REFONTE de l'article original
Retour du lobby du Cannabis: Nationaliser les drogues?
Si la légalité d'une activité et son contrôle par l'État et l'éducation garantissent sa protection contre le milieu criminel, alors pourquoi avons-nous la corruption et la criminalisation dans le marché public de la construction au Québec, particulièrement dans la grande région de Montréal? Faut-il cesser d'utiliser l'argent à cause des faux-monnayeurs qui demain, frauderont autrement (sinon déjà; ex par cartes de crédit clônées, etc.)? De même, le problème du cannabis est beaucoup plus complexe. Et il y a la santé et la sécurité du public.
(24 août 2013, dernière modification du texte : 2013-12-05)
En France, déjà en 2004, le cannabis était présent dans 1 accident mortel de la route sur 5 (davantage encore en y additionnant les accidents avec blessés). L'âge de la première consommation y était en moyenne de 13 ans. Il faut de la même manière savoir que présentement, au Québec, les comprimés de méthamphétamines, amphétamines et autres, vendus autour de 5 dollars l'unité, ont la cote auprès des jeunes. L'État devrait-il alors, suivant cette logique, légaliser cette merde en comprimés, vendue aux enfants et aux adolescents? Face à ces arguments dignes d'une radio étudiante d'école secondaire, avouons que notre jeunesse est enDANGER PÉRIL.
Pour une compilation de données québécoises :
Retour du lobby du Cannabis: Nationaliser les drogues?
Si la légalité d'une activité et son contrôle par l'État et l'éducation garantissent sa protection contre le milieu criminel, alors pourquoi avons-nous la corruption et la criminalisation dans le marché public de la construction au Québec, particulièrement dans la grande région de Montréal? Faut-il cesser d'utiliser l'argent à cause des faux-monnayeurs qui demain, frauderont autrement (sinon déjà; ex par cartes de crédit clônées, etc.)? De même, le problème du cannabis est beaucoup plus complexe. Et il y a la santé et la sécurité du public.
(24 août 2013, dernière modification du texte : 2013-12-05)
(crédits photo : Sûreté du Québec) |
En France, déjà en 2004, le cannabis était présent dans 1 accident mortel de la route sur 5 (davantage encore en y additionnant les accidents avec blessés). L'âge de la première consommation y était en moyenne de 13 ans. Il faut de la même manière savoir que présentement, au Québec, les comprimés de méthamphétamines, amphétamines et autres, vendus autour de 5 dollars l'unité, ont la cote auprès des jeunes. L'État devrait-il alors, suivant cette logique, légaliser cette merde en comprimés, vendue aux enfants et aux adolescents? Face à ces arguments dignes d'une radio étudiante d'école secondaire, avouons que notre jeunesse est en
Pour une compilation de données québécoises :
Cannabis et conduite automobile au Québec : danger bien réel (28 août 2013) http://yapasdpresse.blogspot.ca/2013/08/cannabis-et-conduite-automobile-au.html
1) L'argument de l'impossible contrôle de la consommation des drogues
Voici l'argument : «Les gens qui veulent se procurer du cannabis le font déjà, même si la vente et la consommation sont illégales. La fin de la prohibition amènerait la fin du commerce illicite dangereux car l'État contrôlera la qualité et le composé du produit».
C'est évidemment simpliste. Pour les drogues,
premièrement, la vente serait, espère-t-on, quand même interdite aux jeunes d'âge mineur comme c'est la cas pour la vente de cigarettes (17 ans et moins au Québec), laissant la place à un marché illégal.
Deuxièmement, le problème demeure entier avec un individu qui veut se procurer des méthamphétamines, des stéroïdes et drogues de performance, de l'ecstasy, du crack ou de la cocaïne ou des nouvelles molécules pires encore; ou simplement pour un jeune de 12 ou 14 ans qui voudra du cannabis. Retour à la case départ. Si l'on devait libéraliser ce qui est très difficile et coûteux à contrôler, alors force est d'admettre que la société devrait permettre la consommation de cannabis et psychotropes à 13 ans, puisque les jeunes qui veulent se procurer du cannabis ou du haschich (résine de cannabis) le feront d'autant plus facilement, via un frère, un copain, un revendeur autour des écoles ou dans le parc, etc. L'argument de l'impossible contrôle ne tient pas la route.
