lundi 31 décembre 2012

Ma revue Québec et ailleurs 2012: sélection de sujets à froid

Retour sur quelques évènements de 2012 au Québec (et ailleurs).

La «rue» et les étudiants au pouvoir

Ils ont presque sauvé Jean CHAREST et le PLQ. Comment risquer de donner un gouvernement majoritaire au PQ qui a appuyé sans réserve le mouvement de la rue? Alors que 7 Québécois sur 10 étaient pour la hausse des frais (rattrapage d'un gel des frais) de scolarité post-secondaires au printemps, le pouvoir de l'image de la rue a pris le pouvoir, pendant que les travailleurs de la classe moyenne travaillaient pour payer leurs impôts pour assumer le poids écrasant du modèle québécois. On a assisté à notre grand étonnement au détournement de la démocratie quand Anonymous a servi une minorité de privilégiés qui ont accès aux études subventionnées et qui factureront leurs services à 100 ou 150 dollars l'heure à la classe moyenne (qui n'aura souvent pas les moyens de se les payer si non assurés) lorsqu'elle sera sur le marché du travail dans quelques années.

On aura au moins reconnu que le pouvoir des groupes extrémistes (communistes, marxistes-léninistes, anarchistes, anarcho-syndicalistes,...), ce n'est plus de la fiction en 2012. L'année a révélé que les minorités idéologiques qui ont le plus de temps disponibles pour militer ne sont plus des groupuscules négligeables. Ils ont leur intelligentsia dans les cégeps et universités, de façon plus marquée dans les sciences humaines. Ils devient d'autant plus inquiétant de savoir qu'il faut réussir des cours de philo idéologiquement orientés pour obtenir son DEC au cégep (pour le droit de travail pour techniciens et technologues) pendant que le reste de l'Amérique apprend son histoire, l'entrepreneuriat et le calcul.

Les débordements de la rue 2012 ont aussi révélé que l'ASSÉ, qui a temporairement créé la CLASSÉ pour coaliser les étudiants est en fait un organisme de lobbying déguisé en syndicat. Mais l'association est-elle enregistrée comme tel? Non. On a appris que l'organisme n'est pas un regroupement de syndiqués, bien qu'enregistré comme tel sur une mauvaise déclaration lors de sa création. Toujours pas corrigé.

Commission Charbonneau

mercredi 26 décembre 2012

Suggestions de films en famille pour les Fêtes (video ou location)

Suggestions de vidéos en achat ou location du cablô pour les Fêtes 2012-2013

J'ai créé ce blog où je partagerai à l'occasion, des coups de coeur et suggestions (parfois des critiques ou évaluations) pour ceux que cela intéresse. Je débute en introduisant quelques films pour se réchauffer le coeur durant la froide période et les jours de congés.

VOIR commentaires, résumés ET PLUS DE CRITIQUES sur Mon Ciné Media
http://moncinemedia.blogspot.ca/

Amazing Grace
(La Grâce du Ciel)


L'Éveil d'un champion
Soul Surfer
Nous avons acheté un zoo
(We Bought a Zoo)

Ice Castles
(Châteaux de rêve)
Plan de match
(The Game Plan)

Cowgirls 'n Angels
(L'Ange des Cow-girls)

La Nativité
(The Nativity Story)

mercredi 19 décembre 2012

Euthanasie et projet de loi: communiqué de Vivre dans la dignité

(COMMUNIQUÉ : un collectif de médecins se prononce pour un accompagnement des malades et pour la réduction de la souffrance sans donner la mort)
- DÉBUT DU COMMUNIQUÉ - 

S'informer, comprendre et agir.                    Hiver/ 19 décembre 2012
English version see attached Newsletter : https://docs.google.com/open?id=0B7_i4-pzFK5LaERDUWp6RVJwX1U


dimanche 16 décembre 2012

Moins de répit hors mariage pour les femmes selon une étude ontarienne

Une nouvelle étude tend à confirmer que les «femmes mariées souffrent moins de violence conjugale, de toxicomanie ou de dépression post-partum» (1). C'est ce qu'a observé le professeur chercheur Marcelo Urquia de l'Université de Toronto. 

Le but de l'étude ontarienne (Université de Toronto, Canada) était de déterminer les avantages et désavantages des différents types de couples où vivent des enfants. Les femmes non mariées vivant depuis moins de 2 ans avec leur partenaire, sont moins sujettes à vivre l'un de ces 3 problèmes  que celles dont l'union libre dure depuis plus de 2 ans: violence conjugale, toxicomanie, dépression post-partum. On s'attendrait à l'inverse (plus de durée union non maritale = indice de plus de qualité de relation). Puis, face à ce constat, on s'attendrait que la situation soit identique pour les couples mariés depuis plus de 2 ans (dégradation des conditions pour la femme). Ce qui surprend, c'est que cette dégradation de la condition de la femme après 2 ans de vie commune non maritale n'a pas d'équivalent (fonction de la durée) dans l'union maritale (couples mariés).

Ce que cela nous rappelle, c'est qu'il faut faire la différence entre une étude observant les types de couples par rapport aux récits anecdotiques du type «je connais un couple qui...» dans une salle de pause-café. Ceux qui sont du mauvais côté (dysfonction et violence durant la grossesse ou couple avec enfant) ne seront souvent pas les premiers à parler de leur échec, tandis que ceux qui sont en union libre depuis 15 ou 20 ans et on connu une grossesse ou ont un ou des enfants sans que la femme ait vécu l'un de ces problèmes, seront les premiers à se citer en exemple. Dans l'anecdote, on tend à mettre en opposition les meilleures des unions libres et les pires des mariages. L'anecdote n'est donc évidemment aucunement scientifique. Une étude, au contraire, démontre une tendance. Autre avantage, l'étude scientifique se distance de l'approche émotive et de l'image de soi qui peut être fausse, car l'étude observe des faits et non des perceptions, ce qu'en plus, ne ferait pas un simple sondage d'opinion (mesure des perceptions et non de la réalité). Dans un sondage du genre «êtes-vous heureux» ou le gars répond à 8 sur 10 et la femme 4 sur 10, on pourra penser que la réalité est probablement entre les deux (ex. une note de 6 sur 10 pour le couple. Mais l'étude ontarienne mesure des évènements observables et non des sentiments: violence, toxicomanie et dépression.

L'avantage de l'approche dans la présente étude, à mon sens, est que contrairement à la femme vivant seule une grossesse ou la parentalité, par exemple, on ne peut pas ici justifier les problèmes vécues par la femme sur la base du revenu (argument habituel contre les études semblables), puisqu'il est question de couples où vivent des enfants, mais où l'on a décidé de ne pas s'engager dans le mariage. Les faits tendraient à démontrer que le mariage offre plus de sécurité à la femme dans le couple durant la vie commune, quelle que soit la durée du mariage (donc même pour les mariages qui se sont soldés par un échec). Serait-ce fonction des raisons menant un couple à choisir l'option du mariage: viser la stabilité, décision plus réfléchie de s'engager, vouloir dès le départ offrir un environnement plus stables aux enfants, etc., même si des mariages échoueront, évidemment?
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1.  AFP. Grossesse: Moins de répit hors mariage. Journal de Québec. Dimanche 16 décembre 2012, p. 27

mardi 11 décembre 2012

Adrien Pouliot tentera-t-il le saut en politique provinciale?

11 DEC. 2012. Interviewé sur les ondes de Radio X le 10 décembre 2012 par Dominic Maurais (1), l'homme d'affaires Adrien Pouliot connu dans le domaine des télécommunications et des médias a avoué réfléchir à la possibilité de faire le saut en politique au Québec. Tout dépendra des appuis reçus.

En décembre 2011, j'écrivais que l'homme d'affaires québécois Adrien Pouliot pourrait bien se retrouver en tête d'un  nouveau parti politique ralliant une partie de l'ADQ qui était sur le point de consulter ses membres pour une fusion avec le nouveau parti CAQ. J'étais visiblement trop en avance sur ses projets; lisant trop entre les lignes.

