Sur les réseaux sociaux, ce n'est pas tout le monde qui voit comme un simple suicide, la mort du fils aîné de Fidel Castro, annoncée jeudi le 1er février 2018. Dans ce genre de république (comme aux États-Unis) toute manœuvre est possible, dans le contexte d'une succession prochaine d'un président en poste, l'oncle Raúl Castro.
Fidel Castro Jr signant des autographes lors d'une activité officielle (on voit que les jeunes ont des badges d'accès au cou) |
So I guess it’s safe to assume that Fidel Castro, Jr had dirt on the Clintons also— Sean Spicier (@sean_spicier) 2 février 2018
Il faut placer ceci dans le contexte, que le président non élu en poste, l'oncle Raúl Castro, avait déjà annoncé en décembre 2017 sont retrait de la présidence cubaine pour avril 2018. Les choses semblent se mettre en place, dans le sens inquiétant du terme.
De plus, la mort survient au moment où l'on attendait à la publication du mémo /FISA (phénomène du #ReleaseTheMemo) (1).
Ma contribution, car au-delà du complotisme, la question est légitime dans la république socialiste.
Fidel Castro Jr, fils aîné de Fidel Castro, ayant été «suicidé», jeudi le 1er février 2018, cela épure la liste des candidats à la succession de son oncle âgé et président en poste, Raúl Castro.🤔🧐— Gilles B. (@YaPasdePRESSE) 2 février 2018
Suicide ou aide à mourir avec enjeu politique? pic.twitter.com/5Vk0z7dZms
Ne jamais oublier que même aux États-Unis, on a assassiné 2 Kennedy dont le Président JFK en 1963, et son frère Robert (Bob) candidat à la présidence (1968) et peut-être un troisième; JFK Jr qui a péri dans l'écrasement de son avion privé (1999). On a tenté d'assassiner aussi le Président Reagan (1981) et on a assassiné le réformateur social chrétien, Martin Luther King (1968). Plus récemment, plusieurs membres du jet set américain ont suggéré ou ouvertement invité à assassiner le Président Donald J. Trump, démocratiquement élu. Alors, qu'on ne nous dise pas que les assassinats en lien avec la politique n'existent pas dans la monde contemporain.
La suite de la passation des pouvoirs devrait nous surprendre à Cuba en 2018.
La suite de la passation des pouvoirs devrait nous surprendre à Cuba en 2018.
1. Ce mémo résulte d'une investigation sur la possible utilisation politique des services secrets américains en vue de nuire à un candidat adverse.
- La démarche implique l'utilisation des services secrets américains dans l'espionnage politique de l'équipe de Donald Trump, sans avoir produit les documents légaux initialement ou lors de la reconduction des investigations d'un ancien conseiller de Trump, nécessitant un renouvellement aux 90 jours à 4 reprises et omettant de prendre en compte que la source est un Démocrate rémunérée par firme interposée. Une source utilisée pour justifier la démarche au sein de la sécurité, était en fait un salarié Démocrate.
- Les actions d'espionnage illégales qui en découlent sont pires que l'affaire Nixon, car elles exigeaient la mise sous écoute, sans menace réelle à la sécurité nationale, sans toutes les conditions réelles remplies (basé sur un mensonge) et le maintien de la théorie de l'implication russe dans l'équipe de Trump. Et ceci, a eu cours tout en engageant les dépenses des employés de l'État pour espionner un adversaire politique en vue de lui nuire et de maintenir la théorie de la traîtrise de Trump. Pour lui nuire le plus longtemps possible, les Démocrates ont poussé l'audace, jusqu'à la reconduction pour 4 périodes de 90 jours (360 jours ou on peut dire 1 an) des enquêtes et écoutes ne menant à rien de concret en matière de sécurité, tout en affirmant le contraire dans les médias (complicité de Trump avec les Russes, vol de l'élection en 2016).
- Et plus. On comprend pourquoi les sénateurs Démocrates qui ont vu le mémo s'opposaient à ce qu'il soit déclassifié (rendu public). Tout ceci remet en question l'intégrité et la neutralité politique des services secrets et de la justice américaine (FISA, FBI, DOJ) et renforce la thèse d'une mollesse volontaire dans l'investigation d'Hillary R. Clinton et des Démocrates (DNC et éventuellement Obama lui-même) durant les courses parallèles à l'investiture, des deux grands partis politiques. On se souviendra de la rencontre secrète entre Bill Clinton avec la Ministre du département de la Justice (General Attorney), Loretta E. Lynch, quelques heures avant le dépôt officiel du rapport sur l'utilisation illégale de serveurs et courriels et téléphones cellulaires privés dans les activités des plus hautes fonctions du pays. L'époux d'Hillary et la Ministre s'étaient prétendument rencontrés par hasard sur le tarmac d'un aéroport avant le dépôt du rapport d'enquête de la sécurité sur Hillary Clinton. Ils auraient, disait Madame Lynch, une fois le scandale sorti par Fox News, parlé des enfants et petits-enfants (une rencontre privée de plusieurs minutes) alors qu'elle n'a elle-même ni enfants, ni petits enfants et surtout, qu'en tant que représentante de la Justice américaine, elle attendait le dépôt du rapport du FBI pouvant recommander d'accuser l'épouse de celui-ci, au criminel. La candidate à la chefferie du parti Démocrate en vue de la course à la présidence ne fût pas accusée, ayant prétendu ignorer la loi... Ignorer la loi, après 30 ans en politique de haut niveau: impliquée activement en politique dès l'âge de 17 ans, diplômée en droit de Yale et brillante avocate, impliquée dans des campagnes présidentielles, épouse d'un président retraité, sénatrice au Congrès, colistière d'Obama, Secrétaire d'État... Laissez-moi rire.