jeudi 29 août 2013

Légalisation des drogues? On en fume du bon aux radios privées parlées de Québec

29 août 2013. Les radios privées parlées de Québec embarquent dans le bal de la nationalisation ou légalisation des drogues. L'argument type : puisque les groupes criminalisés (ex. les motards en prison) sont remplacés par d'autres criminels ou gangs, il faudrait, dit-on, retirer le contrôle du marché au milieu interlope, soit en légalisant la consommation, et même en faisant du gouvernement le distributeur, comme pour l'alcool via la SAQ, une société d'État. Ceci sans tenir compte du fait que les drogues en comprimés du genre amphétamines et méthamphétamines, sont pratiquement aussi populaire que le cannabis auprès des jeunes (peu chères, accessibles, discrètes).

Les uns parlent de légaliser la consommation, les autres même s'abreuvent à des spécialistes qui recommandent de nationaliser (étatiser) le commerce du cannabis, haschisch, résine et dérivés, comme pour l'alcool. Personne n'ose dire quoi faire avec les amphétamines, méthamphétamines et autres comprimés qui sont tout aussi accessibles (souvent à moins de 5$ le comprimé) et pratiquement aussi populaires auprès des jeunes. Réfléchissons à la «trilogie» suivante:
  • légaliser l'incontrôlable, 
  • se soumettre à la demande des consommateurs 
  • et récupérer les revenus du milieu criminalisé pour payer d'autres services. 
C'est tellement simpliste. En plus simple, mon gazon repousse constamment et je dois le tondre sans cesse durant la période estivale. Les mauvaises herbes prolifèrent dans mes plates-bandes si je ne les enlève pas. Ça me donne mal au dos. C'est tout réfléchi. Après avoir écouté les animateurs radio ou leurs invités,
  • non seulement je ne tondrai plus le gazon et je livre les plates-bandes aux mauvaises herbes (voire je les cultive), car c'est toujours à refaire, comme pour le démantèlement de la criminalité, 
  • mais en plus, je ne me rase plus la barbe, car elle repousse tout le temps. C'est impossible à contrôler, cette affaire-là!
Seuls inconvénients, avec ma barbe de 30 pouces, j'aurai l'apparence d'un consommateur invétéré (peut-être même invertébré), du cannabis et des petites pilules. Par contre avec les lames, la mousse à raser et les rasoirs électriques économisés en ne me rasant plus, je pourrais me payer 2 pleins d'essence par année. Cool!

Puisque les faux-monnayeurs trouvent de nouvelles façons de frauder en perfectionnant leurs techniques, ou par fraude avec cartes de crédit et débit clonées, alors cessons d'utiliser l'argent (ironie).