lundi 15 novembre 2010

Canada : de "provinces" à états. Et si c'était notre avenir...

15 NOV. 2010 Migrer d'une fédération de provinces à des États plus autonomes; et si c'était notre avenir... 


Je suis de plus en plus convaincu que l'avenir de la constitution canadienne passe par la migration d'un fédéralisme à l'ancienne, inspiré de la conquête et de la "compète" entre les tuniques rouges et les tuniques bleues, vers un Canada composé d'États plus autonomes. Ce qui suit est un texte brut; en quelque sorte un mini-essai sur un Canada rénové. Ma réflexion évolue au fil des mois sur le sujet, tout comme probablement pour plusieurs autres Québécois.
(dernière modification: 27 février 2013).



Rénover la grande maison

Si nous ne faisons pas de virage au niveau de la structure canadienne vieillissante qui tend vers une multi-polarisation
  • droite économique de l'ouest vs social démocratie du Québec
  • les nouveaux arrivants qui restent des nations rivales dans la nation
  • sentiment autonomiste de Terre-Neuve,
  • etc., 
nous risquons l'éclatement politique. Chaque situation actuelle de crise politique, sociale ou crise de valeur exacerbée en réaction à quelque chose plutôt que de manière réfléchie, contribue à faire croître l'instabilité et à morceler davantage le Canada. Cela tend à favoriser la création de rivalités et d'incompréhensions entre les provinces actuelles et entre des ethnies qui n'adoptent pas la nation d'accueil. Cette situation n'est ni nécessaire, ni souhaitable.

Crédits photo : Wikipedia
Canada Portal
La multi-polarisation n'est pas souhaitable dans le contexte où il faut être fort dans la mondialisation de l'économie et de la politique. ET il n'est plus irréaliste de penser que nous pourrions en arriver à un Québec claquant la porte du fédéralisme en réaction à l'autre, plutôt que d'une manière réfléchie. Avec le volet de notre tendance idéologique, il ne serait pas surprenant que tout comme Cuba, une république du Québec indépendante et anxieuse, devienne après cela, tentée de garder ses frontières, pour empêcher ses élites d'en sortir, au moins autant sinon plus que pour l'autre raison : empêcher l'immigration illégale.

Bref, il faut "rénover" la "grande maison" qu'est le Canada avant que la structure s'affaisse.

Les tribunaux supérieurs

D'autre part, il faudra bien y arriver aussi, à ce que les tribunaux supérieurs de révision (appel) soient invités à cesser de créer du droit (faire changer nos lois et codes) et à se contenter d'interpréter les textes législatifs que nous avons.La Cour suprême du Canada tend de plus en plus à "créer" du droit en fonction d'une lecture orientée de la société, et à devenir un pouvoir non redevable aux citoyens et au législateur. Une contorsion des chartes n'y est pas étrangère.  Les chartes sont des créations autant que les lois et il faut rétablir l'équilibre relatif entre ces fondements.


L'interprétation des chartes

En lien avec cela, l'interprétation des chartes doit être encadrée afin de protéger tous les citoyens (même des groupes stigmatisés ou ciblés) et non plus uniquement des individus.

Il n'est pas souhaitable, par exemple, que comme dans la cause des contribuables et citoyens dans l'affaire du cours idéologique d'ECR (1), avec son curriculum imposé par la force à tous les élèves du Québec, les familles de ceux-ci soient amenées à défendre leur liberté de choix et d'opinion, à la pièce (une famille à la fois) devant une "province" qui est elle, sans limite de dépenser devant les tribunaux. Difficile de croire que cela n'était pas réfléchi pour complexifier volontairement les recours devant les tribunaux. Pire encore, dans la pensée du Québec, dans cette affaire, c'est l'enfant et non la famille qui doit être en cause par le préjudice grave (et se défendre). Question : comment un enfant entre 6 et 16 ans peut-il discerner clairement que ses droits et libertés sont violés? Pourtant c'est bien l'intention du législateur de briser le lien de l'autorité entre le parent et l'enfant d'âge mineur dont le parent demeure responsable devant la loi (2).