Mais, pas plus tard que lundi le 10 décembre 2012 à Radio X, Adrien Pouliot a été interviewé par Maurais sur l'actualité politique québécoise. Il était introduit comme animateur pour quelques émissions d'actualité à la station en période d'approche de Noël. En fin d'entrevue, Maurais lui a carrément posé la question sur un éventuel saut en politique. Ce dernier a candidement avoué que la chefferie du Parti Conservateur du Québec (2) pourrait le tenter bien que ce soit un petit parti entièrement à construire (né en 2012 et n'ayant pas performé le 4 septembre 2012). Les conditions pour son saut dans une course à la chefferie lors du congrès de mars 2013, selon sa lecture des faits, seraient évidemment un appui fort et de l'aide. L'homme se dit ouvert mais n'y parviendra pas seul.

Ce qui le fait hésiter? La construction d'une véritable alternative de droite économique ne sera pas évidente avec un nouveau plafonnement de financement à 100$ par donateur. Par contre, le parti n'est pas endetté et est modelable avec une chefferie disponible. Et M. Pouliot comme chef, serait indépendant de fortune. Côté vie de famille, il n'a plus de jeunes enfants à la maison et a pris soin de valider sa réflexion avec son épouse dans l'éventualité d'une course à la chefferie. Résultat : il n'a pas d'empêchement familial. 

L'homme d'affaires

M. Adrien Pouliot tentera-t-il un saut e politique au Québec en 2013?
Le candidat n'est pas un étudiant de cégep. En matière d'économie du moins, il devrait savoir valider un important budget.

En 2011, un peu trop sur le tard dans l'histoire de l’Action démocratique du Québec, M. Pouliott devenait la recrue vedette du printemps 2011 de l'ADQ à titre de vice-président de sa commission politique (ADQ dissoute dès 2012 par fusion avec la CAQ, choix qui l'a déçu à ce moment).

En quelque sorte tombé dans la marmite des communications quand il était petit (entreprise familiale CFCF) M. Pouliot est entre autres connu pour
  • avoir pratiqué le droit corporatif dans un cabinet réputé
  • avoir été président et chef de la station de TV CFCF-12 de Montréal (ce qui lui donnerait des appuis dans l'Ouest de Montréal) en plus d'être dès la première heure à la base du lancement de TQS (vendue en 1997 et devenue V) ce qui lui donnerait logiquement aussi des appuis francophones sur l'Île de Montréal.
  • Il a connu aussi des passages marqués à la direction d'autres entreprises et comités qui ont prospéré sous ses mandats, ce qui lui donne une crédibilité dans le monde des affaires.
  • M. Pouliot a participé en 1999 au lancement de l'Institut économique de Montréal (IEDM), organisme non partisan oeuvrant dans le domaine de l'éducation et de la recherche économique, dont il a occupé la présidence durant 8 ans.
En tout cas, il semble logique qu'un nouveau parti de centre-droit économique ait davantage de chances de se construire et d'attirer des membres et nouveaux candidats avec un chef comme M. Pouliot. Avis aux intéressés, électeurs orphelins de parti et autres, il attend vos appuis et votre investissement en temps, selon ce qu'il a dit sur les ondes de Radio X, le 10 décembre 2012. 
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1.  Adrien Pouliot fait une chronique avec Maurais Live le 10 décembre 2012.
http://quebec.radiox.com/extrait/adrien_pouliot_daniel_breton_est_un_melon/ La chronique débute vers 2min06s et la question sur les intentions politiques vers 12min

2.  En janvier 2012, renaissait un parti conservateur au Québec, comme il y en a dans la plupart des états occidentaux, le  Parti Conservateur du Québec. La nouvelle organisation politique a attendu la clôture de la consultation par écrit de l'ADQ auprès de tous ses membres,  par respect pour ceux-ci, avant de créer officiellement le parti. Les membres de l'ADQ étaient connus pour plusieurs d'entre eux, comme étant du même côté de l'échiquier politique (même clientèle) que le nouveau parti.

Suite à l'élection du 4 septembre où le parti qui alignait 27 candidats n'a pas performé (7e place), son chef par intérim, M. Luc Harvey, ancien député fédéral de la circonscription Louis-Hébert (2006-2008) annonçait son départ dans les jours suivants. Le Parti Conservateur du Québec s'est donné un nouveau chef par intérim, en la personne de M. Albert Martin (21 sept. 2012). Il y aura choix d'un chef lors du congrès du parti en mars 2013, aux dires de M. Adrien Pouliot qui évalue la possibilité de se lancer dans la course.

samedi 8 décembre 2012

Cinéma québécois à l'urgence

LE CINÉMA QUÉBÉCOIS EST-IL TROP GRIS?

«Le cinéma québécois connaît, en 2012, sa pire année au box-office en plus de dix ans» (1). Notre cinéma est-il polytraumatisé ou multi-poqué? Le ministre Maka Kotto du gouvernement du Parti Québécois (PQ) s'inquiète et aimerait comprendre ce qui ne fonctionne pas. On voudra probablement investir davantage dans la mise en marché ce qui n'est pas le vrai problème à mon sens, car tout film québécois qui sort est promu et encensé sur un grand nombre de tribunes et dans la presse spécialisée et générale... j'ai souvent l'impression que le cinéma américain montre le paon (le personnage central) à 95% de face et de profil, alors que le cinéma québécois passera la moitié du film à montrer son côté terne. (dernière mise à jour: 2012-12-15)

Bien sûr je ne représente pas la majorité des gars, car à l'usage, les sujets sociopolitiques qui m'intéressent dans la vie, ne sont pas les plus populaires dans une salle de pause-café. Je devrais donc logiquement carburer au cinéma québécois; et pourtant non. Je ne m'abreuve pas aux êtres intérieurement torturés.

Ingrédients de la majorité des films québécois

La recette type de fabrication d'un film québécois semble devoir présenter un ingrédient incontournable de perdant au départ:
  • Un personnage torturé intérieurement
Mais encore, une forte prédisposition à être un perdant ou une victime:
  • La victime qui devient meurtrier par la faute du «système»
  • Une enfant torturée par sa belle-mère
  • Une femme qui se fait agresser et voler sa vie par un mari avare
  • Une femme qui veut un enfant mais le voit en même temps comme un alien qui va gâcher sa vie professionnelle
  • Le film ne doit surtout pas bien finir (happy ending), car ce serait trop comme ces maudits "ricains"
  • Sa philosophie ne doit pas promouvoir une valeur traditionnelle car il faut faire table rase et recommencer du début.
  • Les gens de foi sont forcément des pervers, des exploiteurs ou des faibles qui couvrent l'indéfendable
  • Les couples hétérosexuels mariés doivent passer pour jurassiques (dépassés)
  • Et j'oubliais, il y a bien sûr aussi le quota minimal de jurons à respecter qui est aussi une valeur recherchée dans notre culture; environ un aux trois phrases.
  • Et d'autres composantes, au goût ou selon la saison.
Une histoire et un raconteur

lundi 3 décembre 2012

Une devinette sur le Père Noël

En passant, savez-vous pourquoi le Père  Noël rit tout le temps?

Réponse: xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxParce que ce n'est pas lui qui paie les cadeaux.

Compteurs et conteurs d'Hydro-Québec

3 DÉCEMBRE 2012. Récemment, nous avons appris que les compteurs de la société d'État, Hydro-Québec, lesquelles émettent sur des fréquences potentiellement dangereuses sont moins à risque que notre four micro-ondes. Des opposants à cette thèse affirment que c'est la somme de toutes les ondes de tous les appareils qui nous bombardent en tout lieu à chaque jour et chaque heure qui créent le réel danger (incluant les cellulaires). Il n'y aurait pas de justification suffisante, pour qu'un compteur domestique émette des données des milliers de fois par jour comme c'est le cas. Ce n'est pas fou. Mais probablement que le plus grand risque spécifique aux émissions de lectures de votre compteur deux fois par minute, sont pour le porte-monnaie des familles en raison d'une future modulation de la facture avec un taux ($ le kilowatt-heure) en fonction de la consommation maximale atteinte à une certaine minute de la journée ou du mois. Et pour la vie privée.

Nouvelle génération de compteurs d'Hydro-Québec
(crédits photo: Hydro-Québec) 
Pensons-y. Nommez les raisons essentielles et incontournables, pour lesquelles une compagnie de services publics qui détient le monopole de l'énergie électrique (Hydro-Québec = Société d'État = monopole de l'électricité) aurait besoin de votre consommation aux 30 secondes près? 

