mardi 24 octobre 2023

Le péché n'est plus; Merci les psy's : )

Préambule

Cet article a été publié intégralement sur mon blogue chrétien en 2005. Les statistiques peuvent avoir changé (population du Québec, etc. et on lisait encore souvent les journaux sous forme papier). Je le republie ici pour mémoire et réflexion. 


L'article allait comme suit, dans ma section Société; DÉBUT DE LA CITATION :

«Le péché n'est plus; Merci les psy's : )

(NOTE AU LECTEUR : [Ce site] n'est pas contre l'utilité de certaines thérapies et de l'intervention de professionnels de la santé dans la sphère des émotions et du mental. Nous avons même référencé un site traitant de ce thème dans nos liens. Cependant, à partir du moment où un intervenant social ou un thérapeute annonce que le mal n'existe pas et que le sentiment de culpabilité est toujours mauvais (ex. donc pour le pédophile, le violeur, le voleur, l'homme qui bat sa femme, le fraudeur, l'exploiteur des travailleurs, la personne qui nie ses responsabilités, etc...) nous ne pouvons être d'accord avec eux. À ce moment, ils viennent de quitter leur science et ne font plus autorité.

Un matin je me suis levé de mon sommeil... J'appris que le monde avait changé durant la Nuit.

Un matin je me suis levé de mon sommeil... J'appris que le monde avait changé durant la Nuit. J'ai ouvert la radio et j'ai appris par un psy, qu'il n'y avait plus de mal, de péché. Nous étions, disait-il, collectivement libérés de l'ignorance de notre passé, du faux concept du péché.

Je me suis empressé d'ouvrir le journal avec mon café matinal pour lire un autre annonceur de cette «bonne nouvelle». Merveilleux! me dis-je. Le monde est enfin libéré.

J'ouvris mon dictionnaire et les mots "péché" et "mal" avaient étés lessivés de leur sens historique.

Par un magazine de science, même esprit : ceux qui croient en Dieu et au mal sont des névrosés, enseignait-on. Tiens, ça me rappelle l'Allemagne de la fin du 19e siècle et début du 20e..., dans son ère post-chrétienne bien à elle.

Puis je suis ressorti dehors, respirer ce monde renouvelé. Au pieds de notre escalier, deux jeunes naufragés en vélo; frère et sœur d'environ 6 et 8 ans. Deux enfants au regard éteint et triste m'ont annoncé à moi, parfaitement inconnu pour eux, que

leurs parents s'étaient séparés. Ils jouaient sans rire, comme des enfants entre deux bombardements. Ils étaient comme en quête de quelqu'un pour les consoler et les écouter, ou pour leur dire que les choses se rétabliraient bientôt, comme par un coup de baguette magique.

Puis je vis que dans l'un des pays les plus prospères au monde, on ne croit plus assez en la vie pour avoir des enfants. À 1,5 enfant par couple, nous sommes en déficit de renouvellement. Les baby-boomers qui ont profité des meilleures années de prospérité et d'avantages sociaux, sont paniqués. Il n'y aura pas assez d'argent pour les soins de santé et le support social dans les prochaines décennies des Québécois, si rien ne change.

Curieusement, on jette grosso modo chaque année aux poubelles, 30,000 bébés qui ne verront jamais le jour, évidemment avec 30,000 "bonnes raisons", nous a-t-on rassurés (ceci, sur notre population totale d'environ 7 millions d'habitants). Je dois comprendre que l'avortement serait devenu quelque chose de positif dans notre société. Mais au fait, c'est la mort à chaque année, de la population d'une ville entièrement composée d'enfants dans un Québec en pleine... crise de natalité.

Puis, j'écoutai un documentaire sur les jeunes de la rue, liés par la drogue, dont une jeune fille qui mourrait consciemment, un peu plus chaque jour, de sa dépendance à l'héroïne, au désespoir de sa mère. On avait promis un paradis à la jeune toxicomane, elle récoltait un enfer; celui d'une vie captive, une marche dans le couloir de la mort, pour une jeune femme pourtant en contact avec un réseau d'intervenants sociaux et de la santé.

Puis j'appris que des filles et garçons de 9, 10, ou 12 ou 14 ans étaient dans certains pays africains, arrachés à leur famille pour aller faire la guerre. Ils étaient souvent drogués, pour pouvoir tuer, et les fillettes, souvent réduites à la servitude, pouvaient être abusées ou même utilisées comme esclaves sexuelles. Dans les milieux de travail, les québécois étaient révoltés par les menaces de guerre et les enfants qui seraient tués si le président Bush (Junior) déclenchait les hostilités contre les Irakiens 1.