Dans d'autres aspects déviants du droit, les chartes ont été détournées de leur but initial, et servent maintenant à défendre le criminel contre la justice et non la société contre les esprits criminels; but initial.

Développement et économie

Carte du Canada.
Crédits : Ressources naturelles Canada
Pour ce qui est des développements économiques régionaux, il faudra bien en arriver à ce que les décisions des dépenses budgétaires se prennent plus près de la réalité de chaque État (en remplacement de la "province"), puis de chaque ville, chaque région, selon le principe de la subsidiarité. Nous n'aurions pas tout ce débat sur le "financera, financera pas?" par exemple, autour de projets comme les investissements pour un nouvel amphithéâtre dans la région de Québec. La Ville de Québec aurait une enveloppe qu'elle utiliserait selon les priorités et besoins reconnus ici et non là-bas. En cas de mauvais choix stratégiques, une région ou une ville devrait vivre avec. Même chose pour Montréal, Toronto, Vancouver, Calgary et les autres grands centres urbains.

Et dans le même ordre d'idées, pourquoi un grand centre urbain n'aurait-il rien à dire en matière de santé et d'éducation.

Éducation et santé

En matière d'éducation, pourquoi pas des normes nationales uniformes (sur la forme, la durée) et des aménagements adaptés à la réalité des villes et régions (obligation de résultats, flexibilité dans les méthodes)?

En santé, la situation de l'hôpital de Baie-Saint-Paul (dans Charlevoix) qui doit être démoli en raison des risques en cas de secousses sismiques de forte magnitude, constitue un autre bel exemple de la nécessité d'un pouvoir de dépenser, en fonction de réalités qui existent dans chaque région, plutôt que d'une hypothétique uniformité d'un océan à l'autre ou entre grands centres urbains et régions à plus faible densité ou régions-ressources.

Des enveloppes budgétaires pourraient par exemple être émises en partie au prorata (en proportion) de la population (nombre de citoyens) d'une ville, d'une région. Ce à quoi devrait s'ajouter une certaine forme de pondération (ex. par la part de l'argent envoyée aux États qui remplaceraient la province; ex. situations exceptionnelles en santé et sécurité publique, etc.). Mais chaque région ou ville pourrait décider d'orienter ses dépenses en fonction de ses besoins réels ou priorisés (réseau routier et transport, participation à certains projets liés à la santé et aux programmes sociaux, aide à l'éducation, etc.).

Pondération positive pour les régions-ressources

Les régions productrices ou gardiennes des ressources (ressources naturelles, énergie et matières premières) regagneraient leur lettres de noblesse. Redevance sur l'énergie et les autres richesses, sur les richesses et les droits de passage et d'exploitation du Fleuve. Les habitants des grands centres apprendraient que le lait vient d'abord des vaches et non pas du supermarché. Ils apprendraient que la région qui produit l'énergie et dont les forêts oxygènent la planète et contribuent à fixer le carbone, ainsi qu'à la diversité vitale de la faune et de la flore et à l'exploitation reprise en main, ne doit plus être traitée et et méprisée comme une région "quêteuse" ou parasite.

Un système compensatoire, viendrait combler cette injustice qui consiste à exploiter une région sans lui donner les redevances significatives, pour ensuite accuser les travailleurs saisonniers de paresse. Là-dessus, les régions n'ont plus besoin des américains des 19e et début 20e siècles pour les exploiter, la "province" de Québec et le Gouvernement fédéral le font très bien. Puis ils font sentir aux régions qu'elles sont coupables d'être trop peu densifiées en population et d'avoir de longs réseaux routiers à entretenir. Pourtant, si ce n'était pas le cas (étalement, faible densité de la population) on le créerait de toute façon pour occuper le territoire et en préserver la souveraineté (frontière).