À la réflexion, les choix sont limités:
  • Détecter les pannes de façon précise? Ça se faisait déjà. Que vous disiez que vous avez 15,000 abonnés privés de courant ou 14,902, qui s'en préoccupe à l'unité près. Quand les monteurs de lignes réparent, ils réparent pour une zone complète.
  • Réduire autour de 1000 postes (emplois) de lecteurs de compteurs dans tout le Québec? J'en doute. Il faudra des employés mieux payés que les lecteurs de compteurs pour utiliser les bases de données et en faire quelque chose. De plus, ces compteurs auront probablement des problèmes plus fréquents que les analogiques qui duraient 25 ans, et exigeront remplacement ou réparation plus fréquents. Les compteurs seront effectivement remplacés plus fréquemment (coûts des équipements et de la main d'oeuvre). En effet, leur espérance de vie est de 15 ans, contre 25 pour les anciens modèles analogiques. Cela signifie que quand les 375 millions de compteurs auront été remplacés, les premiers compteurs intelligents installés auront déjà à peine 10 ans d'espérance de vie  en prenant pour hypothèse une opération de remplacement sur 4 ou 5 ans déjà débutée. En pratique, il y aura moins de gens pour les lire, mais plus de gens pour interpréter les données et les réparer et remplacer lors de défectuosités (électriciens du privé?).
  • Connaître vos habitudes? Et plus! Si ce n'est peut-être pas l'intention de départ, c'est une application plus que probable. On sera en mesure d'estimer le nombre de personne à la maison à tout moment des heures d'activités, ou de savoir s'il y a une personne de plus qu'à l'habitude au foyer d'après votre consommation en temps réel. Ajoutez à cela toutes vos activités qui sont «monitorées» ou sont sous surveillance statistique (ou le seront, par exemple avec la disparition éventuelle de l'argent liquide, fusion tv-internet) et vous verrez que les activités et choix touchant votre vie privée diminuent continuellement (1).
  • Une éventuelle facturation modulée sur vos pointes de consommation au désavantage des familles? Mais plus probablement et plus près de nous, on pourra planifier un taux de facturation future, dans quelques années, avec un prix du kWh basé sur le "peak" (consommation maximale à un moment donné) comme cela se fait dans le commercial au Québec. C'est probable, car pourquoi sinon, un exercice national de remplacement de tous les compteurs électriques pour une nouvelle génération d'appareils «intelligents» qui a à peine une espérance de vie de 15 ans? Les premiers compteurs de cette nouvelle génération à être remplacés le seront environ dans 10 ou 12 ans. C'est donc la preuve d'un autre changement très proche, probablement dans une décennie.
Compteurs et conteurs d'histoires

Le temps des Fêtes approche et les conteurs d'histoires sont à la mode. À mon avis, des compteurs qui émettent des lectures à chaque 30 secondes, cela suggère que c'est pour la facturation que l'on voudra changer en ajustant, dans un avenir proche, le tarif à votre pointe de consommation maximale. Plus vous avez des "peaks" élevés, même si de très courte durée, plus vous payez chaque kwh. Cela se fait déjà chez les clients commerciaux. Mais penser que l'État pourrait élargir la formule au niveau domestique a de quoi agacer, surtout quand ce que nous appelions la classe moyenne est en train d'étouffer sous le cumulatif de l'inflation, des taxes, des impôts, de l'énergie ET les hausses cumulées qui dépassent toujours les hausses des salaires et diminuent donc, année après année, votre pouvoir d'achat (2).

Mais où est le problème, pour en revenir avec l'hypothèse d'une facture de consommation modulée sur la puissance maximale d'énergie utilisée durant une période de temps de référence?

Le problème, c'est que l'on pénalisera encore les familles avec enfants. On pénalisera aussi les moins bien nantis, souvent ceux qui on les maisons les moins efficaces énergétiquement. En effet, qui consomme le plus, par exemple à 6h30-7h le matin ou à 17h30-18h en soirée? Réponse la famille avec davantage d'enfants. Donc, on n'est pas près de sortir de la dénatalité et de l'effritement des programmes sociaux qui en découlera, en raison de l'inversion ou renversement de la pyramide des âges. Heureusement que nous payons des gens pour réfléchir à notre avenir collectif pendant que nous travaillons... Mais il faudrait plus que des compteurs et conteurs intelligents, il faudrait aussi des hauts-fonctionnaires et des élus intelligents. Joyeux décembre, camarades!

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1.   Dans une démocratie autoritaire, ce serait très inquiétant, si l'on couple cela avec la disparition éventuelle de l'argent papier (tracer les achats et transactions de services). Ajoutez à cela le mépris de certains partis et groupes politiques envers le transport automobile individuel et l'on saura dans quel véhicule de transport en commun vous êtes et vers quelle destination vous faites des transferts.  Avec la presque disparition de l'argent liquide (billets et monnaie) déjà amorcée et la nationalisation des banques que caresse des partis de gauche comme Québec Solidaire, l'État pourrait savoir tout ce que vous achetez avec votre carte (e-livre, livre, film, magazine, cours privés, ...) , ainsi que le lieu et l'heure. Avec la mise en réseau informatique de la télé et du web on peut savoir, au privé, ce que vous écoutez en temps réel. Avec la surveillance web, les fournisseurs devant maintenant garder la liste des sites internet que vous visitez ET le cloud ou l'équivalent (entrepôt de stockage de vos fichiers en dehors de vos ordinateurs = tendance du stockage en ligne de vos fichiers), la zone privée de votre vie fond comme un glaçon en juillet. Il ne manquait que cela, la détection de présence humaine dans votre maison qui devient maintenant possible avec la Société d'État. Avec les compteurs d'Hydro Québec qui émettent des données quelques milliers de fois par jour, l'État pourrait maintenant savoir si vous êtes présents à la maison et même, estimer si des personnes se sont jointes à vous (consommation d'électricité comparée aux autres jour).


2.  Car il ne faut pas confondre l'apparence de richesse et de confort avec ce que nous possédons réellement. Beaucoup du confort de la classe moyenne avec un revenu familial de 50,000 ou 75,000 dollars par année, n'est que comme un rêve et dépend de taux d'intérêts peu élevés et de la main d'oeuvre bon marché dans d'autres pays (bientôt ici) pour nos produits.

Nous ne pouvons ignorer que ce n'est qu'en sacrifiant des emplois correctement rémunérés ici, et en faisant fabriquer nos biens ailleurs où les travailleurs sont sous-rémunérés (ou sinon l'économie très différente), que nous pouvons maintenir une illusion de richesse de notre classe moyenne. Et nous portons non seulement le poids de nos emprunts en tant qu'individus et familles, mais tout autant la dette de l'État qui nous refilera inévitablement la facture (tendances à la hausse des taxes et impôts).

mercredi 14 novembre 2012

Stephen Harper comparé à Hitler? Son crime: vouloir la transparence des dépenses syndicales

Le Premier ministre du Canada et chef du PCC (Parti Conservateur du Canada), Stephen Harper, est comparé à Hitler par les syndicats qui s'opposent au projet de loi C-377. Ces derniers trouvent inacceptable, le fait de rendre compte de leurs dépenses à leurs membres et au public.

Voici le crime d'Harper. Imaginez comme c'est grave (un peu d'ironie):
«Le document législatif propose entre autres d'obliger les syndicats à divulguer des renseignements sur leurs dépenses aux membres et au public» (1).
Très Hon. Stephen Harper,
Premier ministre du Canada 
La thèse surréaliste et paranoïde ne reçoit pas l'appui de tous les syndicalistes engagés, heureusement. En réalité, qui peut bien s'offusquer de contrôler les dépenses des argents provenant des prélèvements sur salaire obligés, sinon certains leaders syndicaux extrémistes? C'est l'exercice d'opposition auquel se livre pourtant le SCFP (Syndicat canadien de la Fonction publique). Comment pourrait-on être contre la transparence des syndicats?