Troisièmement, si la légalité d'une chose ou le contrôle par l'État et l'éducation nous garantissaient sa protection contre le milieu criminel,
S'il suffit de légaliser (ou étatiser ou nationaliser) ce qui est difficile à contrôler comme avec l'alcool, alors comment expliquer que les valeurs d'échange ayant cours légal comme l'argent papier ou numérique font quand même l'objet d'un marché criminel (faux-monnayeurs et fraudeurs par cartes ou comptes bancaires) ?
C'est évidemment simpliste. Pour les drogues,
premièrement, la vente serait, espère-t-on, quand même interdite aux jeunes d'âge mineur comme c'est la cas pour la vente de cigarettes (17 ans et moins au Québec), laissant la place à un marché illégal.
Deuxièmement, le problème demeure entier avec un individu qui veut se procurer des méthamphétamines, des stéroïdes et drogues de performance, de l'ecstasy, du crack ou de la cocaïne ou des nouvelles molécules pires encore; ou simplement pour un jeune de 12 ou 14 ans qui voudra du cannabis. Retour à la case départ. Si l'on devait libéraliser ce qui est très difficile et coûteux à contrôler, alors force est d'admettre que la société devrait permettre la consommation de cannabis et psychotropes à 13 ans, puisque les jeunes qui veulent se procurer du cannabis ou du haschich (résine de cannabis) le feront d'autant plus facilement, via un frère, un copain, un revendeur autour des écoles ou dans le parc, etc. L'argument de l'impossible contrôle ne tient pas la route.
Troisièmement, si la légalité d'une chose ou le contrôle par l'État et l'éducation nous garantissaient sa protection contre le milieu criminel,
- alors pourquoi avons-nous la corruption et la criminalisation dans le marché public de la construction au Québec, régie par des lois, règlements et mécanismes d'appels d'offres, ainsi que par l'Office de la Construction du Québec (OCQ), les grandes centrales syndicales et une panoplie de professionnels et politiciens (ex. maires de grandes villes), tout ce beau monde, souvent très instruit?
S'il suffit de légaliser (ou étatiser ou nationaliser) ce qui est difficile à contrôler comme avec l'alcool, alors comment expliquer que les valeurs d'échange ayant cours légal comme l'argent papier ou numérique font quand même l'objet d'un marché criminel (faux-monnayeurs et fraudeurs par cartes ou comptes bancaires) ?
2) L'argument des coûts reliés à la prohibition des drogues
«Les coûts financiers reliés à la prohibition (enquêtes, police, tribunaux, application des peines en prison) seraient, dit-on, récupérés et dirigés pour être mieux utilisés ailleurs».
Premièrement, c'est faire fi du coût social de la consommation (effets sur la santé, forte représentation des conducteurs impliqués dans les accidents de la route avec blessés, perte de production au travail, etc.).
Le nombre de conducteurs qui prennent la route après avoir consommé des drogues, est en hausse au Québec. En France, déjà en 2004, on relevait la présence de cannabis «dans un accident mortel de la route sur cinq» (1). Ceci signifie, par déduction, une représentation plus élevée encore du cannabis ou d'autres psychotropes, si l'on ajoute à ce nombre, les accidents avec blessés.
Le cannabis est 5 à 6 fois PLUS cancérigène que la cigarette (2) et est un dépresseur, comme l'alcool, après la consommation.
En plus, la consommation des drogues est très souvent croisée avec d'autres produits comme la cigarette et, plus risqué encore, avec l'alcool, ou même avec l'usage de médicaments sous ordonnance médicale (ex. antidépresseurs, amphétamines, ...).
Il est maintenant confirmé par des recherches que la consommation de cannabis contribue à faire augmenter le nombre des psychoses, particulièrement chez les jeunes. Et, jusqu'à quel point un jeune de 13, 14 ou 16 ans peut-il vraiment évaluer les conséquences des drogues légales ou illégales sur sa santé à moyen et long terme? (conséquences irréversibles possibles sur son cerveau et sa mémoire, son système nerveux, OU pour les décennies à venir, sur ses émotions et son caractère, sa motivation, etc. ). À cet âge, on se croit invulnérable et immortel.
