24 janv. 2016 - Si la montée islamiste convergente vaut certainement le nazisme, la passivité des élus, des élites et des médias leur vaudra le titre peu reluisant de «collabos».
Ou à tout le moins à la négligence criminelle à des fins opportunistes politiques
Dans un billet intitulé «Parce qu’on est en 2016!», l'économiste Nathalie Elgrably-Levy, comme un nombre croissant très lentement d'analystes de l'actualité plus alertes (ex. Fab de Pierrebourg), dénonce la passivité proche de la complicité entretenue par le Canada envers les radicaux islamistes comme ceux de l'État islamique (Daech).
Ma réponse, dans les commentaires de son billet (22 janv. 2016)
«Nous aurions pu apprendre de l'expérience de l'Europe des dernières années, mais apparemment, cela n'arrivera pas. Il faut toucher au feu pour savoir que ça brûle. D'ailleurs c'est étrange, dans les médias du Québec on n'apprend pas grand chose sur les problèmes que vit l'Europe (France, Belgique, Grande-Bretagne, Suède, ....) et l'Afrique en contact avec la même culture, depuis des années déjà. J'apprends plein de choses de là-bas, mais de ce côté-ci de l'Atlantique, ça fauche les marguerites en fait de hauteur d'information. On ne discerne même pas entre une bande en migration et des minorités persécutées. On part de loin».
Et il ne s'agit pas que de l'État islamique (ex. Syrie) et nouvelles allégeances, mais aussi des talibans, d'al-qaïda, de boko haram (Afrique) et de groupes semblables se manifestant en Indonésie et en diverses terres islamiques ou voisines. Une bonne partie de la gauche tend à les voir comme des libérateurs de leurs pays de la présence occidentale alors qu'ils n'y sont pas invités, agissent comme une mafia et les enferment dans le Moyen-Âge. Ils refusent aux filles et aux femmes l'éducation supérieure et l'accès aux emplois, encouragent le mariage des fillettes à des hommes murs, etc. Les régions touchées sont vraiment sous occupation ou sous la surveillance et la menace, et non pas en marche vers une libération. Ces défenseurs des radicaux parlent exactement comme des racistes. Si l'on appliquait la même logique, il faudrait éradiquer les blancs de l'Amérique, puis les Amérindiens qui ont eux aussi conquis leurs terres d'autres tribus, qui les avaient elles-mêmes conquises de d'autres tribus. Vous êtes-vous déjà documenté un minimum sur les guerres entre peuples africains et amérindiens, vivant «en harmonie avec la nature» avant les grands explorateurs de la Renaissance? La Terre ne serait plus qu'une vaste réserve faunique érigée sur des cimetières. Puisque tous les pays ont connu des guerres et des conquêtes, il faudrait éliminer l'Humanité entière.
Au Canada, nous suivons un peu les traces de la nouvelle Allemagne, laquelle face aux remords de son récent passé nazi, a voulu jouer au plus humanitariste des pays, mais récolte maintenant des faits et non des théories
Le Canada, pour sa part, n'a pas un passé nazi mais vit la culpabilité de sa prospérité et de sa qualité de vie. Or, celle-ci dépend justement de choix passés, notamment faire la paix, s'organiser, vivre pour construire. Le Canada a réussi à surmonter ses conflits. Très souvent, dans les pays totalitaires ou autoritaires, le problème n'est pas principalement le manque de ressources. La prospérité apparaît souvent de l'autre côté de la frontière. À titre d'exemple, dans les mêmes conditions, Israël fait refleurir des lieux non cultivables il y a un siècle, alors que les radicaux islamistes changent des lieux prospères ou du moins viables en déserts et en désolations. Ils implantent le chaos, là où des pays tentent de se construire. Leurs conflits et vengeances se transmettent chez eux entre les générations, en comparaison d'autres pays réconciliés; par exemple, suite à la Deuxième Guerre mondiale. On le comprend mieux en comparant avec ces exemples de pays engagés dans une guerre de très grande amplitude, il y a moins d'un siècle: Allemagne, Japon, Italie... versus autres pays alliés d'Europe comme la France et la Grande-Bretagne et le continent américain, États-Unis, Canada. Tous ceux-là (ennemis contre alliés) ne sont pas embarqués dans le jeu de respirer la vengeance transmissible à leurs enfants et la guerre perpétuelle; prétexte que tente souvent de défendre une certaine gauche en justifiant l'islam radical de vouloir ramener à la mémoire les peuples et ethnies aux conflits du Moyen-Âge et de la Renaissance ou de la colonisation (colonisation anglaise, par exemple vécue aussi au Québec, soit-dit en passant).
