Des données provenant de demandes de reçus de charité aux États-Unis démontreraient que certains groupes environnementaux canadiens feraient du dénigrement d'entreprises canadiennes («démarketing»), financé par des intérêts commerciaux étrangers
(dernières modifications : 17 mars 2015)
La devise du Québec : « Je me souviens » s'applique aussi aux causes environnementales en partie financées par des fondations caritatives des industries compétitrices (le pétrole et l'énergie, l'alimentaire, etc.)
Les groupes environnementaux devraient-ils être plus transparents, quant à leurs sources de financement, considérant la large part de leurs activités de lobbyistes (activisme politique)? La question mérite d'être posée, car jusqu'ici, ils ne rendent pas de comptes sur de possibles intérêts commerciaux et industriels.
La devise du Québec : « Je me souviens » s'applique aussi aux causes environnementales en partie financées par des fondations caritatives des industries compétitrices (le pétrole et l'énergie, l'alimentaire, etc.)
Crédits photo : YapasdPRESSE |
Ce financement étranger pourrait expliquer en partie, la puissance de frappe médiatique de certains groupes environnementaux qui ne semblent jamais manquer de ressources dans la guerre médiatique contre certaines activités canadiennes très ciblées comme
Une enquête journalistique du Financial Post a démontré que sur une durée de référence de 10 ans débutant en 2000, des groupes environnementaux canadiens auraient reçu 300 millions $ de financement provenant d'intérêts financiers basés aux États-Unis. Ceci, sans compter 50 millions additionnels versés à des groupes autochtones faisant souvent la promotion des causes environnementales.
- l'énergie nucléaire
- l'exploitation du gaz naturel au Québec
- le saumon d'élevage du Canada versus le saumon "sauvage" (pseudo-sauvage) de l'Alaska (un état américain)
- le pétrole "sale" des sables bitumineux de l'Alberta versus le "bon" pétrole Américain souvent foré en pleine mer (malgré le "foutu trou" de BP qui a pourtant pollué le Golfe du Mexique pendant 4 mois en 2010), ou le "bon" pétrole des régimes autoritaires (ex. Venezuela) ou dictatures, etc.
Une enquête journalistique du Financial Post a démontré que sur une durée de référence de 10 ans débutant en 2000, des groupes environnementaux canadiens auraient reçu 300 millions $ de financement provenant d'intérêts financiers basés aux États-Unis. Ceci, sans compter 50 millions additionnels versés à des groupes autochtones faisant souvent la promotion des causes environnementales.
Intérêts pétroliers
La Fondation Rockfeller (les Rockfeller valent 700 milliards de dollars et ont fait fortune dans l'exploitation des ressources naturelles, surtout le pétrole) donne chaque année 7 millions à un institut environnemental (Pembina Institute), contre l'exploitation des sables bitumineux de l'Alberta (pétrole).
La pratique ressemble donc à un financement ciblé en fonction de la cause. L'approche pourrait servir les intérêts des compagnies dont les fondations font des dons. C'est d'ailleurs le manque de transparence sur ce sujet qui est reproché aux environnementalistes. Il ne s'agit pas du manque de transparence des fondations américaines, puisque les dons de charité sont publics, aux États-Unis, mais le chemin suivi par les dons accordés au Canada en fonction d'idéologies ou études très ciblées; ex. études et publications contre le pétrole albertain, mais non contre le forage en mer aux États-Unis et en Amérique du Sud, etc.
Vous avec bien lu, les Rockfeller défendraient leurs intérêts financiers, par organisme environnemental interposé. C'est ce que démontre aussi une présentation de type Powerpoint (anglais) dont a obtenu copie The Daily Caller. Une autre fondation finance par "petits dons" de 340,000 dollars chacun, une campagne contre les mêmes sables bitumineux, par exemple en donnant à Green Peace Canada et au Fonds mondial pour la nature. Au total, en 2010, cette autre fondation a ainsi donné à elle seule, tout près de 5 millions $ contre la même cause des sables bitumineux, pour protéger les intérêts financiers américains, dans le domaine de l'énergie. Pendant ce temps, le bon pétrole est foré en mer..., finançant souvent même des systèmes politiques autoritaires d'Amérique du Sud comme le Venezuela.
La pratique ressemble donc à un financement ciblé en fonction de la cause. L'approche pourrait servir les intérêts des compagnies dont les fondations font des dons. C'est d'ailleurs le manque de transparence sur ce sujet qui est reproché aux environnementalistes. Il ne s'agit pas du manque de transparence des fondations américaines, puisque les dons de charité sont publics, aux États-Unis, mais le chemin suivi par les dons accordés au Canada en fonction d'idéologies ou études très ciblées; ex. études et publications contre le pétrole albertain, mais non contre le forage en mer aux États-Unis et en Amérique du Sud, etc.
Vous avec bien lu, les Rockfeller défendraient leurs intérêts financiers, par organisme environnemental interposé. C'est ce que démontre aussi une présentation de type Powerpoint (anglais) dont a obtenu copie The Daily Caller. Une autre fondation finance par "petits dons" de 340,000 dollars chacun, une campagne contre les mêmes sables bitumineux, par exemple en donnant à Green Peace Canada et au Fonds mondial pour la nature. Au total, en 2010, cette autre fondation a ainsi donné à elle seule, tout près de 5 millions $ contre la même cause des sables bitumineux, pour protéger les intérêts financiers américains, dans le domaine de l'énergie. Pendant ce temps, le bon pétrole est foré en mer..., finançant souvent même des systèmes politiques autoritaires d'Amérique du Sud comme le Venezuela.