Les syndiqués ET ASPIRANTS SYNDIQUÉS (ceux qui y songent) sauraient combien, dans un syndicat, est donné pour 
  • des activités politiques orientées alors que leurs membres sont de toutes les idéologies économiques (gauche, centre, droite et les déclinaisons entre ces positions). 
  • Ou combien va pour supporter des activités militantes de groupes-écoles semblables à la CLASSÉ et ses leaders,
  • OU pour soutenir des partis politiques qui ont leur faveur en campagne électorale (ces "bénévoles" rémunérés).
  • OU combien est investi dans des bibliothèques pour la promotion de l'anarchisme syndical (anarcho-syndicalisme).
  • Mais aussi, combien les leaders et délégués dépensent en frais de déplacement et de subsistance, en voyages "éducatifs" et le reste,
  • OU encore quelle part de leur budget va en administration comparativement aux services directs aux membres
Il ne pourrait y a avoir qu'un assainissement là aussi. Il serait primordial de savoir avant de se syndiquer, par exemple, si ce sont 18% qui iront en administration dans tel syndicat, ou... 40%.

C'est passionnant. Dîtes-nous vite où signer SVP! Les citoyens syndiqués ou militants pour la justice et la transparence ne peuvent être qu'en faveur d'une telle option, d'autant plus que les syndicats prélèvent directement à la source (sur salaire) selon la formule Rand.  On devrait d'ailleurs logiquement bientôt en voir défiler des représentants du secteur de la construction, à la Commission Charbonneau. Et la ventilation des dépenses devrait aller bien au-delà de grandes généralités. Évidement, la transparence attendue ne vaudrait rien sans un vérificateur indépendant. 

Ce sera évidemment un bon test de valeurs pour le PQ (Parti Québécois) et pour QS (Québec Solidaire) et pour un équivalent appliqué au Québec. Imaginez. Ces partis connus pour être proches des syndicats (plutôt: ce que sont devenus les syndicats) se sont avec raisons, élevés avec grande indignation devant le manque de transparence des dépenses dans le cadre de la fonction de Gouverneur(e) général(e) du Canada, parce que c'est notre argent. Comment ces partis pourraient-il être contre la transparence sur l'utilisation de l'argent prélevé à la source sur le salaire des travailleurs syndiqués? Après tout, un syndicat, c'est un peu comme une coop pour la défense des droits et plus largement pour la représentation et les services-conseils auprès de leurs clients, ici les travailleurs. Même les coopératives présentent un bilan financier vérifié (clin d'oeil à QS). L'information serait très utile, par exemple, lors des périodes de maraudage en certains milieux (ex. choix de son syndicat dans certaines activités comme l'industrie de  la construction).
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1.  Jessica HUME. Loi C-377. Harper comparé à Hitler. Agence QMI. Canoe.ca, 13 nov. 2012.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2012/11/20121113-202035.html , Lien consulté le 14 nov. 2012.

samedi 10 novembre 2012

Corruption à Montréal : Instruction n'égale pas compétence

Autre preuve que si l'instruction supérieure peut transmettre des connaissances, elle ne peut donner ni l'intelligence, ni les compétences, ni l'intégrité; cette dernière valeur pourtant essentielle pour gérer les taxes des contribuables d'une démocratie. L'insuffisance de l'éducation universitaire versus les compétences personnelles s'incarne ici dans le départ forcé du maire de Montréal, Gérald Tremblay, le 5 novembre 2012, sur toile de fond d'allégations de scandale politique et financier dans le contexte des témoignages de la Commission Charbonneau (collusion dans le marché public des contrats de la construction). Le maire ne savait pas, quand la plupart des professionnels au service de la ville savaient; OU quand les comparaisons des coûts avec le reste du Canada parlaient de soi.

Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, lors de son arrivée à l'Hôtel de Ville de Montréal lundi le 5 novembre 2012. Le financement durant son mandat et les allégations de financement douteux du parti qu'il représente, Union Montréal, ont amené son retrait forcé. Crédits photo: National Post (1).
Le maire de Montréal n'a potentiellement pas fraudé lui-même (question en suspend). Mais les grands scandales partout dans le monde et dans le privé comme dans le public nous rappellent ceci: Les grands voleurs sont généralement de grands instruits.

Voici ce qu'on pouvait lire sur le pedigree professionnel du maire Gérald Tremblay de Montréal au moment de son retrait de la politique municipale sur trame de fond de scandale financier et politique lors des témoignages entendus par la Commission Charbonneau.

«Détenteur d'une licence en droit de l'Université d'Ottawa, Gérald Tremblay a été admis au barreau du Québec en 1970. Il est également détenteur d'une maîtrise en administration des affaires de la Harvard Business School de Boston (1972)» (2). 
Et il ne savait pas que quelque chose ne tournait pas rond dans les dépenses à Montréal. Je tombe en bas de ma chaise en lisant cela le 5 novembre 2012. Pensez-y! Une autre preuve que si l'instruction supérieure peut amener la connaissance, elle ne peut générer ni l'intelligence, ni la compétence (le cas ici), ni l'intégrité. La question de l'intégrité de ce maire reste entièrement ouverte elle aussi. Mais son «On m'a trompé» est une piètre excuse. Trop facile pour tenter d'esquiver une enquête plus poussée. Son problème? Se révélera-t-il avoir eu les yeux grand-fermés?

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1.  National Post Wire Services. Montreal mayor Gerald Tremblay resigns amid Charbonneau Commission corruption allegations. 5 nov. 2012
http://news.nationalpost.com/2012/11/05/montreal-mayor-gerald-tremblay-resigns-amid-charbonneau-commission-corruption-allegations/

2.  Canoe.ca, Affaires - Gérald Tremblay démissionne. Lun. 5 nov. 2012
http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2012/11/Tremblay-demisionne.html,
5 nov. 2012. Page consultée le 10 nov.

dimanche 14 octobre 2012

COMMUNIQUÉ - Soutenir davantage l’école privée et la diversité scolaire plutôt que menacer

COMMUNIQUÉ de la Coalition pour la liberté en éducation (CLÉ), MONTRÉAL, le 15 oct. 2012 –  Soutenir davantage l’école privée et la diversité scolaire plutôt que menacer les parents

La Coalition pour la liberté en éducation (CLÉ) tient à réagir à la déclaration de la ministre de l’Éducation, Mme Marie Malavoy, sur la fin du financement gouvernemental des écoles privées du Québec qui sélectionnent leurs élèves. La CLÉ s’inscrit en faux contre ces menaces alors que l’école privée remplit une fonction primordiale, de manière efficace et de façon économique.

Pour la CLÉ, le gouvernement est garant de l'accès pour tous à une éducation qui correspond aux choix des parents et des élèves, que ce soit dans les écoles privées ou dans un réseau public qui devrait gagner en autonomie. Il n’est pas productif de menacer de la sorte les parents qui ont à cœur l’éducation de leurs enfants. La CLÉ en appelle à un dialogue constructif et à renforcer la diversité et la concurrence scolaire.

Cette diversité doit exister tant dans l’administration des écoles que dans l’offre de programmes. Un sondage Léger-Marketing tenu du 27 au 29 février 2012 indiquait que 54 % des Québécois désirent que les écoles bénéficient d’une plus grande liberté dans le choix des programmes qu'elles enseignent et dans la façon de les enseigner.

La CLÉ regrette la philosophie égalitariste qui inspire la ministre de l’Éducation dont l'issue pourrait être un ‘nivellement par le bas’. Le Québec a besoin d’écoles d’excellence. Cette excellence peut s’exprimer dans de nombreux domaines scolaires : sportif, artistique, technique ou académique.

Pour le secrétaire de la CLÉ, Patrick Andries, « la meilleure manière d’éviter que l’école privée ne devienne la chasse gardée des plus nantis est d’en faciliter l’accès pour tous. L'État doit faciliter cet accès et ne pas l'entraver. » Or, comme l’indiquaient l’économiste Jean-Luc Migué et le professeur Richard Marceau dans leur ouvrage Le Monopole public de l'Éducation, « les règles et restrictions imposées à l'école privée par le gouvernement du Québec sont en grande partie responsables de la sélection pratiquée par l’école privée. »

La Coalition pour la liberté en éducation préconise une plus grande diversité de l'offre scolaire et la remise de l’argent du financement entre les mains des parents (bons scolaires), ou de leur accorder des crédits d'impôts, d’accroître la liberté dans les programmes et de soutenir toutes les écoles (privées comme publiques) qui accueillent des élèves en difficulté ou à risques.

Cinq Royals Marines britanniques arrêtés pour meurtre: À quand l'équivalent en islam?