Sur la sélection de l'immigration et des réfugiés
Le problème dénoncé ici n'est pas l'accueil d'immigrants, mais le non-discernement que l'on croirait volontaire et planifié par les élites. On dit qu'il faut répondre à des exigences sans fournir le nom de ceux qui les imposent. Ceux-ci se cachent derrière des organismes internationaux, sous l'anonymat et bénéficient de la haute protection. Ils imposent aux peuples leurs théories. Je soupçonne même la corruption de certains membres de ces élites.
Pas besoin d'être un prix Nobel pour comprendre que le visage de l'immigration a changé en quelques mois ou années. Lorsque j'observais les images des vagues de migrants d'Irak et de Syrie au début (2013-2014) je voyais des mères, des enfants, des familles pacifistes en fuite pour leur vie, cherchant désespérément du secours dans les camps de réfugiés. De vraies minorités, de vraies victimes. Des membres de Daech sont même allés reprendre des femmes et des enfants pour les ramener, les assujettir ou les revendre pour acheter des armes et payer des mercenaires. Au fil des mois, ces premières vagues ont, surtout depuis 2015, été remplacées par de plus en plus de bandes de jeunes hommes dans la vingtaine et la trentaine, extrêmement revendicateurs qui ne défendent pas leur pays, qui font partie d'un camp de l'islam ou de l'autre; et donc pour qui, une terre d'islam ou une autre pourrait les accueillir. Opportunistes, ils joignent la marche course vers l'Europe, les rangs des vrais minorités qui sont elles par contre, sans ancrage culturel, une fois qu'elles sont chassés de leur village. Des photos montrent même des ex-combattants (tenue militaire) arrivés comme demandeurs d'asile dans les gares de trains d'Europe de l'est, par exemple en Hongrie, habillés en civil.
Politiquement et médiatiquement parlant, nous ne sommes plus dans l'humanitaire
Si l'Occident ne se réveille pas, un choc le réveillera, mais il n'aura pas le temps de s'habiller pour faire face. Politiquement et médiatiquement parlant, nous ne sommes plus dans l'humanitaire, mais dans l'aveuglement volontaire et la rétention d'information par les élites avec le soutien d'un grand nombre de médias mainstream. On ne veut pas que les citoyens des pays d'accueils sachent ce qui se passe véritablement, là où le même type d'immigration a cours depuis plusieurs années. Et le chef du Canada semble prendre cela à la légère, comme si l'État islamique et les autres groupes islamistes semblables (ex. en Afrique) étaient comme notre «révolution» hyppie des décennies 1960-1970.
Commentaire sur les valeurs arrivant dans le sillage d'une certaine immigration, reçu d'une lectrice (2012) de YapasdePRESSE, via courriel, dont je tais l'identité. Je publie intégralement sans signaler les erreurs d'orthographe:
«La majorité des immigrants qui arrivent sur notre sol, ne proviennent pas de pays démocratiques, mais de pays ou il y a beaucoup de dictatures et de structures tribales. Ces gens n’ont aucune expérience démocratique, et nous nous empressons de leur donner le droit de vote. Selon des experts, cela a pris plusieurs siècles avant que la démocratie se développe en Occident et ce n’est pas un voyage d’avion qui fera que ces immigrants deviendrons démocratiques automatiquement, lorsqu’ils débarquent dans nos nations occidentales. Nous occidentaux, lorsque nous nous déplaçons nous ne perdons pas notre culture, c’est la même chose pour eux. Ce n’est pas un voyage d’avion qui fera qu’ils perdrons leurs cultures. Comment se traduira ce vote dans nos urnes? Nos politiciens se posent ils la question?
«A mon avis, ces votes serviront seulement aux politiciens qui promettront des avantages a leurs tribus. Comme: Augmentation des quotas d’immigration, pour favoriser leurs tribus (...) etc.».