Dr Cannabis???
Le cannabis est 5 à 6 fois PLUS cancérigène que la cigarette (2) et est un dépresseur, comme l'alcool, après la consommation.
Santé physique et mentale et consommation croisée avec d'autres substances
En plus, la consommation des drogues est très souvent croisée avec d'autres produits comme la cigarette et, plus risqué encore, avec l'alcool, ou même avec l'usage de médicaments sous ordonnance médicale (ex. antidépresseurs, amphétamines, ...).
Il est maintenant confirmé par des recherches que la consommation de cannabis contribue à faire augmenter le nombre des psychoses, particulièrement chez les jeunes. Et, jusqu'à quel point un jeune de 13, 14 ou 16 ans peut-il vraiment évaluer les conséquences des drogues légales ou illégales sur sa santé à moyen et long terme? (conséquences irréversibles possibles sur son cerveau et sa mémoire, son système nerveux, OU pour les décennies à venir, sur ses émotions et son caractère, sa motivation, etc. ). À cet âge, on se croit invulnérable et immortel.
Deuxièmement, le phénomène de banalisation de l'usage des drogues agira auprès des jeunes comme une forme de renforcement positif. Selon les statistiques françaises présentées par Bernard PLASAIT (2004), l'âge moyen de la première consommation en France est déjà de 13 ans en 2004, mais la consommation peut commencer aussi tôt qu'à 9 ans.
Le Canada selon TRUDEAU JR ? |
Si l'État décide de normaliser le cannabis et certains dérivés comme le haschich ou le THC en comprimés, pour la consommation à des fins récréatives (loisirs à haut risque), le milieu criminel soit offrira des alternatives, agissant par exemple sur
- le marché des drogues de synthèse (souvent en comprimés) fort populaires déjà et à prix accessible,
- le prix ou sur la concentration du cannabis (ex. concentration plus forte en THC et sans taxes),
- sur la distribution aux jeunes d'âge mineur,
- les drogues de performance et médicaments sans diagnostic de maladie, etc.
OU soit le milieu interlope modifiera ses activités.
Mais bien naïf, de croire que le milieu de la contrebande prendra sa retraite. Les coûts des activités criminelles seront toujours quelque part dans la société.
3) L'argument de la "nature" qui tend à combler le vide
Selon cet argument, l'absence d'un marché libre et légal pour les drogues crée le besoin ou le vide que vient combler le marché illégal. On réfère à la prohibition de l'alcool qui a enrichi le crime. Mais on omet d'ajouter que le crime organisé et la criminalité n'ont aucunement disparu après la légalisation. La commission d'enquête sur le crime organisé à Montréal (CEICO) en pleine expansion de la vente libre de l'alcool par l'État québécois, ça vous dit quelque chose? C'est la preuve que la légalisation n'a pas aboli la criminalité.
Question légitime : Pourquoi la fin de la prohibition qui a (relativement) bien fonctionné dans le cas de l'alcool, ne fonctionnerait PAS pour les drogues?
D'abord, la fin de la prohibition n'a pas que "bien fonctionné". Qui a vécu les décennies 1970 à 1990 le sait. Il a d'ailleurs fallu re-criminaliser partiellement la consommation d'alcool pour la conduite routière, en raisons des hécatombes fréquentes (morts ou blessés graves).
Pour que le fait de décriminaliser ou dépénaliser la consommation fonctionne, il faut que le «client» y trouve des avantages significatifs. ET contrairement à l'alcool, nous continuerions de voir un marché déjà populaire auprès des jeunes, pour l'approvisionnement des substances nouvelles ou existantes, déjà souvent moins coûteuses que la drogue autorisée.
4) Le non-argument : justification par l'aspect "médical" des substances psychotropes
Une petite pause avec Les Brigandes - Cannabisation nationale
Cet argument, dénoncé par Les Brigandes, vise purement à détourner l'attention.
Les soins médicaux sous ordonnance n'ont rien à voir avec la vente de produits pour un usage "récréatif". Par exemple, si la morphine ou les opiacées sont autorisées sous ordonnance médicale, cela ne justifie pas pour autant leur vente libre, pas plus que celles des autres molécules légales à certaines doses et sous ordonnance médicale. On détourne l'attention. C'est de la poudre aux yeux pour parvenir, en quelques étapes faciles, à la poudre au nez.
