Il est faux de prétendre que sur le web (internet) tous sont égaux, par exemple pour les blogues privés non corporatifs de chroniqueurs ou rédacteurs web.
(Mise à jour : 15 août 2015)
NOTE: La mention du moteur Google est à titre indicatif. Je suis par ailleurs en général reconnaissant de leurs produits, mais moins de quelques-uns leurs services indignes de la marque. D'autre part, le phénomène de pénalités INJUSTES et inéquitables dans le positionnement des moteurs de recherche et annuaires peut survenir sur diverses plateformes.
Je me suis retrouvé un jour face à une tendance forte: la démocratisation de l'internet et des communications est devenue un vœu pieux, voire une arnaque. Votre contribution à un fournisseur amène plusieurs milliers de visites (un trafic significatif) sur leurs serveurs chaque année, et cela leur donne du poids et une valeur importante cotée en bourse. Cette valeur peut se chiffrer en milliards de dollars. Le trafic suscité par vos publications web et le nombre de membres s'ajoutant à leur plate-forme sont en quelque sorte votre contribution en retour de la gratuité. Mais si vous utilisez un service gratuit, la reconnaissance plafonne et même décline...
Décroissance des visiteurs majoritairement acheminés par Google, à un point non atteint depuis des années, à partir du 30 juillet 2015. Je ne donne pas les chiffres en fréquentation (axe vertical) car cela fait partie de ma gestion personnelle. Je dirai seulement que le taux actuel de pages consultées n'a pas atteint un aussi bas depuis des années, à mes premières semaines sur Blogger, suivant le 9 août 2015.
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Il est étrange que les courbes de statistiques de visites Google et de croissance dans le classement québécois via un autre outil, donnent des informations contradictoires entre juillet et août 2015. Ceci devrait inciter les contributeurs gratuits à se poser de sérieuses questions sur la neutralité du positionnement sur les moteurs de recherches.
Pourquoi me suis-je tourné vers le web libre (démocratique) pour la rédaction et la publication de mes opinions?
Face à la rencontre de la censure dans les sections «Opinions» des médias traditionnels, le web a présenté un rafraîchissement des communications et un vent de liberté. Bien sûr, il y a un côté sombre au web (exploitation sexuelle des femmes et des enfants, théories trompeuses et extrémistes comme le marché des conspirations, exploitation des besoins humains par du hameçonnage), mais le côté sombre agit dans toute société. Il agissait déjà (et encore) via des annonces dans les médias plus traditionnels (journaux, courrier de surface traditionnel, ...) ou par le marketing postal et télémarketing et il agit maintenant d'une autre manière. Car, L'instruction et la connaissance n'amènent pas plus d'intégrité morale. Sinon, les commissions d'enquêtes n'existeraient pas. Ceci dit, le web contribuait durant quelques années à communiquer plus librement des idées, sans le filtre d'une entité ultra-encadrante. Du moins, ce pouvait être vraie dans les années 1990-2000; moins vrai en 2015...
Qui suis-je?
Je suis un homme de la génération charnière au Québec, entre les boomers et les X. Comme les ados entre l'enfance et l'âge adulte, je ne suis pas un vrai boomer (je n'ai pas eu leurs avantages fiscaux et subventions), et en pensée et par mes intérêts, je m'identifie beaucoup plus avec les X. Lorsque j'ai joint le web comme rédacteur privé (auto-édité), d'abord vers 2000 sur un site à contenu plus philosophique et spirituel, c'était encore un peu l'âge de fer internet. J'avais besoin d'un contact bénévole programmeur pour développer et maintenir la structure de mon site qui gagnait progressivement en notoriété. Faute de connaissances informatiques suffisantes. Mon site est «mort» en pleine croissance, vers 2010-2011 quand mon contact s'est retiré (omettant de me donner les accès au registraire web et aux backups, malgré mes appels à l'aide).
Pourquoi le web a représenté pour moi une opportunité?
Lorsque je proposais des opinions dans les journaux officiels dans les années 1985-2008±, j'étais trop souvent à mon sens, non publié, car
- mes opinions n'allaient pas dans le sens du courant majoritaire; sinon pourquoi les émettre? Je me limitais donc grandement. Pourquoi dirais-je ce que tous affirment et avec lequel je suis d'accord?
- mes opinions nécessitaient plus que 150 mots, justement parce qu'elles amenaient un angle différent de l'angle dominant dans les grands médias.
Avec
- l'arrivée de nouvelles plateformes bien établies (ex. Blogger de Google OU l'ancien Espace Canoe francophone, maintenant fermé pour les contributions d'internautes pour le Québec)
- en plus assez conviviales et nécessitant peu de connaissances en programmation, je trouvais cependant une nouvelle façon de m'exprimer.