14 OCTOBRE 2012. À QUAND L'ÉQUIVALENT POUR LES COMBATTANTS ISLAMISTES? Le Monde.fr publie cette nouvelle: «cinq soldats britanniques de l'unité d'élite des Royal Marines  ont été inculpés de meurtre pour un incident survenu en Afghanistan en 2011, a annoncé dimanche 14 octobre le ministère britannique de la défense» (1)


Royal Marines de Grande-Bretagne
en Afghanistan.  Source : 
http://www.royalnavy.mod.uk
On ne peut certainement pas être contre les sanctions pour crimes de guerre et l'on doit se féliciter du respect d'un code d'engagements ou d'éthique militaire. Mais...

Ma question : À quand des tribunaux en islam pour les combattants islamistes qui pratiquent les crimes de guerre quotidiennement?

Vous n'êtes pas prêt de voir cela! Sauf si ce sont des «crimes» contre leur propre cause.

LIRE AUSSI:
Le monde arabe hait les femmes. par Mona Eltahawy, éditorialiste egypto-américaine, Publié sur Slate.fr (2 mai 2012)
En novembre 2011, elle a été agressée sexuellement par la police égyptienne et molestée puis détenue par le ministère de l'Intérieur et les services de renseignement militaire.
_______________
1.  Le Monde.fr avec AFP. Grande-Bretagne : cinq Royal Marines inculpés pour un meurtre en Afghanistan en 2011. 14 octobre 2012.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/10/14/grande-bretagne-cinq-royal-marines-inculpes-pour-un-meurtre-en-afghanistan-en-2011_1775224_3214.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter#xtor=RSS-3208001
Lien consulté le 14 octobre 2012.

lundi 8 octobre 2012

Chicane de famille à l'émission les Francs-Tireurs de Télé Québec

LE PROBLÈME: UNE MENTALITÉ DE GROS VILLAGE DANS UNE MÉTROPOLE

À Québec (ville), nous avons des radios de gauche et de droite. Cela s'appelle liberté d'expression. Il y a eu de la radio-poubelle, comme au temps de la diffamation en ondes contre Sophie Chiasson, propos qui ont levé le cœur de tout le Québec et grandement nui à la radio de catégorie parlée, offrant des opinions alternatives à celle d'une certaine élite intellectuelle plus à gauche. Après la victoire en poursuite de Madame Chiasson et le départ de certains animateurs comme Jeff Fillion, ces radios de Québec sont devenues davantage des radios de droite ou de centre-droit économique, avec par moment un langage plus vulgaire, de niveau 4e ou 5e secondaire de français, il est vrai (notre réalité du fait français "à protéger"). MAIS, à preuve du changement de ton des dernières années, Nathalie Collard de la Presse titrait le 10 septembre 2012: Radio X: le minou dégriffé (1)

Patrick LAGACÉ et Richard MARTINEAU
Je trouve normal que Richard Martineau ait voulu contre-balancer la job de bras contre Radio X, une radio nouvelle venue à Montréal, dans le créneau des radios parlées.

La source de cette affaire de petite «chicane» ou querelle «de famille» autour du niveau d'analyse d’un panel d'invités de l'émission TV les Francs-Tireurs (F-T), c’est une mentalité “gros Village”, dans une métropole comme Montréal. On n'y  comprend pas que de vrais Québécois à part entière, puissent être
  • pour plus de responsabilisation des individus, 
  • pour moins d’interventionnisme de l’État et une simplification de la fiscalité des individus et entreprises,
  • et pour plus de liberté de choix et donc moins d'ingérence de l'État avec notre argent gagné en travaillant.
Aussi, on tente de censurer ou stigmatiser avec le sceau «radio-poubelle», toute radio qui va dans cette direction.

Martineau réagissait aux affirmations d'un panel d'invités triés par Patrick Lagacé aux F-T; bref, le choix approprié pour s'assurer des conclusions attendues. Le vieux routier de la chronique d'opinion a simplement réagi en disant plus ou moins que le niveau des commentaires était peu élevé et cliché, ne tenant pas compte de l'ensemble du contenu de radios comme Radio X.  Point! Aucun scandale en vue. Ce n'est pas uniquement parce que Martineau fait une courte chronique hebdomadaire à Radio X avec Maurais qu'il a décidé de commenter comme un adulte qui s'assume. Le fait est que des affirmations publiques impliquaient une réponse publique. Pour sa part, en refusant à l'inverserse de commenter en dehors de la "famille" (équipe) des affirmations faites publiquement, M. Lagacé perd des points (affirmations publiques, réponse en privé). Il joue le jeu corporatiste, lui dont le métier est de faire parler les autres. Désormais on pourra lui donner la même réponse. Il pouvait dire quelques mots sans diffamer qui que ce soit, d'autant que
  1. les affirmations sur la «radio-poubelle» étaient dans une émission d'affaires publiques
  2. la nouvelle du mémo interne de Martineau en réponse aux reproches lui étant adressés pour son commentaire public allait filtrer dans les médias via une "taupe"; il en avait été informé par ceux qui allaient divulguer l'information relative au conflit entre les deux animateurs partenaires.
De son côté, si Martineau ne manque jamais d'arguments, il se montre, pour qui lit au moins occasionnellement ses chroniques, favorable à l’expression d’idées différentes de la sienne, pourvu que cette liberté aille dans les 2 sens et soit respectueuse. Ce que les blogueurs du Gros Village global “blogal” ne comprennent jamais d'ailleurs, chaque fois que le chroniqueur essaie d’expliquer que l’on peut débattre avec des arguments et non avec des clichés vides. Des arguments vides comme «PÔVRE Richard!»; on a vu encore cette partie du «trou noir» gauchiste, ce weekend en réponse à son billet Lettre à un jeune chroniqueur (2). Par moment on croirait que Martineau y décrit la méthode de son collègue Patrick Lagacé (suis le courant et tu n'auras jamais de problème).

L’expression «radio-poubelle» est l’un de ces clichés par excellence, par lequel on tente toujours à Montréal, d’empêcher tout débat critique sur la pertinence de la gauche mur à mur au Québec.

La réaction de l’île-métropole et de son clan journalistique dont Radio-Canada Radio-cadenas qui truque les bulletins de nouvelles par le choix de l'angle (ex. paqueter les tribunes avec un nombre majoritaire des invités de même opinion OU en confondant la nouvelle et l'éditorial OU abordant la nouvelle sous l'angle des adversaires, etc.), OU avec Télé Québec et d'autres, à la venue d’une radio d’opinion plus à droite, c’est comme le marchand de légumes qui voit arriver un compétiteur qui ne fait pas partie de sa famille dans un marché régional (autre que les fermes des frères et beaux-frères). Ça prendra quelques années à la gauche idéologique tricotée serrée, pour accepter la réalité que l’on puisse être moins socialiste que présentement à Montréal, où les gens plus à droite n’osent pas parler, même chez les artistes.

Montréal la plus mature du Québec, que dire, du monde entier? C’est en passant, la ville du Québec où l’on est incapable de faire un virage à droite sur feu rouge de façon sécuritaire, d'où l'interdiction locale. Il faudrait peut-être y remédier.

LIRE AUSSI:
Patrick Lagacé règlera le cas de son "ami" Richard Martineau "en famille"
par Gilles des Roberts,  5 oct. 2012
http://lesnews.ca/business/26608-patrick-lagace-reglera-le-cas-de-son-ami-richard-martineau-en-famille/#comment-7209
lien consulté le 8 octobre 2012.

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1.  Nathalie Collard, Radio X le minou dégriffé, La Presse, Montréal, 10 septembre 2012.
Lien consulté le 8 octobre 2012.

2.  Un clin d'oeil à Lettres à un jeune politicien par l'ex-Premier ministre Lucien Bouchard, vlb Éditeur, 2012

mercredi 26 septembre 2012

La PQûre du PQ: dose de cheval ou punir le travail

Durant ma vie (encore active) j'ai travaillé par moment pour des entreprises familiales ou des professionnels équivalant à cette définition. Et vous savez quoi? Ces entreprises constituaient de véritables moteurs économiques pour leur ville ou région. Elles permettaient à quelques dizaines de personnes de travailler (ce qui est préférable à un chèque de secours d'urgence) et de dépenser, faisant du même coup rouler une économie locale et régionale (emplois indirects). Mais ce qui se passe depuis l'élection d'un PQ de tendance hyper-socialiste a de quoi inquiéter. Que l'on conçoive que les salariés un peu plus fortunés puissent payer un peu plus d'impôt peut passer (et ils le font déjà), mais l'idée que le fisc puisse taxer ou imposer rétroactivement en reculant dans le calendrier (ou au-delà de 50% des revenus) relève pratiquement de l'immoralité. Un antibiotique pour un patient malade, c'est bien, mais une dose de cheval peut rendre davantage malade ou tuer. La dose de la PQûre du PQ pourrait briser un fragile équilibre au Québec.

