dimanche 27 novembre 2011

L'autre destin : Imaginez Barack Obama avorté (non né)

Le destin d'un petit homme :
To kill or not to kill? That is
the question.
Dans le contexte économique, social et familial où le petit Barack Obama est né en août 1961, il constituerait selon les critères et valeurs d'aujourd'hui, le candidat idéal pour être avorté; particulièrement au Québec.

Dans les années 1960, deux étudiants universitaires, la mère américaine de race blanche et le père de race noire (Kényan), de condition modeste se fréquentent. La jeune femme tombe enceinte. Évidemment, ce n'était pas dans les projets pour l'étudiante qui voit ainsi son plan de carrière sérieusement fragilisé. Elle n'a pas accès à un avortement subventionné par l'État. Le couple se marie environ 6 mois avant la naissance du bébé. Mais on ne répare pas une erreur par une autre. Les choses tournent mal. Le couple se retrouve à distance pour la suite des études du père, laissant la jeune femme seule avec un enfant sur les bras, avant même d'avoir pu débuter sa carrière. Suivent bientôt la rupture, puis le divorce prononcé en janvier 1964. L'enfant n'a pas encore trois ans lors du divorce et verra son père une seule fois. Obama est élevé en partie par ses grands-parents maternels dès l'âge de dix ans. L'histoire de l'enfance d'Obama est celle de la dépendance totale sur les décisions des autres. Comme celle de tous les enfants.

Une leçon de l'Histoire

En choisissant l'avortement, la jeune mère aurait tué un futur président, Barack Obama avant sa naissance. De condition modeste durant la grossesse et à la naissance, et entravant les projets de la mère, le petit Barack constituait un candidat type pour les solutions chimiques, le démembrement ou le scalpel des cliniques d'avortement. En 2008, Obama est pourtant élu premier président noir de l'histoire des États-Unis d'Amérique.

Réflexion : le fœtus Obama dans le contexte actuel

Qu'aurait fait la jeune femme, si elle avait eu un accès facilité à un avortement gratuit? Comment sa vie aurait-elle été différente pour les études et la carrière? C'est à ce genre de critères à sens unique que l'on arrive, quand la condition actuelle précaire détermine le droit de vie et de mort.

La destinée d'Obama a prouvé qu'il n'était pas un petit amas de cellules, comme un kyste ou une tumeur. Il était un être humain en développement avec son propre code génétique et sa propre histoire à écrire. Espérons que le président en ait lui-même conscience, ainsi que tous nos chefs d'État actuels et nos médias tellement équitables dans leurs jugements des valeurs à adopter.

Cette histoire illustre aussi que le fœtus a sa propre personnalité et son propre code génétique. L'État québécois a prouvé qu'il peut aider à mourir (près de 30,000 avortements annuellement). Pourquoi ne pourrait-il pas aussi aider à bien naître. Après tout, un de nos problèmes principaux au Québec, n'est-il pas la dénatalité?


Lecture suggérée : Origines familiales, enfance et jeunesse de Barack Obama sur Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Barack_Obama#Origines_familiales.2C_enfance_et_jeunesse



Article biographique Wikipedia complet : Barack Obama de Wikipedia