Puis mon fils me raconta qu'il venait de voir un jeune garçon de 8 ans, initier son ami de 6 ans à la fellation (vous savez, les trucs dans la bouche). Dans quelques années, ils seront de ceux dont on dira qu'ils sont nés «comme ça», attirés vers les autres garçons. Je sais pour ma part, que le garçon de 8 ans avait été influencé soit par de la pornographie à la traîne dans son foyer, ou par une vie parentale déséquilibrée. Mon épouse rapporta la chose à la direction de l'école des enfants. Elle avisa aussi la mère du garçon de 6 ans, que nous connaissions.

Ce soir-là, je me suis endormi, non sans me dire: « Merci les psy's, d'avoir enfin libéré le monde du mal et du péché en éliminant les mots, mais non les maux. Vous pourrez maintenant aller sûrement aider les autres pays à trouver eux aussi, la voie; votre voie. Peut-être un jour montront-ils avec nous sur le podium des performances en matière de suicide... Allez, et enseignez leur votre "bonne nouvelle" et sa morale bonbon».

Épilogue:

Sans blagues! Tout cela n'est pas arrivé en une seule journée, mais il s'agit véritablement de faits vécus en moins de trois ans. Sauf pour les mots "péché" et "mal" vidés de leur sens premier, qui n'est que la suite logique imminente.

L'auteur est un «dinosaure» aux yeux de ce monde, croyant hors de tout doute raisonnable que le mal ou le péché existe. En fait, je crois et pratique le fait que je peux, par la grâce de Dieu, y changer quelque chose

  • dans ma vie, serait-ce m'autodiscipliner ou me relever, et ne pas penser qu'à Moi ou à mon Soi;
  • dans ma famille et mon voisinage, en gardant l'œil ouvert et la lampe allumée en communiquant la puissance de Christ à ceux qui reçoivent;
  • Mais premièrement, à travers ma connaissance relationnelle de Dieu.

Signé : Un «dinosaure», heureux en Jésus-Christ.

Dernière modification : 21 janvier 2006

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1. On en parlait chaque jour. Étonnamment, quelques jours après le déclenchement de la guerre, le sort de ces enfants ne sembla soudainement plus préoccuper la plupart des gens dans les conversations. L'atmosphère était redevenu étrangement léger dans les conversations des cafés. Je compris alors une chose en raison de ce silence sur le sort des enfants, maintenant que la guerre était devenue une réalité et qu'elle progressait en faveur des États-Unis et leurs alliés : c'était en grande partie les répercussions possibles en dehors de l'Irak (chez nous) que les québécois craignaient le plus et non le sort des enfants irakiens. Ces conséquences à l'ouest semblèrent vite écartées quand ils virent que les forces états-uniennes rencontraient peu de résistance. Le matérialisme occidental continuerait quelques années ou décennies de plus. Aussi, ils cessèrent de se préoccuper du sort des enfants là-bas. Je compris aussi que probablement de très rares personnes parmi eux avaient déjà supporté par le passé, ou à ce moment même, des enfants qui souffraient dans le monde. Parallèlement à l'Irak, il en mourrait beaucoup plus en Afrique depuis des années et curieusement, on n'en parlait jamais. L'ONU avait décrété l'année 2003, Année internationale de l'eau douce par sa résolution 55/196 (http://www.wateryear2003.org/fr), mais qui s'en souciait? Pourtant, on pouvait lire sur le portail internet de l'événement : «Les maladies liées à l’eau sont une tragédie humaine dont le poids se fait de plus en plus lourd, tuant plus de 5 millions de gens chaque année – 10 fois le nombre de personnes tuées par les guerres. Environ 2,3 milliards de gens souffrent de maladies dues à une mauvaise qualité de l’eau. Environ 60% de la mortalité infantile dans le monde est due à des maladies infectieuses ou parasitaires, la plupart liées à l’eau». Peu de gens en furent assez scandalisés ou mieux, mus par la compassion pour s'impliquer. Loin de nous d'excuser la violence et les guerres aux motifs douteux, mais disons qu'il était plus facile et "médiatiquement" correct de militer contre le président Bush, que de créer un véritable mouvement de justice.

»

FIN DE LA CITATION


NOTE : Mon blogue chrétien s'est éteint en 2010, en pleine croissance au niveau de son influence, après que les bénévoles qui en maintenaient l'aspect informatique, en aient décidé ainsi. J'ai tenté de le récupérer, mais mais appels et courriels sont restés sans retour. Le nom de domaine a été revendu à une entreprise de parfums, avant de changer de mains à répétition avec les années pour des sites web commerciaux qui n'ont jamais prospéré. Le blogue d'où est tiré cette publication a donc été actif entre 2000 et quelque part dans la première moitié de l'année 2010. Les articles de 2010 ont été perdus dans le processus et ne se retrouvent pas dans les archives web. Les coordonnées pour me joindre sont maintenant dans la section «contact» du présent blogue.