Chez une entreprise de type familiale dont j'ai été un employé et un proche, j'avais accès à certaines conversations informelles de gestion, lors de rencontres en dehors des heures de travail. Un jour, une actionnaire et administratrice expliquait aux deux autres actionnaires que le comptable avait servi un avertissement. C'était durant une période creuse qui durait depuis des mois en région. La PME familiale n'avait que des clients résidentiels, mais pas d'important contrat. Le comptable avait avisé plus ou moins en ces termes: «Vous roulez sur du "vieux-gagné". Si vous n'allez pas chercher de gros contrats très prochainement, vous allez au devant de problèmes financiers».

Ce que la remarque du comptable nous apprend, c'est qu'en raison des économies et profits faits en périodes plus productives,
  1. l'entreprise avait réussi à mettre de l'argent de côté qui lui servait maintenant à éviter de demander l'intervention des gouvernements en périodes difficiles ou d'abuser des marges de crédits avec intérêts. 
  2. Cet argent pouvait aussi servir à faire du développement de marché ou s'agrandir (ex. acheter des nouveaux équipements), se diversifier, se consolider, étendre son territoire, etc.
  3. Mais tout aussi important, cet argent permettait de maintenir un seuil d'emplois en périodes plus creuses, ce qui aide une économie locale et de ce fait régionale.
C'est un fragile équilibre semblable que risquent de détériorer des mesures de tendance trop socialistes de l'actuel cuvé du PQ. Ces solutions du contrôle par l'État et du «nationaliser-tout», copiées-collées de Québec Solidaire ont déjà été mises à l'essai en Europe et ailleurs. Ce fût un échec en moins d'un siècle (7 décennies menant à l'implosion du système des "camarades" en URSS). Le marxisme-léninisme a échoué.  Actuellement, sous son nouveau chef nommé, la Corée du Nord veut dénationaliser certains secteurs d'activités et ouvrir son marché, pour réinsérer de l'argent dans son économie qui croule sous le silence des journalistes internationaux. Est-ce faute de grands hôtels et de tourisme en Corée du Nord? Malheureusement cette amorce de réforme semble se faire avec une lecture stratégique plutôt militaire de la politique en Orient dans le contexte d'une incertitude émergente (relations Japon, Taïwan, Chine, deux Corée -Corée du Nord, communiste et Corée du Sud avec économie de marché et liberté-, etc.). Cela détermine les alliances qui se dessinent ces jours-ci.

Que faire? Vite, lorsque la chef Marois dort, ses lieutenants doivent lui enlever sa grosse seringue et la remplacer par des doses d'interventions beaucoup plus mitigées et limitées à l'essentiel. Ce qui se passe présentement, c'est la politique différemment, mais comme dans les années 1970 où l'État dépensait sans compter.

Des cycles de prospérité chez les grosses entreprises aussi

Et ce principe des cycles de bonnes et mauvaises années serait vérifié pour les grosses entreprises aussi. Voici ce que nous pouvons lire au sujet des cycles financiers sur un blogue d'une minière qui a investi plusieurs millions au Québec dans un marché à risque:

«Or, l’exploration et l’exploitation minières sont parmi les activités les plus risquées sur cette planète. Un seul projet sur 2 000 verra le jour. Lorsque ces projets fonctionnent, comme c’est le cas d’ArcelorMittal au Québec, ils sont soumis à des cycles financiers brutaux qui peuvent nécessiter des injections de fonds colossales lors de mauvaises années, lesquelles sont nombreuses. Le gouvernement du Québec n’aura jamais les reins assez solides pour exploiter une mine de fer ici. S’il décidait malencontreusement de le faire, il aurait l’obligation de dire aux Québécois qu’il risque de perdre des milliards de leur argent dans l’aventure» (1).

Peter Kukielski, Président du secteur minier et membre de la direction du groupe corporatif, prenant la parole lors de l’annonce officielle de l’expansion d’ArcelorMittal Mines Canada à Mont-Wright, le 20 mai 2011. Crédits photo: http://bloguetransformerlavenir.com/arcelormittal-en-images
Avec ce qui se passe présentement au niveau fiscal, des professionnels veulent sérieusement quitter le Québec, ou le feront. D'autres envisagent déjà de laisser de côté des engagements productifs certes, mais beaucoup moins payants que leur profession, comme pour un médecin spécialiste d'enseigner à l'université. Certains ont déjà annoncé qu'ils couperont dans les oeuvres de financement philantropes, l'un qu'il cesserait de donner son 10,000 dollars annuellement pour compenser l'imposition et les taxes abusives pour pénaliser ceux qui réussissent. D'autres chercheront les moyens légaux pour annuler l'impact de la hausse en toute légalité (ex. évaluer la possibilité d'opérer en tant qu'entreprise plutôt qu'en tant que salarié. Tout cela aura un coût difficile à estimer à ce moment-ci. Mais l'on sent une improvisation fondée sur la théorie et les concepts d'un universitaire, aux finances du Québec.

Les idées et le pouvoir, par Éric Tétrault, 24 septembre 2012
répond en quelques mots à quelques inquiétudes ou objections:
-  «Les ressources appartiennent à tous les Québécois»
-  «Les compagnies minières « volent » le bon peuple»
-  «Les minières peuvent bien quitter le Québec ce sera bon débarras.»


Exactement le genre de choses à craindre selon l'article qui était publié en 2012: une approche de surimposition et sur-taxation qui aura pour effet pervers de punir l'effort et le travail et de décourager l'entrepreneuriat. Les surplus ne seront plus là pour soutenir les entreprises dans les cycles moins prospères inévitables et elles crieront à l'État qui n'aura pas d'argent pour les soutenir. Résultat: des mises à pieds plus importantes durant les moins bonnes années. Ce sera le prix à payer par les classes moyennes pour "faire payer les riches", selon L'oppression fiscale des entrepreneurspar Michel Girard de La Presse.
https://www.lapresse.ca/debats/201210/02/01-4579399-loppression-fiscale-des-entrepreneurs.php)

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1.  Éric TÉTRAULT. Les idées et le pouvoir. 24 septembre 2012
http://bloguetransformerlavenir.com/les-idees-et-le-pouvoir (lien consulté le 26 septembre 2012)

dimanche 23 septembre 2012

Les nouveaux Starbuck reproducteurs humains

L'HOMME QUI SEMAIT DES ENFANTS!?!
Les nouveaux Starbuck, ces mâles reproducteurs humains qui fonctionnent via internet ou par annonces, me causent un certain malaise. Nous avions entendu parler des donneurs des cliniques de fertilité pour les couples, mais il s'est développé une nouvelle tendance selon laquelle des donneurs de sperme veulent laisser leur trace, souvent de façon anonyme, il faut dire. Mais, peu importe que ce soit encadré médicalement avec un donneur ingénieur qui a fait 150 dons de sa semence en trois ans, ou via un contact, cela soulève plusieurs questions éthiques de valeurs sociales communes et non uniquement individuelles. Donner la vie à un enfant humain serait-il pour l'homme aussi banal que de planter des arbres dans un champ? 
(Mise à jour 27 septembre 2012, 12 février 2014)


L'origine du nom Starbuck

«Je suis ton père !»
YapasdPRESSE.blogspot.ca
23 septembre 2012

Hanoverhill STARBUCK (1), c'est le nom d'un taureau de la race Holstein Canada. Il est devenu une référence pour la procréation assisté (insémination artificielle) chez les vaches laitières au Canada, aux États-Unis et même ailleurs dans le monde. Il a vécu de 1979 à 1998 et sa semence a servi à donner naissance à plus de 200,000 femelles à travers le monde, ainsi qu'à 209 mâles de première génération et 406 mâles de deuxième génération, éprouvés (mâles reproducteurs). 685,000 doses de sa semence ont été vendues dans 45 pays, pour un revenu cumulatif de l'ordre de 25 millions de dollars. La bête a mérité quantité de prix et de nominations.