Dans l'actuel débat, il est question de consommation de drogues en vente libre à des fins ludiques (récréatives, de loisirs) pour des gens qui ensuite prendront la route, croiseront la consommation avec d'autres substances (ex. médicaments, alcool, nicotine, caféine) se rendront au travail le lendemain matin ou même quelques heures plus tard, ou pour des jeunes qui iront (ou n'iront pas) à leurs cours, ou y seront improductifs ou inattentifs.
À mon entrée sur le marché du travail, des collègues ont consommé du cannabis durant certaines heures de la journée. Dès les premiers jours, leur production, leur dextérité (précision) et leur jugement s'en sont trouvés immédiatement et directement affectés. Après deux ou trois jours de cette pratique, on me demandait bientôt de compenser pour leur perte de production à eux. Si l'acceptation sociale du cannabis avait eu cours à ce moment-là, alors j'en serais venu en quelque sorte à travailler davantage, pour maintenir la productivité de l'équipe et leur condition salariale.
À mon entrée sur le marché du travail, des collègues ont consommé du cannabis durant certaines heures de la journée. Dès les premiers jours, leur production, leur dextérité (précision) et leur jugement s'en sont trouvés immédiatement et directement affectés. Après deux ou trois jours de cette pratique, on me demandait bientôt de compenser pour leur perte de production à eux. Si l'acceptation sociale du cannabis avait eu cours à ce moment-là, alors j'en serais venu en quelque sorte à travailler davantage, pour maintenir la productivité de l'équipe et leur condition salariale.
Et même en cas d'effets thérapeutiques réels de certaines molécules, à efficacité comparable, un médicament ne devrait être prescrit que si ses effets secondaires sont moindres que ceux des produits homologués du marché qui ont fait leurs preuves. Si j'étais entrepreneur, je ne voudrais pas d'un employé sur le cannabis pour soigner une douleur lombaire. Les effets secondaires sont plutôt importants (3). Et au rebond (après les effets recherchés ou même pendant), le THC est un dépresseur, tout comme l'alcool.
5) L'argument insupportable du cannabis comparable à l'alcool ou au café
Même lors de la visite de policiers dans les écoles, le café est mentionné une drogue légale. Je regrette, mais si je n'ai jamais vu un collègue de travail être improductif en raison de son, café, j'ai vu l'inverse avec le cannabis et ses dérivés.
Même lors de la visite de policiers dans les écoles, le café est mentionné une drogue légale. Je regrette, mais si je n'ai jamais vu un collègue de travail être improductif en raison de son, café, j'ai vu l'inverse avec le cannabis et ses dérivés.
Et l'argument de l'alcool, se résout par une question simple
Quel est l'alcool le plus fort et consommable humainement qui puisse être trouvé sur la marché? La question ne se pose pas pour les drogues de synthèse. Vous pouvez toujours trouver un comprimé à prix abordable plus dangereux mais non identifiable comme tel. «Hell is the limit !». De plus, contrairement à l'alcool qui prend quelques heures à être métabolisé, le THC peut subsister dans l'organisme durant plusieurs jours.
6) L'argument du bon citoyen responsable
Il faut cesser, dit-on, d'infantiliser la population et laisser les gens décider de ce qu'ils font avec leur argent, leur corps, leur vie et leur santé. Cela ne regarde qu'eux-mêmes.
Non. Pas en tout et pas tant que mes impôts et taxes en défraient le coût social. La faiblesse de cet argument se prouve dès que surviennent les problèmes liés à une vie sans contrainte externe. On doit selon ses défenseurs, payer collectivement pour les conséquences d'une vie à haut risque. Voilà la grande faiblesse de l'argument du peuple mature et "responsable". Pouvez-vous imaginer un pilote de F1 qui exigerait que la classe moyenne couvre ses frais d'assurances vie et accident ?
PAS UN JEU
Conséquence prévisible : "No fault" no more
Une liberté détachée des conséquences des choix et actions est une pseudo-liberté sans maturité est le meilleur moyen pour provoquer la disparition des filets sociaux comme la pratique du "no fault" au Québec.