Études supérieures

Il serait temps aussi d'uniformiser le système d'éducation archaïque qui fait qu'un anglophone du Canada entre à l'université pendant que plusieurs Québécois qui pourraient faire l'université perdent 3 ans dans un Cégep pour en sortir sous-payés.
  • Je ne prône pas la disparition des Cégeps, mais leur intégration au réseau universitaire de premier cycle. Les programmes et infrastructures des Cégeps seraient intégrés au réseau universitaire.
  • Le cégep, en plus d'être orienté en dispensateur de cours techniques à réduire à une à deux années de formation technique intensives (fonction du programme suivi), devient un campus universitaire pour 2, 3 ou dans quelques cas, les 4 années universitaires (du premier cycle, par exemple). Par exemple, des policiers et infirmiers avec baccalauréat, peuvent très bien être formés dans certains centre régionaux (3). 
  • Les programmes techniques seraient condensés (ex. 18 à 24 mois selon le programme) avec stages rémunérés remplaçant le traditionnel emploi d'été.
  • Une année préparatoire à l'université remplacerait le passage obligé de 2 ou 3 ans au cégep. Les étudiants pourraient acquérir de la méthodologie de recherche et de travail, des méthodes de documentation, de présentation d'un travail de recherche ou d'inventaire et cueillettes de données, culture générale, langues, budget et économie, utilisation des outils informatiques comme chiffriers, bases de données, traitement de texte, etc.).

Les programmes professionnels courts (métiers) distincts des cégeps subsisteraient, mais les étudiants qui passeraient à l'instruction supérieure sauveraient du temps sur les bancs d'école et commenceraient à produire plus tôt, à contribuer à l'économie et à faire des placements plus tôt pour leur retraite.

Les langues officielles


Notre pays doit obligatoirement statuer sur les deux langues officielles et restreindre les services à ces deux langues. C'est au nouveaux citoyens d'apprendre la langue ou de se faire accompagner par un interprète qui assumera la responsabilité en cas d'erreur. Ce n'est pas à l'État, ni aux villes et institutions publiques, de fournir des services dans des dizaines (un nombre croissant) de langues différentes. Faire cela c'est créer des ghettos ou des sous-cultures (enclaves ethniques) dans la culture.

Fiscalité


Côté fiscal, les citoyens auraient une déclaration d'impôt unique simplifiée et les argents seraient répartis en fonction des responsabilités bien définies entre le Fédéral et les états (nouveau nom des provinces). Un nouvel effort serait fait pour diminuer le dédoublement des responsabilités (de vrais états) mais avec certains services communs par le Fédéral (ex. la Garde côtière, la recherche en pêcheries et alimentation, des observatoires de la santé, l'armée, etc.).

La fiscalité serait simplifiée aussi pour les entreprises, afin que des jeunes aient le goût de devenir entrepreneurs sans avoir à investir 20 heures par semaine pour la complexité de l'administration et le voyeurisme gouvernemental. Mots clés : simplifier, réduire le nombre de programmes. Je suis sûr que les universités et des organismes d'enseignement comme l'Institut économique de Montréal (IEDM) auraient quelques bonnes suggestions intéressantes à ce sujet (à valider évidemment).

Immigration


Nous devrons revenir à une immigration qui nous ressemble et adaptée à notre capacité d'insertion sociale. Exit ceux qui veulent mettre le Québec sous un joug religieux et qui haïssent la liberté occidentale.

Récemment, nos médias et spécialistes des communications du milieu judiciaire se sont abaissés à parler d' "accident" quand un père a tabassé sa fille adolescente jusqu'à la mort, pour un «crime d'honneur». Les médias ont refusé de reconnaître cette réalité nouvelle de la charia appliquée en pays non islamisé, comme la peine de mort ou le châtiment par la famille (sinon c'était quoi; un crime gratuit?), la polygamie, l'excision des filles, etc. Les médias et même les humoristes se couchent et perdent leurs moyens (et leur courage) devant certains groupes. Plusieurs font les braves et s'acharnent sur le catholicisme qui est déjà au sol, mais ils se mettent en mode furtif devant le radicalisme extrême, déguisé en intellectualisme, avec qui ils prennent le thé. Ils tabassent le pacifique et se couchent devant celui qui menace de violence.