J'appartiens à une famille

Mais chez l'humain, les choses ne sont pas si simples que dans le monde du bétail et de l'industrie laitière. J'ai connu un jeune garçon qui avait d'abord pensé connaître son père; l'homme avec qui sa mère partageait sa vie quand il était dans la petite enfance. Puis, lorsqu' il avait environ 4 ans, la mère s'est séparée dudit conjoint auquel le garçon s'était attaché affectivement. Elle a alors annoncé au jeune enfant que ce n'était pas son père. Il en a subi un double choc émotif compréhensible et prévisible (séparation et lien filial). La mère a partagé un ou des logements avec des colocataires et l'enfant a fini par vivre de graves problèmes émotifs, avec des crises, notamment la peur du rejet et de l'abandon, la difficulté à s'attacher et à faire confiance. À 4 ans il avait l'air triste. À 8 ans il vivait de sérieux problèmes (...) Cela m'a confirmé que la famille n'est pas une notion que l'on pourrait réinventer ou redéfinir à notre guise. La cellule familiale fait partie de la nature même de l'humanité. Le bien-être d'un enfant humain, un «petit d'homme» est aussi plus complexe que celui d'un animal de compagnie.

Marchandisation de la natalité

Dans une relation à la Starbuck, l'enfant espéré devient en quelque sorte, un «produit génétique» que l'on (dans le contexte, souvent la mère sans partenaire de vie masculin) tente d'ajuster à un carnet de commandes. La naissance peut plus fréquemment tourner rapidement autour des besoins de la «cliente».

La chose diffère du couple de la façon suivante. Le développement d'une relation homme-femme présente normalement différentes étapes. Après un certain temps, des relations se brisent suite au constat d'incompatibilité de caractères, par exemple. La femme apprend à connaître l'homme. Elle a suffisamment confiance, ou non, pour fonder un couple stable, puis une famille avec lui. Et lui avec elle. Plusieurs relations (probablement la majorité) ne se rendent pas ainsi jusqu'à donner une relation stable et la naissance à des enfants. Beaucoup d'entre nous avons connu un ou deux échecs amoureux avant de trouver une personne à qui nous nous sommes attachés sur une base plus sérieuse, avant de fonder une famille.

Dans le phénomène de Starbuck relaté par les articles publiés ces jours-ci dans le Journal de Montréal (2), nous avons des gens qui contractent une fécondation et qui ne se connaissent pas. L'amour et la vie cèdent la place à un lien contractuel. Il est logique de penser que dans ce contexte, l'enfant puisse aussi devenir en partie, une marchandise dans laquelle la partie «cliente» pourrait refuser de s'investir dans les moments difficiles. Si elle avait connu certains traits du caractère et de la personnalité du donneur, elle aurait pu décider de ne jamais s'auto-féconder avec son sperme, par exemple.

Perte du sens de la notion de famille

C'est en réalité la plus importante question. On prétend changer les mots sans conséquences aucunes. C'est un mensonge aussi vieux que le monde. La définition d'une famille deviendrait, croit-on, malléable dans la post-modernité. Mais l'obligation de recourir à un donneur de sperme revient à un certain aveu que la nature ne se soumet pas à la philosophie. Il faut encore un homme et une femme pour concevoir des enfants. Dans un couple, il faut encore bien connaître l'autre pour s'engager à donner naissance. La preuve est que dans la vraie vie, une partie importante des relations amoureuses ne mènent  pas à la paternité/maternité (surtout au départ durant les premiers mois). Beaucoup de couples rompent leur relation en raison d'incompatibilité de caractères ou autres raisons comme le manque de confiance en l'autre. Il s'ensuit une certaine protection pour les enfants qui naîtront effectivement un jour d'une relation de couple plus stable.

Sous l'approche du recours à un donneur, l'enfant tend à devenir un produit et par conséquent, court logiquement plus de risques de rejet ou de vivre des passages difficiles lors de la construction de son identité et de sa raison d'être, surtout si tout ce qu'il connaît de son père, c'est une seringue et une ou quelques rencontres d'au plus quelques heures entre sa mère et son géniteur. Tout ceci sans parler de la rivalité naturelle entre les hommes. Un père pourrait bien accepter ce type de fécondation dans un premier temps, puis changer d'idée dans le cours du développement d'un garçon, s'il voit l'autre homme en lui (le rival) par exemple...

Traçabilité du «produit»

Puisque l'enfant attendu tend à être traité comme une commande génétique avec un devis plus ou moins précis, on pourrait parler de «traçabilité» (pouvoir retracer le donneur) en lien avec le don de sperme et divers aspects du géniteur; aspects psychologiques, aspects de santé, etc.

Nous savons que des donateurs en cliniques ou de façon artisanale peuvent contribuer à plusieurs dizaines, voire des centaines de dons sur un certain nombre d'années, ex. 5 ou 6, et cela peut se retrouver aussi dans une région relativement restreinte. Les médias nous ont appris en 2012, qu'un homme a donné plus de 300 échantillons en quelques années à une même clinique de fertilité. Il s'en suit inévitablement un risque non négligeable de consanguinité dans le cas d'un père dont l'enfant ne connaîtrait pas l'identité.  Et il est en plus illusoire de croire qu'une clinique puisse connaître toute la génétique d'un géniteur. Le test "toutes les maladies" n'existe pas. La clinique se fie surtout à un questionnaire. Le donneur peut mentir ou se tromper. Prenons par exemple la grande région de Québec (Ville de Québec et couronne autour) et imaginons que sur 6 ans d'activité, un donneur actif ait fourni 300 échantillons de sperme de façon anonyme ayant mené à 70 grossesses effectives.

Nous avons là 70 enfants qui sont dans le même groupe d'âge, garçons et filles. La possibilité que des couples soient ensuite formés entre demi-frères et demi-soeurs ou cousins et cousines la génération suivante, n'est pas nulle. Le risque se multiplie à la génération suivante, même si le degré de consanguinité diminue. Cela soulève la question de la santé des descendants. On peut donc parler de traçabilité (connaître le donneur et avoir accès à lui). Il pourrait en résulter des enfants des générations suivantes avec de sérieux problèmes de santé.

Sans parler de maladies connues et inconnues du père ou dans sa famille très proche (frères, soeurs, parents à lui) ou de maladies ou infections sexuellement transmissibles.

Mais alors qu'on peut retracer l'origine d'un steak haché contaminé vendu chez un détaillant et rappelé par la compagnie, les enfants n'auront, dans bien des cas, aucun accès à l'un des parents biologiques. Cette attitude est à la fois égoïste et irresponsable. Il faut absolument qu'au minimum, chaque enfant ait le droit de connaître accès à ses deux ascendants biologiques.

Mensonge, santé mentale et autres bagages génétiques: le sac à «surprises»

Un Danois donneur de sperme qui a produit 43 enfants et dont les dons de sperme pour fécondation in vitro sont passés par 14 cliniques dans 10 pays différents a transmis un désordre génétique (neurofibromatose de type 1) à au moins 5 bébés (3). Il a réussi à contourner les lois du Danemark et à franchir le filtre de 14 cliniques. Mais il est impossible de savoir combien de ces descendants ont effectivement développé la maladie. La Suède serait un des pays touchés par le donneur no 7042.

La raison est simple: le test "toutes maladies", physiques ou mentales, n'existe pas. Le donneur peut mentir ou ignorer son propre état (certaines maladies sautent une génération, le VIH peut être présent sans produire le SIDA avant des années, etc.).

Le géniteur

  • peut mentir (formé comme ingénieur mais n'a pas passé son examen de l'ordre ou professionnel ou encore chômeur pour cause de maladie mentale ou incompétence ou faute grave). 
  • Il peut volontairement cacher des choses sans mentir si la question ne lui est pas posée. 
  • Il peut aussi omettre de mentionner des maladies chez ses proches (mère et père, frères et soeurs). 
  • Supposons encore que le donneur ait une belle apparence, un emploi convenable, une vie qui semble normale ou même qu'il fasse partie de l'élite. Il peut toutefois être malade ou avoir un membre de sa famille immédiate qui ait une maladie héréditaire grave inconnue de la «cliente» ou des «clients», laquelle pourrait ressortir à la génération suivante (géniteur porteur du gêne d'une maladie sérieuse).

