi Arthur et l'épée Excalibur. Tout ceci vise à relativiser les croyances religieuses actuelles en suggérant que toutes sont égales au seul sens ou aucune n'est vraie. Le même espris que le Rapport Proulx sur «la place de la religion à l'école». Le but est agnostique, pour un relativisme développé lentement sur plusieurs années (tout le cheminement des élèves entre 6 et 16 ans env.). Voilà pour le volet plus religieux.
          Il y a aussi tout le volet des valeurs (éthique; ex. position très libérale sur la consommation des drogues, sur la sexualité en jeune âge, etc.). Par ce programme et le changement de la charte québécoise et de la constitution canadienne (son application pour le territoire du Québec), le Québec a décrété que l'esprit des élèves est redevable à l'État et non plus aux parents (mais les dépenses et impacts sur la santé psychologique et autres conséquences relèvent encore des parents; «ferme-la et paie!»). Il a aussi statué que les enseignants ne peuvent plus désormais, depuis 2005 (chose autrefois permise par la Loi sur l'instruction publique - LIP), refuser d'enseigner certains éléments du cours (implanté à la rentrée de 2008) par motif de conscience personnelle. Cela ressemble beaucoup à l'approche de propagande à laquelle furent soumises les Jeunesses hitlériennes, enseignées à se distancer de la foi et des croyances des parents; bris du lien familial, voire le lien d'autorité parental (approche exclusive de leur pure vérité, ressemblant pourtant à ce qu'ils appellent maintenant avec mépris; "l'appel au clan" dans les manuels d'ECR dès le primaire).

2.  C'est en vue de cette rupture du lien d'autorité spirituelle et morale parent-enfant, qu'il est établi que le seul "préjudice grave" acceptable pour une exemption, doit être envers l'élève et non pas envers ses parents. C'est une approche très perverse et abusive qui rend même difficile la contestation devant les tribunaux. D'un côté on se sert de la charte québécoise des droits et libertés pour enlever des droits ancestraux aux parents (perte du droit de regard sur le contenu spirituel et moral des cours), et de l'autre on nie l'esprit des chartes en imposant des valeurs décrétés par les consultants du Gouvernement (morales, spirituelles et philosophiques ou idéologiques) sans égard au lien d'autorité et de responsabilité parentale. Les esprits des enfants sont lessivés lentement mais sûrement (toujours subtilement) dans un système de pensée relativiste d'où il serait criminel de s'échapper (menaces de recourir à la DPJ et de retirer les enfants des familles récalcitrantes). C'est littéralement de l'ingénierie sociale digne des anciens communismes, socialismes et fascismes de l'Europe, aux 19e et 20e siècles. On enseigne aujourd'hui aux enfants, durant tout le primaire et secondaire (env. 10 années si on exclut le 3e secondaire actuellement, ou éventuellement 11 années), ce qu'ils devront voter et croire demain, à partir du cégep ou de l'université (selon l'âge du droit de vote).

3.  Notez que l'interprétation d'année(s) "perdue(s)" en milieu francophone québécois pour arriver à un Baccalauréat de base, est contestée par certains défenseurs des Cégeps. Toutefois, je ne peux croire que le taux élevé de décrochage dès le secondaire au Québec, soit un indice d'un système supérieur au reste de l'Amérique du Nord, ou que tous les étudiants qui ont prétendu avoir sauvé du temps à l'extérieur du  système post-secondaire du Québec étaient des menteurs. Seulement au niveau technique, une personne qui étudie par exemple 18 mois ou 2 ans hors Québec sort avec le titre de technicien(ne), contre 3 ans au Québec pour ce titre. Ceux qui sortent avec 3 ans de technique au Canada sont des technologues. Comment se fait-il par exemple qu'on apprenne encore le français dans des cours de français obligatoires dans un cours technique au cégep? Un intervenant collégial présentant un point de vue opposé, lors d'une entrevue entendue (17 janvier 2013) parlait de l'âge d'entrée à l'université et non de la durée totale des études, du primaire à la graduation universitaire. On parlait uniquement de l'âge d'entrée à l'université alors que ce qui compte vraiment c'est l'âge où l'on en sort ET LA DURÉE TOTALE sur les bancs d'école (primaire + secondaire + cégep + université). Je suis ouvert à la démonstration contraire mais pas encore convaincu, quand je vois des jeunes anglophones de 18 ans qui sont déjà à l'université. J'ai plus d'une fois entendu des témoignages d'étudiants qui ont fait, ou quittaient faire leur université ou leur technique hors-Québec, mentionner qu'ils épargnaient du temps. Suis-je dans le champ? L'exemple utilisé par un défenseur des Cégeps, dans leur forme actuelle (datant d'un demi siècle et jamais révisé depuis alors que les universités ont changé après leur création), était la médecine aux États-Unis (peut-être un cheminement particulier et encore à démontrer). Mais même si ce cas d'espèce était démontré, la majorité des gens ne vont pas en médecine. Ce qui compte c'est de comparer plusieurs diplômes universitaires et la durée totale résultante sur les bancs d'école, du primaire à la sortie de l'université. Dès que nous faisons 1 an de plus, nous sommes perdants, car 1 an vaut une fortune en épargne en tant que jeune adulte (chaque année de plus à cotiser plus jeune pour la retraite est une année très payante pour multiplier sur le long terme).