dimanche 5 décembre 2010

Cours d'ECR au Québec : l'idéologie derrière le cours d'Éthique et culture religieuse

Le 5 DÉCEMBRE 2010. Le cours d'ECR refait l'actualité ces jours-ci, pour son volet éthique (ou moral) dans l'affaire des questionnaires sur les préférences sexuelles des jeunes de 13 ou 14 ans (2e secondaire), révélée récemment par le Journal de Montréal. Pour Denise Bombardier du journal Le Devoir, le programme semble confirmer qu'il véhicule n'importe quoi (multiculturalisme, relativisme religieux, liberté éditoriale en fonction de l'enseignant et des faits du jour). Ce qui inclut maintenant le «voyeurisme» des agents de l'État dans la vie sexuelle privée, car en plus, des questions très privées sur les expériences sexuelles des jeunes sont amenées dans certaines classes. Au risque de se répéter toutefois, il faut nuancer que le cours d'Éthique et culture religieuse - ECR (ou ÉCR) ne vise pas la promotion multiculturalisme à la "canadian" comme plusieurs le croient.

  1. L'éducation relève des compétences des provinces. 
  2. L'ECR est né d'une approche philosophique testée dans des écoles secondaires de la région de Montréal, à partir de 1977, lorsque le PQ était en pleine gloire après sa première arrivée au pouvoir en 1976. 
En voici les implications pratiques.


Premièrement, je tenterai de vous vulgariser ici, les fondements de l'ECR et leur implication en fonction des libertés religieuse et morale. 

Deuxièmement, nous verrons aussi, comme par une analogie, ce que l'approche donnerait si on appliquait le même traitement phénoménologique à la sphère des convictions politiques.

De telles conditions (philosophie sous-jacente et effets s'il était possible de les appliquer en politique) agissent inévitablement dans le cours d'ECR, le cours étant imposé du primaire jusqu'à la fin du secondaire (de l'âge de 6 ans, à 16 ans environ).

Sur le multiculturalisme 

Que le programme d'ECR ne soit pas conçu comme outil promotionnel du multiculturalisme ne veut pas dire que certains enseignants, établissements ou commissions scolaires ne l'utilisent pas en ce sens. Mais le contenu est avant tout DANS un multiculturalisme et NON POUR le multiculturalisme.