Vers plus d'autonomie par région


La notion d'État favoriserait enfin l'autonomie et les particularités de chaque région du Canada.

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1.  Éthique et culture religieuse (ECR ou ÉCR) :  un programme agnostique fondé, pour sa partie religieuse, sur l'approche philosophique de l'étude phénoménologique (comparée) des religions et non pas un programme fondée sur le multiculturalisme. Il s'étend du primaire au secondaire (âge de 6 ans environ, jusqu'à 16 ans environ). La lecture "multiculturelle" (la plus soft) de l'intention de l'ECR sert bien le mouvement souverainiste. Mais elle constitue un anachronisme. Le premier ECR expérimental (Enseignement culturel des religions testé au secondaire) dont l'approche a été reprise par le second selon les recommandations des consultations ciblées, est né du mouvement indépendantiste (souverainiste) du Québec des années 1970 et des années de pouvoir du parti Québécois. Il n'est donc pas le "multiculturalisme à la Trudeau".  C'est en fait une lecture erronée, trompée par le nombre de thématiques religieuses abordées et comparées dans le programme d'ÉCR. Cette mauvaise interprétation de la philosophie soutenant le programme d'ECR est amplifiée aussi par le peu de scrupule de certains enseignants qui véhiculent plus ou moins subtilement leurs propres préférences idéologiques ou spirituelles, renforçant l'apparence d'un multiculturalisme imposé.  Mais les gens ignorent que le but très précis à long terme n'est pas d'amener l'élève ou l'étudiant à croire, mais bien plutôt à ne pas s'engager activement en matière de croyances religieuses. Pour la phénoménologie des religions (une approche philosophique centenaire) née en Allemagne, l'équilibre est quelque part entre la foi et la non-foi; ni l'engagement, ni le rejet total du mystérieux. D'où l'introduction dans le contenu de l'ECR, des mythologies, servant à montrer que des religions sont déjà disparues. D'où aussi les artéfacts religieux comme la Bible, au musée des religions dans les manuels scolaires, ou encore les super-héros et personnages de bandes dessinées dans un cours de ce type (Jésus serait un super-héros créé et modelé comme les personnages de bandes dessinées). D'où encore, les récits non religieux avec du contenu religieux comme la légende du roi Arthur et l'épée Excalibur. Tout ceci vise à relativiser les croyances religieuses actuelles en suggérant que toutes sont égales au seul sens ou aucune n'est vraie. Le même espris que le Rapport Proulx sur «la place de la religion à l'école». Le but est agnostique, pour un relativisme développé lentement sur plusieurs années (tout le cheminement des élèves entre 6 et 16 ans env.). Voilà pour le volet plus religieux.
          Il y a aussi tout le volet des valeurs (éthique; ex. position très libérale sur la consommation des drogues, sur la sexualité en jeune âge, etc.). Par ce programme et le changement de la charte québécoise et de la constitution canadienne (son application pour le territoire du Québec), le Québec a décrété que l'esprit des élèves est redevable à l'État et non plus aux parents (mais les dépenses et impacts sur la santé psychologique et autres conséquences relèvent encore des parents; «ferme-la et paie!»). Il a aussi statué que les enseignants ne peuvent plus désormais, depuis 2005 (chose autrefois permise par la Loi sur l'instruction publique - LIP), refuser d'enseigner certains éléments du cours (implanté à la rentrée de 2008) par motif de conscience personnelle. Cela ressemble beaucoup à l'approche de propagande à laquelle furent soumises les Jeunesses hitlériennes, enseignées à se distancer de la foi et des croyances des parents; bris du lien familial, voire le lien d'autorité parental (approche exclusive de leur pure vérité, ressemblant pourtant à ce qu'ils appellent maintenant avec mépris; "l'appel au clan" dans les manuels d'ECR dès le primaire).