Et que dire aussi de l'équilibre mental du géniteur. En carrière, j'ai connu à l'occasion, des professionnels bien rémunérés dont je n'aurais pas voulu pour père. 

  • Le donneur de sperme est-il narcissique, a-t-il une tendance quelconque non diagnostiquée parce que non révélée encore à l'âge de 25 ans (ex. bipolarité ou tendance maniaco-dépressive faisant des dons de sperme dans ses "highs")? 
  • Est-il intransigeant envers les autres, incapable de compassion? 
  • Cache-t-il une haine des femmes derrière une belle façade le motivant à donner du sperme aux plus grand nombre de receveuses possible (ex. fils d'une mère envahissante dans son enfance ou d'un père misogyne, échecs amoureux répétés...)? Un misogyne en puissance, pourrait-il vouloir extérioriser sa haine des femmes en en fécondant le plus grand nombre possible via ce moyen impersonnel? 
  • Des questions se posent aussi pour la mère. L'enfant sera-t-il entre bonnes mains? Comment réagira-t-elle si elle constate que l'enfant a des traits de caractère fort désagréables qu'elle ignorait du donneur de sperme? Ou s'il développe une maladie qui exige beaucoup de soins et suivi?

Bref...

Dans une vraie relation de couple, le père et la mère ne sont généralement pas des inconnus l'un envers l'autre. Cela encadre en quelque sorte la naissance. Après la naissance, si l'un des parents vient à faillir, l'autre peut prendre la relève.

On pourrait encore parler des aspects légaux (notion de contrat verbal, poursuites possibles contre le donneur, etc.), mais le plus important est l'aspect humain et le bien-être de l'enfant à naître. La famille stable et des conjoints qui se font confiance demeure la formule la meilleure pour le développement de l'enfant.

_______________
1.  CIAQ. La légende de STARBUCK. Qui est STARBUCK? Centre d'insémination artificielle du Québec.

2.  Série sur les dons de sperme via internet ou les annonces
http://www.journaldemontreal.com/2012/09/23/bientot-illegal (sommaires vidéos disponibles après l'intro de la jouraliste)

3.  Hilary WHITE. Sperm-donor father of 43 children passed on genetic disorder. LifeSiteNews.com
http://www.lifesitenews.com/news/sperm-donor-father-of-43-children-passed-on-genetic-disease (lien consulté le 27 septembre 2012)

dimanche 16 septembre 2012

Avortements au Québec; pas tous comptabilisés (2015)

LES CHIFFRES COMPLETS. LE SAVIEZ-VOUS? Le nombre des avortements diffusés officiellement dans les médias est sous-estimé. De 2002 à 2011, le nombre réel corrigé des avortements est en moyenne de l'ordre de 29949, si l'on tient compte de la sous-estimation. Voici pourquoi. 
(article refondu le 6 avril 2013, mis à jour le 25 mars 2015)


En 2011, chaque fois que naissaient 100 enfants au Québec, environ 30 fœtus prenaient le chemin de la poubelle  l'incinérateur 



C'est plus encore, si l'on tient compte de la sous-estimation de 3 à 10%. Car selon l'Institut de la Statistique du Québec (2012), les chiffres officiels ne tiennent compte que des avortements payés à l'acte et pas de ceux dont les médecins sont rémunérés à l'heure (ex. CLSC). Sûrement pas tous des viols! 


Les statistiques diffusées dans les médias, sur le nombre d'avortements par année au Québec, ne tiennent pas compte de tous les avortements 


Les statistiques diffusées dans les médias n'incluent pas les IVG (interruptions volontaires de grossesse) pratiquées par des médecins rémunérés à salaire plutôt qu'à l'acte; une sous-estimation variant entre 3 et 10 pourcent du nombre d'avortements par année selon l'Institut de la statistique du Québec.

En incluant l'estimation de ceux-ci aux chiffres diffusés, il n'est donc pas faux de dire que pour période de 10 années de référence, 2002-2011, le Québec a "géré" près de 30000 avortements par année (plus de 29400 en appliquant une correction médiane de 6,5 %, le milieu entre 3 et 10%). 


C'est en quelque sorte, une "ville" par année qui est ainsi éliminée des naissances entre 2002 et 2011


Il faut préciser que ce ne sont pas des données secrètes, mais on ne les crie pas sur les toits non plus. 

Voici par exemple, le nombre d'avortements provoqués payés à l'acte chaque année, et le nombre d'avortements pour chaque 100 enfants nés au Québec depuis pour les 10 années décennie 2002-2011


Avortements payés à l'acte au Québec (2002-2011) AVANT la correction de 3 à 10% en plus

Année Nombre d'avortements payés à l'acte Nombre d'avortements pour chaque 100 naissances



2002 29140 40,2
2003 29429 39,8
2004 29460 39,8
2005 28080 36,8
2006 28255 34,5
2007 26926 31,9
2008 26546 30,2
2009 26497 29,8
2010 26124 29,5
2011 26248 29,7
TOTAL 10 ans 276705




Source: Institut de la statistique du Québec. Lien consulté le 25 mars 2015.
Tableau : 
Interruptions volontaires de grossesse (nombre, rapport pour 100 naissances et taux pour 1 000 femmes), hystérectomies, ligatures, vasectomies, réanastomoses et vasovasostomies1, Québec, 1971-2011

Cependant, il est bien spécifié par l'Institut de la statistique du Québec et la Régie de l'assurance-maladie, à la note 2 dudit tableau que
«Certaines interruptions pratiquées par des médecins salariés plutôt que rémunérés à l'acte ne sont pas comptées. La sous-estimation se situe le plus souvent entre 3 % et 10 %, mais elle a parfois été plus grande, notamment au milieu des années 1980» (Institut de la statistique du Québec, VOIR NOTE 2, sous le tableau
Interruptions volontaires de grossesse (nombre, rapport pour 100 naissances et taux pour 1 000 femmes), hystérectomies, ligatures, vasectomies, réanastomoses et vasovasostomies1, Québec, 1971-2011.

Le nombre d'avortements est sous-estimé de 3 à 10% au Québec, car il ne tient compte que des avortements payés à l'acte. Source: institut de la Statistique du Québec.http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/population-demographie/naissance-fecondite/415.htm

Près de 30,000 avortements provoqués par année au Québec, c'est ce à quoi on arrive en 10 ans (chiffres officiels connus en 2011), avec une correction se situant entre 3% et 10% de plus applicable à la moyenne de 27671 avortements payés à l'acte, annuels (276705 avortements sur 10 ans) pour la période 2002 à 2011. 

Exemple de correction sur le calcul des avortements  pour 2011, si l'on estime le nombre des avortements payés à salaire

En 2011, on a dénombré au Québec, 26248 avortements payés à l'acte. Mais si l'on considère que ce nombre de l'année 2011 est sous-estimé de 3 à 10% selon l'Institut de la statistique du Québec et la Régie de l'assurance-maladie, on peut alors évaluer le nombre réel d'avortements provoqués.

En réalité, si l'on inclut aussi les avortements qui sont rémunérés à salaire (non comptabilisés dans le 26248 de l'année 2011), on obtient:
MINImum approximatif de 27035 avortements provoqués en 2011
(hypothèse de correction de +3%)
MAXImum approximatif de 28873 avortements provoqués en 2011 (hypothèse de correction de +10%).

Avortements provoqués: estimation corrigée annuelle pour la période de 10 années entre 2002-2011


De 2002 à 2011 au Québec, on a un nombre compilé et diffusé officiel de 276705 avortements provoqués payés à l'acte (MOYENNE = 27671 par année).


En incluant les avortements rémunérés à salaire (non comptabilisés dans les chiffres diffusés), on peut estimer:


Nombre réel d'avortements provoqués pour 10 années de référence, 2002-2011
MINIMUM ESTIMÉ :      285006 avortements provoqués (correction minimale de +3% appliquée) et 
MAXIMUM ESTIMÉ :     304376 avortement provoqués (correction maximale de +10% appliquée) 

Nombre reporté par année:
28501 par année (MINIMUM approximatif)

et 30438 par année (MAXIMUM approximatif)
DONC ENVIRON 29469 avortements par année pour les 10 années 2002-2011, il est donc VRAI que le Québec a "géré" près de 30000 avortements subventionnés par année et ceci en pleine période où la population a grand besoin de bébés pour rééquilibrer les groupes d'âges représentés dans la population.

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