Du temps où j'avais une version de YapasdePRESSE sur Espace Canoe, une branche grand public de Canoe.ca qui leur a été retranché (francophonie majoritairement du Québec), il était de plus en plus fréquent que je reçoive un nombre de consultations de certains billets de l'ordre de celui de certains chroniqueurs professionnels. Mais bientôt, les blogues du public ont cessé d'être maintenus en raison, disait-on, de problèmes informatiques et de complexité des corrections informatiques. Le contenu est du même coup devenu pollué par de pseudo-billets publiés par des robots de publicité, rétrogradant les derniers articles publiés (mode d'affichage du plus récent au plus ancien) (...)
Devant la situation, je m'étais donc déjà recentré sur ma version Blogger (Google) dès la répétition systématique des premiers problèmes sur Espace Canoe (2). Avec la «famille» de produits Google, j'ai travaillé fort pour connaître une progression modérée mais plutôt constante du nombre moyen de consultations; évidemment avec des sommets et des creux, mais une tendance à la croissance. Puis, avant que je comprenne ce qui se passait, les choses se sont mises à changer. À chaque fois que mon blogue devenait plus populaire, il était rétrogradé systématiquement par le moteur Google (ou est-ce Blogger? Même famille en tout cas).
Blogue pénalisé (rétrogradé) quand il reste populaire sur une longue période et qu'il se rapproche des ligues supérieures
La pseudo-explication en vogue sur le web: ce serait des mauvais liens vers nos blogues, ou bla, bla, bla. Il faudrait pratiquement retourner à ce qu'on a fui et devenir spécialiste en programmation ou payer pour des services d'analyse et de diagnostic pour régler le tout (racheter notre classement en quelque sorte). Ce n'est pas le problème de la convivialité avec les mobiles (téléphones intelligents et tablettes, etc.), puisque je l'ai déjà activée depuis plusieurs mois, voire 2 ou 3 ans, et surtout parce que les visites chutent à chaque fois dramatiquement en quelques jours.
Les directives du «bon webmestre» ont changé et se sont contredites
Il y a quelques années
- on nous disait qu'il faut citer nos sources en mettant des liens html. Maintenant, il ne faut pas mettre trop de liens pour ne pas être confondu avec un annuaire (devenant un compétiteur) et ainsi, pénalisé ou encore parce que les liens peuvent devenir obsolètes et générer une erreur d'affichage. Mais si on met l'attribut nofollow des liens pour éviter la pénalité pour liens désuets, alors on redevient louche, parce que ce doit être à cause de mauvais amis web (nos sources citées). Bref, on veut que tu paies pour mettre du gratuit sur les plate-forme. C'est le talon d'Achille d'internet, à part les haters (ceux qui aiment haïr) qui polluent les sections commentaires de blogues et articles, par des commentaires méprisants.
- On nous disait qu'il faut être référencé le plus possible dans des annuaires et sur d'autres sites et moteurs de recherche, etc. Maintenant, cela peut être interprété comme étant des techniques de contournement des classements et peut nous mériter une sévère pénalité. Parce que si tu doubles ou triples tes visites rapidement, c'est suspect.
- Maintenant on nous dit que les nouveaux paramètres Google favorisent le contenu original et c'est exactement ce que je publie, en citant mes sources de référence.
Une censure réelle, quelle qu'en soit la cause
Que la censure (la pénalité est une véritable censure) soit de nature commerciale (lutte entre les grandes plate-formes) ou idéologique (mon blogue ne va pas nécessairement dans le sens du courant très libéral du moralement tout permis et de la déresponsabilisation individuelle et collective - «payez pour nos abus»), le résultat est le même; la pénalité.
Bref, j'ai compris. La démocratisation de l'internet et des communications est un gros mensonge, un vœu pieux, voire une arnaque. Votre contribution à un fournisseur amène plusieurs milliers de visites (un trafic significatif) sur leurs serveurs chaque année, et cela leur donne du poids et une valeur importante cotée en bourse. Ceci (le trafic suscité et le nombre de membres) est en quelque sorte votre contribution en retour de la gratuité. Mais si vous utilisez un service gratuit, la reconnaissance plafonne et même décline. Si vous n'êtes pas un blogue de la première heure des blogues (3), alors vous vivrez à répétition les corrections négatives dès que vous commencerez l'ascension de la «fève magique», vous rapprochant de façon significative des «géants» corporatifs qui ont des centaines de visiteurs par jour.
Doutes sérieux sur la démocratisation du web gratuit avec un contenu autre que du divertissement (entertainment)
C'est sûr que le divertissement aura toujours la cote; par exemple, les gaffes (FAILS) diffusées sur Youtube. C'est accessible, rapide et ne demande pas à réfléchir. La musique gratuite compte aussi parmi les plus consultés.
