(Un peu d'ironie). J'ai eu un flash pour une nouvelle émission de télévision au Québec. C'est très concept. Imaginez un animateur ou une animatrice qui invite les artistes et autres personnes publiques de la télé et de la chanson pour leur demander leur opinion sur tout. Quoi? Vous me dîtes : «Mais ça existe déjà à la télé» à répétition en plus? vous avez tout compris.
(dernière modification: 15 juillet 2017)
«Mais ça existe déjà ton idée; ce n'est pas un concept», me dîtes-vous?
Un concept, c'est comme Belle et Bum, qui en prime, ne se donne pas pour mission de reprogrammer la pensée des Québécois. Si on voyait les artistes performer dans leur art, plutôt que parler de tout et de rien, de ce qui dépasse leurs compétences, ce serait déjà un gain. Voilà. Vous avez tout compris. On peut se faire gaver, chaque soir en semaine et les weekends, de ce genre de productions clonées, avec le carrousel des mêmes invités se promenant de l'une à l'autre. On les fait ressasser leur passé, leur histoire personnelle, leurs aspirations, ce qu'ils mangent, ce qu'ils aiment, parler sur leur maison et sur leur nouveau projet qui requiert un auditoire. On leur demande leur opinion sur les grands enjeux et sur la politique et la science pour l'avenir de la Terre. Ou on les célèbre. On leur crée des Quizz pour leur assurer un cachet. Dans mon «concept», je vois des coanimateurs. Il faut un gay ou un BLT et quelqu'un pour faire rire (un 2 dans 1 est moins cher), des motivateurs de public en studio aussi. Car on enregistre devant un public «boosté» pour l'ambiance.
Pénéloppe McQuade, quatrième depuis la gauche, et des invités de son émission «Les Échangistes». Crédits photo de ICI Radio-Canada |
J'ironise sur un nouveau clergé
Il n'y a que cela, enfin, presque que cela à notre TV en soirée. Et je ne suis plus là. Et je ne vois pas pourquoi un Québécois qui a choisi les arts et spectacles (la vie publique) comme carrière, aurait une opinion plus juste que le reste de la population, sur les enjeux de l'actualité et sur les orientations sociales sur lesquelles nous n'avons pas de prise réelle, malgré les «consultations». Je ne vois pas pourquoi il faudrait se nourrir du prêchi-prêcha sur tout sujet social, avant de «plugger» leur livre, ou leur spectacle, ou leur nouvel album. Ça fait que Bye!
Pour mieux comprendre l'esprit de ce qui est exprimé plus haut, lire cette chronique de Sophie Durocher que je trouve ici un peu trop virulente sur le ton, mais je suis d'accord avec ce qu'elle dénonce (le fond):
Pour mieux comprendre l'esprit de ce qui est exprimé plus haut, lire cette chronique de Sophie Durocher que je trouve ici un peu trop virulente sur le ton, mais je suis d'accord avec ce qu'elle dénonce (le fond):