Industrie alimentaire
La Fondation David Suzuki aurait reçu 8,3 millions $, en grande partie destinée à de la publicité et de l'édition en vue de dénigrer l'élevage du saumon dans l'Océan Pacifique, en Colombie Britannique (Côte ouest canadienne), en faveur de l'industrie américaine du saumon. La Fondation David et Lucile Packard, (le Packard de HP) aurait investi des millions de dollars dans des activités de "démarketing" (défaire l'image d'un produit), (1) contre ladite méthode d'élevage de saumon spécifiquement employée sur la Côte ouest canadienne, pour favoriser des intérêts dans le saumon américain de l'Alaska. Au même moment, le marché de l'industrie américaine du saumon en quelques années a, comme par miracle, connu une croissance de 125 à 400 millions $ (M$), tandis que le saumon de Colombie Britannique (province canadienne) a connu une décroissance de 50 pourcent (%) de ses ventes. Et comme en alimentation les environnementalistes détiennent des logos de reconnaissance écolo, une grande entreprise comme Wal Mart, pour une raison d'image corporative, a décidé de retirer de ses tablettes, la plus grande part du produit canadien pour vendre le saumon sauvage (wild salmon de l'Alaska, saumon des USA) portant la reconnaissance d'un logo convoitée (maintenant, 2012, 95% de saumon américain sur ses étalages).
Encore une fois, il s'agit du chemin suivi par l'argent pour des études soigneusement ciblées par les fondations créées par les entreprises et pouvant ensuite être récupérées pour du «démarketing».
La "virginité" écolo et l'irrationnel
Si le "démarketing" fonctionne, la "virginité" des écolos est derrière eux, de quelques années au moins. Le nouveau militantisme est souvent irrationnel et dogmatique. Dans l'état actuel du financement des groupes environnementaux, si l'Arabie Saoudite donnait des million $ à l'un ou plusieurs de ceux-ci, le public ne serait même pas en mesure de le savoir.
On y prétend aussi avoir tout découvert, tout expliqué. Point et poings. Par exemple, l'idiotie qui consiste à prétendre que la Terre n'a jamais connu de réchauffement rapide à l'intérieur de quelques milliers d'années, alors que l'Amérique du Nord a déjà été en bonne partie sous les glaciers et qu'il y avait des forêts en Haut-Arctique. Le nom de Goenland (Greenland) vous dit quelque chose? Ou prétendre qu'il n'a jamais fait plus chaud, alors que les fossiles du Parc national de Miguasha en Gaspésie (une région du Québec) témoignent à une époque, d'un climat subtropical. Nous sommes de plus en plus à l'ère du militantisme écolo-commercial (écolommercial).
Sources principales consultées:
On y prétend aussi avoir tout découvert, tout expliqué. Point et poings. Par exemple, l'idiotie qui consiste à prétendre que la Terre n'a jamais connu de réchauffement rapide à l'intérieur de quelques milliers d'années, alors que l'Amérique du Nord a déjà été en bonne partie sous les glaciers et qu'il y avait des forêts en Haut-Arctique. Le nom de Goenland (Greenland) vous dit quelque chose? Ou prétendre qu'il n'a jamais fait plus chaud, alors que les fossiles du Parc national de Miguasha en Gaspésie (une région du Québec) témoignent à une époque, d'un climat subtropical. Nous sommes de plus en plus à l'ère du militantisme écolo-commercial (écolommercial).
Sources principales consultées:
- David MARTOSKO. Politics. Campaign against Canadian Keystone XL pipeline driven by US foundation millions. DailyCaller.com, 20 fév. 2012. http://dailycaller.com/2012/02/20/campaign-against-canadian-keystone-xl-pipeline-driven-by-us-foundation-millions/ (page consultée le 17 mars 2015).
- Vivian KRAUSE. Who funded David Suzuki's brochure, "Why You Shouldn't Eat Farmed Salmon?" http://fairquestions.typepad.com/rethink_campaigns/who-funded-david-suzukis-brochure-why-you-shouldnt-eat-farmed-salmon.html (page consultée le 17 mars 2015)
- Lawrence SOLOMON: How U.S. charities fund Greens. Business.Financialpost.com 20 janvier 2012. http://business.financialpost.com/2012/01/20/lawrence-solomon-how-u-s-charities-fund-greens/ (page consultée le 17 mars 2015).
- FP COMMENT. Vivian Krause: Oil sands money trail. Financial Post. 17 janvier 2012. http://business.financialpost.com/2012/01/17/vivian-krause-oil-sands-money-trail/ (page consultée le 17 mars 2015).
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1. "Démarketing": action de construire dans un pays étranger (ex. aux États-Unis, en Europe) une image négative d'un produit (ex. du Canada, comme le saumon de la Côte ouest, les sables bitumineux de l'Alberta, la chasse au phoque du Golf-Saint-Laurent, etc.).