Au Québec, un individu peut provoquer un accident de la route (ex. par distraction) causant des blessures à autrui, sans pour autant hypothéquer le reste de sa vie pour une erreur. Pour la compensation des personnes victimes de la route, c'est l'État qui collecte, gère et redistribue l'argent d'une forme d'assurance responsabilité civile ou médicale (hybride), prélevée auprès des usagers de la route, tandis que l'aspect matériel (les dommages matériels) est couvert par une assurance privée contractée par le conducteur. Ainsi, nous ne vivons PAS dans une culture de poursuites devant les tribunaux. C'est un avantage du "no fault". Mais la pression actuelle pour la légalisation des drogues amène à reconsidérer au moins partiellement cet acquis.
Au Québec, un individu peut provoquer un accident de la route (ex. par distraction) causant des blessures à autrui, sans pour autant hypothéquer le reste de sa vie pour une erreur. Pour la compensation des personnes victimes de la route, c'est l'État qui collecte, gère et redistribue l'argent d'une forme d'assurance responsabilité civile ou médicale (hybride), prélevée auprès des usagers de la route, tandis que l'aspect matériel (les dommages matériels) est couvert par une assurance privée contractée par le conducteur. Ainsi, nous ne vivons PAS dans une culture de poursuites devant les tribunaux. C'est un avantage du "no fault". Mais la pression actuelle pour la légalisation des drogues amène à reconsidérer au moins partiellement cet acquis.
Maïs ou cannabis ? Hausse prévisible des prix des produits agricoles ($)
Qu'est-il arrivé au Mexique il y a quelques années, quand on a commencé à utiliser du maïs pour produire du combustible (éthanol)? Il en est résulté une hausse du prix du maïs de consommation humaine pour les pays pourtant producteurs. Dans un contexte où il risque d'être plus payant de produire des cultures servant aux drogues que les produits agricoles qui servent à nourrir les populations, il faut très peu d'imagination pour anticiper une suite semblable en cas d'accès élargi au drogues.Les faussetés de l'argumentation du «légaliser-tout»
Il n'est tout simplement plus vrai que la version légale d'une activité empêche sa version illégale (underground).
La légalité d'un produit n'annule généralement pas la criminalité, ni la contrefaçon
Pensez par exemple aux faux-monnayeurs, aux fraudeurs par cartes de crédit et de débit, aux médicaments offerts sur Internet. Imaginez pour les drogues en constante évolution, avec des comprimés à 5 dollars au parc ou près de l'école.
D'autres activités déjà permises font l'objet d'un commerce clandestin «incontrôlable» :
- Les cigarettes légales pour lesquelles on a vu se développer un marché de contrebande sans taxes, important au Québec.
- Le «nue-mérique». La pornographie, pourtant en vente libre, voit via la filière pédophile mise en images, d'autres abus, voir même ces agressions filmées revendues sur le web. La légalisation de la pornographie n'a pas éliminé le marché plus néfaste encore de la pédophilie, ni les agressions sexuelles captées et revendues en «nue-mérique», bien au contraire.
- Les produits pharmaceutiques (médicaments) déjà en vente libre sous prescription médicale n'ont pas empêché la copie illégale, ni la vente de drogues de performance (stéroïdes, "speeds", etc.).
- En matière de marché de contrebande de copie de produits déjà en vente libre, on peut encore citer n'importe quel oeuvre numérique (musique, films) ou article en vente libre, du petit appareil électronique ou accessoire électrique (souvent non conformes ou non sécuritaires pouvant provoquer des incendies) jusqu'à la chaussure et aux vêtements, en passant par les articles de sport et le reste.
Pensée : La véritable liberté ne se réduit pas à choisir son esclavage.
_______________1. Bernard PLASAIT. Cannabis, scandaleuses complaisances. Éditeur : 2004.
L'Auteur a travaillé sur le dossier de la drogue, en tant que sénateur.
http://www.renaud-bray.com/livres_produit.aspx?id=593895&def=cannabis%2C+scandaleuses+complaisances%2Cplaisait%2C+bernard%2C2868399541
2. Même source.
3. À LIRE SUR
PsychoMedia.qc.ca