Vous êtes-vous demandés pourquoi un certain parti veut changer le système électoral du Canada durant son mandat débuté en 2015?
Sur-action, surréaction
Résultat à prévoir: le clash, exactement l'inverse du «je t'aime mon frère», avec une remontée du racisme et des conflits. Si une entité voulait provoquer une guerre civile dans un pays occidental, c'est exactement ce qu'elle ferait:
- exacerber les conflits et les différences en poussant à ses limites, une immigration porteuse de valeurs aux antipodes de la terre d'accueil.
- et censurer les faits, les résultats réels observables, comme cela a aussi été fait, par exemple, en Grande-Bretagne (scandale dévoilé en août 2014) avec une certaine immigration dite «asiatique», mais dont la problématique se limitait statistiquement à une seule culture d'origine; raison pour laquelle il ne fallait pas, pensait-on, alerter le public, par crainte de représailles citoyennes et de poursuites légales et destitution (ou congédiement) pour accusations de racisme et profilage ethnique.
La justice de la rue et le chaos se pointent, à cause des erreurs et du déni du politique et possiblement d'une corruption ou de transactions (ententes) cachées
Si les politiciens et les élites se servent de la police et de l'armée pour se protéger contre des citoyens en colère et en incompréhension, mais livrent le peuple à lui-même, que lui restera-t-il? Le retour de la justice de la rue, froide, sans procès, pleine de préjugés et de généralisations à outrance. Une version trash pour public mature de Gnoméo et Juliette en personnages réels.
Sur les réseaux sociaux, on lit déjà, par exemple, que la police n'est pas là pour protéger le peuple contre les agresseurs mais pour protéger les politiciens et les élites contre les possibles réactions du peuple. Cela fait énormément réfléchir sur le prix du silence et de l'opportunisme politique, ou pire des attitudes proches de celles de «collabos».
Déjà, devant l'inaction policière, des victimes en appellent à la protection ou à la justice populaire.
(janvier 2016)Déjà, devant l'inaction policière, des victimes en appellent à la protection ou à la justice populaire.
Le package politique de l'élection canadienne de 2015
Lors de l'élection de l'automne 2015, plusieurs Canadiens étaient transportés de joie. On venait de se «débarrasser» (disaient-ils) des Conservateurs de Stephen Harper décrit caricaturalement comme un admirateur de la monarchie britannique, pour la remplacer par, finalement, le fantasme d'une dynastie politique que l'on voudrait naissante: transmission génétique de pères en fils (et en filles). Cela ne pouvait être mieux décrit que par une caricature suivant l'élection fédérale canadienne de l'automne 2015.
On y voit un déménageur sortir du bureau du Premier Ministre vaincu (Harper) un portrait de la reine d'Angleterre (désir de récurage des restes symboliques de la dynastie britannique), pendant qu'un autre déménageur le rencontrant, y apporte un portrait de Trudeau père (dynastie -génétique- de Trudeau émergente). On pourrait l'appeler: Traces de monarchie et naissance d'une dynastie en Canada.
Crédits image: André-Philippe Côté, esquisse de caricature, 3 nov. 2015. Traces de monarchie et désir d'une dynastie en Canada (Harper sortant vs dynastie Trudeau). Monarchie et dynastie sont basées sur la naissance (génétique; ex. les Kennedy aux États-Unis, empêchés par assassinat de John F. Kennedy et son frère Robert, les Bush) ou par extension la famille (ex. de Bill Clinton vers une possible Hilary Clinton, course de 2016). On voit ici une possible naissance d'une dynastie politique au Canada. En effet, sans Pierre-Eliott Trudeau comme ancien Premier Ministre très marquant dans l'Histoire du Canada, il n'y aurait pas eu de Justin élu comme PM quelques décennies plus tard. Voilà le sens que j'aime «ivoire» (y voir; élitisme démocratique, entre autres). J'aime énormément cette esquisse.
|
On y voit un déménageur sortir du bureau du Premier Ministre vaincu (Harper) un portrait de la reine d'Angleterre (désir de récurage des restes symboliques de la dynastie britannique), pendant qu'un autre déménageur le rencontrant, y apporte un portrait de Trudeau père (dynastie -génétique- de Trudeau émergente). On pourrait l'appeler: Traces de monarchie et naissance d'une dynastie en Canada.