Richard Martineau a craché un nouveau texte: Awèye à maison ! Traduction : (envoye!) «file à la maison et vite!», comme une mère en colère qui réprimande un enfant. Il fait ressortir le tabou rattaché à l'idée de parler d'une identité québécoise et de la défendre devant le politique. On peut cependant être d'accord avec cette incontournable réalité historique, sans la rattacher à la solution unique d'un pays à gauche de l'échiquier sociopolitique. Par contre, elle implique qu'on puisse être accueillant sans se perdre dans un pseudo-nirvana culturel (fusion dans l'autre et perte de soi).
«S’il y a un mot tabou, à notre époque, c’est « identité ». Enfin, pour les Québécois francophones de souche.Car pour tous les autres groupes, le mot « identité » a le vent dans les voiles. Les gais brandissent haut et fort leur identité, les Arabes, les Chinois, les juifs, les Noirs, les transsexuels, les Hurons, les Italiens…Mais les Québécois francophones de souche, eux, n’y ont pas droit.Trop exclusif. Trop fermé» (1).
Il n'a que trop raison. C'est un peu le syndrome de Cendrillon (conte) qui devait sans cesse se renier pour survivre. Mais la social-démocratie actuelle, hérité de la "Révolution tranquille" a beaucoup d'effets moins nobles que ceux prédits dans les chansons utopiques du début de la décennie 1970, à l'aube de la première élection du Parti Québécois (PQ); par exemple, la dette estimée à plus de 240 milliards (voir compteur en marge de l'article) reliée à une social démocratie version de luxe, ou encore la tendance antichrétienne (un seul dieu tu ne serviras PAS; le dieu judéo-chrétien).
Il y a en plus des nuances à faire sur l'idyllique passé brossé par Mathieu Bock-Côté, notamment ce long