2.  C'est en vue de cette rupture du lien d'autorité spirituelle et morale parent-enfant, qu'il est établi que le seul "préjudice grave" acceptable pour une exemption, doit être envers l'élève et non pas envers ses parents. C'est une approche très perverse et abusive qui rend même difficile la contestation devant les tribunaux. D'un côté on se sert de la charte québécoise des droits et libertés pour enlever des droits ancestraux aux parents (perte du droit de regard sur le contenu spirituel et moral des cours), et de l'autre on nie l'esprit des chartes en imposant des valeurs décrétés par les consultants du Gouvernement (morales, spirituelles et philosophiques ou idéologiques) sans égard au lien d'autorité et de responsabilité parentale. Les esprits des enfants sont lessivés lentement mais sûrement (toujours subtilement) dans un système de pensée relativiste d'où il serait criminel de s'échapper (menaces de recourir à la DPJ et de retirer les enfants des familles récalcitrantes). C'est littéralement de l'ingénierie sociale digne des anciens communismes, socialismes et fascismes de l'Europe, aux 19e et 20e siècles. On enseigne aujourd'hui aux enfants, durant tout le primaire et secondaire (env. 10 années si on exclut le 3e secondaire actuellement, ou éventuellement 11 années), ce qu'ils devront voter et croire demain, à partir du cégep ou de l'université (selon l'âge du droit de vote).

3.  Notez que l'interprétation d'année(s) "perdue(s)" en milieu francophone québécois pour arriver à un Baccalauréat de base, est contestée par certains défenseurs des Cégeps. Toutefois, je ne peux croire que le taux élevé de décrochage dès le secondaire au Québec, soit un indice d'un système supérieur au reste de l'Amérique du Nord, ou que tous les étudiants qui ont prétendu avoir sauvé du temps à l'extérieur du  système post-secondaire du Québec étaient des menteurs. Seulement au niveau technique, une personne qui étudie par exemple 18 mois ou 2 ans hors Québec sort avec le titre de technicien(ne), contre 3 ans au Québec pour ce titre. Ceux qui sortent avec 3 ans de technique au Canada sont des technologues. Comment se fait-il par exemple qu'on apprenne encore le français dans des cours de français obligatoires dans un cours technique au cégep? Un intervenant collégial présentant un point de vue opposé, lors d'une entrevue entendue (17 janvier 2013) parlait de l'âge d'entrée à l'université et non de la durée totale des études, du primaire à la graduation universitaire. On parlait uniquement de l'âge d'entrée à l'université alors que ce qui compte vraiment c'est l'âge où l'on en sort ET LA DURÉE TOTALE sur les bancs d'école (primaire + secondaire + cégep + université). Je suis ouvert à la démonstration contraire mais pas encore convaincu, quand je vois des jeunes anglophones de 18 ans qui sont déjà à l'université. J'ai plus d'une fois entendu des témoignages d'étudiants qui ont fait, ou quittaient faire leur université ou leur technique hors-Québec, mentionner qu'ils épargnaient du temps. Suis-je dans le champ? L'exemple utilisé par un défenseur des Cégeps, dans leur forme actuelle (datant d'un demi siècle et jamais révisé depuis alors que les universités ont changé après leur création), était la médecine aux États-Unis (peut-être un cheminement particulier et encore à démontrer). Mais même si ce cas d'espèce était démontré, la majorité des gens ne vont pas en médecine. Ce qui compte c'est de comparer plusieurs diplômes universitaires et la durée totale résultante sur les bancs d'école, du primaire à la sortie de l'université. Dès que nous faisons 1 an de plus, nous sommes perdants, car 1 an vaut une fortune en épargne en tant que jeune adulte (chaque année de plus à cotiser plus jeune pour la retraite est une année très payante pour multiplier sur le long terme).