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Il est important de distinguer entre les dépenses déjà budgétées et les dépenses additionnelles projetées (les trois partis en avance). Les données sur le coût additionnel des promesses électorales pour les trois partis en avance en vue des élections fédérales canadiennes, reprises dans une chronique de Richard Martineau, proviennent de la Fédération canadienne des contribuables (Canadian Taxpayers Federation).
«Pour l’année fiscale 2016-2017, le coût des promesses faites par les libéraux est de 10,1 milliards de dollars, celui des promesses faites par le NPD est de 5,7 milliards, et celui des promesses faites par les conservateurs est de... 256 millions.
Selon la Fédération, le coût total des dépenses pour chacun des trois partis d’ici l’année fiscale 2019-2020 sera de 21,7 milliards pour le NPD, 20,9 milliards pour les libéraux et 1,2 milliard pour les conservateurs.» (Journal de Montréal, 17 oct. 2015)
Ceci pour une population canadienne d'environ 35,9 millions de personnes (35,852,800 pers., 1er juillet 2015, Source: Statistique Canada).
Crédit image: Debtclock.ca |
Est-ce beaucoup, est-ce peu, est-ce justifié? Par exemple, faut-il emprunter pour les programmes sociaux et refiler la facture aux prochaines générations? Qui sont les vrais pauvres? Par exemple, une personne qui refuse de se former ou de travailler ou d'avoir un emploi déclaré, fait-elle partie des pauvres? Peut-on aider les enfants (victimes) sans s'ingérer dans la famille? Il y a un ménage à faire dans les programmes sociaux (priorisation à faire), mais cela est pratiquement intouchable.