J'ai vraiment cru qu'il pouvait exister une neutralité chez les hébergeurs de blogues gratuits avec un contenu un peu plus utile, mais je doute. Par exemple, selon une autre raison possible de mon déclassement (rétrogradation) si le diagnostic révélait que mon site a été piraté et que des liens soient redirigés ce qui peut amener une pénalité, ce serait selon mon avis, au fournisseur de le détecter et de m'en informer en me disant précisément quoi faire (où est la ligne de programme probablement à enlever de ma page). Mais la communauté web palabre et embarque dans ce jeu financièrement intéressé.
- il faudrait faire diagnostiquer son classement, et tra-la-la...
- Il faudrait payer pour un logiciel et croire qu'il réglera notre problème ou recourir à des services spécialisés de diagnostic SEO, etc.
Sauf que mon site n'est pas commercial:
- j'offre du contenu gratuit. Donc, en plus de me taper des centaines d'heures de bénévolat par année au service des internautes des communautés web, croyez-vous sincèrement que je vais mettre des centaines, voire des milliers de dollars annuellement? J'ai pris du temps à ma famille et sur mes congés et vacances, pour contribuer gratuitement au web.
- Et je contribue à des milliers de visites annuellement sur un produit hébergé chez un fournisseur milliardaire coté en bourse en fonction de son trafic.
Ne serait-ce pas suffisant, considérant que la valeur virtuelle de leurs actions boursières dépend en bonne partie de milliers et de millions de blogueurs comme moi, qui amènent du trafic, lequel, à son tour, génère de nouveaux membres et fait augmenter leur valeur en bourse?
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1. J'ai pensé racheter mon ancien nom de domaine de 2000-2011, mais celui-ci coûtait encore près de 1000$ en 2014, bien qu'ayant changé depuis de propriétaire pratiquement chaque année entre 2011-2014. Et avec un travail constamment en évolution nécessitant de se tenir à jour (géomatique) et une famille, je n'avais pas le temps pour me former en programmation pour refondre le site moi-même sur une nouvelle plateforme (avec déjà le blogue politique social yapasdePRESSE sur Blogger (plate-forme simple). Et le rachat ne me donnait pas plus accès aux «backups» en possession de mon ex-conseiller et programmeur informatique bénévole.
2. J'ai signalé le problème de la stagnation du site francophone Espace canoe (une branche pour le public de canoe.ca) et celui de la publicité ne respectant pas l'éthique du web à quelques reprises entre-temps et on me répondait, toujours poliment que c'était complexe de maintenir cette section de Canoe. Mais on continuait de diffuser les publicités officielles des vrais commanditaires de Canoe.ca Je comprenais après 2 ou 3 tentatives, que cette section publique représentant jusque là, un bon exemple de démocratisation du web, n'était plus prioritaire pour Québecor, et que probablement que le tout mourrait bientôt; ce que le temps a confirmé en 2014. C'était dommage, car Canoe francophone me permettait jusque vers 2011 ou 2012 de joindre directement les gens du Québec et la réponse était instantanée, sans autres frais. En échange, mes publications généraient du traffic (des consommateurs majoritairement du Québec) sur leur plateforme multimédia francophone.
2. J'ai signalé le problème de la stagnation du site francophone Espace canoe (une branche pour le public de canoe.ca) et celui de la publicité ne respectant pas l'éthique du web à quelques reprises entre-temps et on me répondait, toujours poliment que c'était complexe de maintenir cette section de Canoe. Mais on continuait de diffuser les publicités officielles des vrais commanditaires de Canoe.ca Je comprenais après 2 ou 3 tentatives, que cette section publique représentant jusque là, un bon exemple de démocratisation du web, n'était plus prioritaire pour Québecor, et que probablement que le tout mourrait bientôt; ce que le temps a confirmé en 2014. C'était dommage, car Canoe francophone me permettait jusque vers 2011 ou 2012 de joindre directement les gens du Québec et la réponse était instantanée, sans autres frais. En échange, mes publications généraient du traffic (des consommateurs majoritairement du Québec) sur leur plateforme multimédia francophone.
3. Ce que je veux dire par blogue de la première heure, c'est par exemple, que la première maman francophone qui a écrit de façon intéressante et pertinente (répondant à un besoin) sur les enfants et la famille a eu un avantage sur les centaines de mamans tout aussi compétentes qui ont tenté de faire de même depuis. C'est un peu comme le premier type qui a échangé un trombone à papier qui vaut moins d'un cent (moins de 0.01 $) contre une maison, en échangeant à chaque fois à un nouvel internaute, dans une sorte de chaîne de négociation, un article de plus de valeur obtenu contre un nouvel article valant un peu plus que celui offert. La chose a fait les nouvelles internationales. Mais l'approche ne peut pas fonctionner pour les milliers de personnes qui tenteraient de reproduire le même phénomène.