lundi 4 janvier 2016

Pourquoi le terrorisme n'est pas «la guerre des pauvres» en quelques exemples

Un point de vue de plus en plus répandu suggère que le terrorisme serait la guerre des pauvres. Nous ne pouvons pas acheter cette idée, car le terrorisme s'impose par sa nature même, dans les pays où une minorité adhère à sa cause (ex. Irak, Afghanistan, Nigeria, Niger, etc.). 



L'extrême-gauche n'est jamais à prendre à la légère


Les néo-révolutionnaires qui s'ignorent et qui émettent de telles idées depuis des universités ou associations de nos démocraties, où pratiquement rien ne nous est interdit, et qui professent des thèses politiques aussi faibles, sont en train de dire que Boko Haram est justifié, au nom de l'islam, de tuer des Africains et d'enlever des fillettes des écoles (leurs esclaves sexuelles ou domestiques), d'enrôler de force des enfants et de tuer des citoyens qui vivent en paix, avec une certaine prospérité.


Ils sont en train de nous dire que les combattants et stratèges de l'État islamique (Syrie et Irak) qui veulent imposer le califat (société aux droit religieux islamique) en Europe sont justifiés de renverser des gouvernements élus, probablement bientôt aux frontières mêmes de l'Europe, pour arriver à leurs fins.

Direct Syria, 4 jan. 2016. Première femme journaliste exécutée à Raqqa. «Ruqia refusait de plier devant l'État islamique / First female journalist executed in Raqqa:"Ruqia continuously challenged the Islamic State". Photo tirée de Twitter, compte Syria Direct @SyriaDirect https://twitter.com/SyriaDirect/status/684113341371949060 (4 janvier 2016)


Une tendance idéologique issue des sciences humaines sans maths? 


Peut-être. Car, pour ce qui est de l'argument des «pauvres»; c'est oublier volontairement que l'expansion actuel d'un islam radical est soutenu financièrement par des États (ex. Arabie Saoudite) où une variante de la charia est déjà en application et qui supportent ces factions militaires du Proche-Orient, à même les milliards du pétrole. Certains pays radicaux (aux libertés excessivement restreintes) subventionnent même des universités canadiennes.

Dans la réalité du terrain, pour un père de famille ou un fils qui se font menacer ou trouer le corps, le terrorisme est davantage comme un cartel armé ou une mafia qui s'impose à un pays, par la force et la menace.

Il a par ailleurs été démontré que les terroristes sont majoritairement politisés et issus de familles de revenus dans la moyenne, comme en faisait état Jean-Denis GARON, qui n'est pas le plus à droite des chroniqueurs du Journal de Montréal: