Intéressant, ce montage de la chanson Let It Go du film d'animation La Reine des neiges (film de Disney). La pièce est interprétée en 25 langues ou variantes régionales, par des chanteuses en studio, lors du doublage synchronisé avec l'image. Le travail a donné artistiquement un très bon résultat. En français, le titre est devenu: «Libérée, délivrée».
Il s'agit davantage de doublages que de langues, par exemple, en français de France et un français avec accent du Canada. Le même genre de variante existe en Espagnol.
Il s'agit davantage de doublages que de langues, par exemple, en français de France et un français avec accent du Canada. Le même genre de variante existe en Espagnol.
Collaboration et retour possible d'un fond de Guerre froide
Le plus étrange, c'est qu' avec l'instabilité politique croissante dans le monde, par exemple, le refroidissement des relations entre la Russie et certains pays de l'Occident, ce clip La Reine des neiges arrive au moment d'un possible retour à une Guerre froide plus techno et informatisée. Ce genre de collaboration internationale, artistique ou autre, pourrait-il devenir moins fréquent? La relative stabilité du monde, comme nous l'avons connu dans les 30 dernières années, semble s'effriter.
La Reine des neiges, chanson Let It Go en 25 langues ou variantes régionales, Disney 2014. |
La version en français, magistralement interprétée par Anaïs DELVA
Seul hic : cette idée généralisée dans le cinéma, les téléséries et la littérature jeunesse, à l'effet qu'une magie ou une sorcellerie blanche ou noire, règlera les problèmes. On croit à tort, que pour une bonne histoire, il faut toujours incorporer le magique. Les auteurs qui ont précédé n'avaient pas constamment besoin de l'ingrédient magique. Et le meilleur moyen d'éviter les problèmes, c'est de ne pas les créer, plutôt que de chercher une alliance avec la mort.
Seul hic : cette idée généralisée dans le cinéma, les téléséries et la littérature jeunesse, à l'effet qu'une magie ou une sorcellerie blanche ou noire, règlera les problèmes. On croit à tort, que pour une bonne histoire, il faut toujours incorporer le magique. Les auteurs qui ont précédé n'avaient pas constamment besoin de l'ingrédient magique. Et le meilleur moyen d'éviter les problèmes, c'est de ne pas les créer, plutôt que de chercher une alliance avec la mort.