Le saviez-vous? La crise débutée en Suède dans l'affaire de la publication de caricatures jugées irrévérencieuses du fondateur de l'islam publiées dans le journal Jyllands-Posten , était surtout fondée sur trois caricatures non émises par ledit journal. Voici le résumé de faits qui devraient inviter les gouvernements à la prudence, dans ce qui devra à l'avenir être considéré comme de présumés actes d'origine anti-musulmane, jusqu'à preuve du contraire.
La caricature prétendument associée au prophète avec un visage de porc n'émanait pas du journal suédois Jyllands-Posten et ne représentait pas Mohamed (Mahomet). L'affaire a pourtant fait plusieurs victimes innocentes dans ce qui est vite devenu une crise internationale, médias aidant.
Quoi qu'il en soit, quand la nouvelle fit le tour du monde, le dessin du cochon habillé fut à tort publicisé comme une des caricatures publiées par le journal suédois et le monde musulman s'enflamma contre l'Occident. La BBC a conclut dès la crise de 2005-2006, que les gouvernements doivent considérer le facteur propagande, dans les affaires de présumées insultes envers le monde musulman.
La caricature prétendument associée au prophète avec un visage de porc n'émanait pas du journal suédois Jyllands-Posten et ne représentait pas Mohamed (Mahomet). L'affaire a pourtant fait plusieurs victimes innocentes dans ce qui est vite devenu une crise internationale, médias aidant.
Voici un résumé des faits:
«À la suite de la publication des caricatures irrévérencieuses sur Mohamed du Jyllands-Posten [journal], le leader du Danish Muslim, Ahmad Abu Laban, a pris sur lui de lancer une campagne pour exiger des excuses du Jyllands-Posten (...) une délégation de leaders du Danish Muslim, avec à sa tête Laban et l'étudiant d'origine libanaise Ahmed Akkari, ont fait le voyage jusqu'au Moyen-Orient pour faire connaître les faits et recueillir l'opposition contre les caricatures offensantes. Cependant, le nombre des images prises pour le Moyen-Orient est passé de douze à quinze. Les images supplémentaires étaient beaucoup plus offensantes que les douze précédentes. Selon la BBC, la provenance de ces images (de leur propre aveu) a été retracée jusqu'à la délégation des leaders du Danish Muslim eux-mêmes» (1).
La BBC avait reconnu après un certain temps sur son propre blogue (2), que les images à scandale n'étaient pas dans les douze caricatures produites par le Jyllands-Posten. Aucune des douze originales, ne montrait le prophète avec un visage de porc, contrairement à ce qui fût présenté par les leaders délégués au monde entier. Les soupçons ont été confirmés par un aveu, les trois autres illustrations, les plus offensantes, provenaient bel et bien d'une sélection élargie des leaders. Elles n'émanaient pas du journal suédois. Ils firent référence à de présupposées insultes, adressées à des membres de leur communauté islamique (ce qu'ils ont dit à leur défense). Un lecteur de la BBC a informé à cette époque la BBC par courriel, que l'illustration montrant un homme à visage de porc, provenait d'une compétition humoristique annuelle en France, du style Cri du cochon (Pig-Squealing), organisée dans les foires agricoles (salons de l'agriculture), dont certains personnages se costument en cochon pour l'occasion.
L'indignation musulmane et les émeutes firent plusieurs victimes dans ce qui devint une crise internationale. Dans cette affaire, la BBC a conclut dès la crise des carticatures de 2005-2006, que les gouvernements doivent considérer le facteur propagande, dans les affaires impliquant le monde musulman.
L'indignation musulmane et les émeutes firent plusieurs victimes dans ce qui devint une crise internationale. Dans cette affaire, la BBC a conclut dès la crise des carticatures de 2005-2006, que les gouvernements doivent considérer le facteur propagande, dans les affaires impliquant le monde musulman.
«Le facteur propagande - l'illustration du cochon Un aspect que ces gouvernements pourraient aussi vouloir examiner concerne la manière dont ils pourraient contrer la fausse information (...) Les diplomates occidentaux semblent l'avoir complètement échappé ...» (3)
Un des leaders de la campagne contre le journal et l'Occident, fin 2005, a exprimé ses regrets en août 2013
Ahmed Akkari, a exprimé ses regrets pour
la croisade contre les caricatures de Mohamed
Source : Associated Press, 9 août 2013.
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«Je veux être clair aujourd'hui, concernant le voyage: c'était totalement mal fondé», a déclaré Akkari à l'Associated Press cette semaine. «En ce temps-là, j'étais si fasciné par la force logique de la pensée islamique, que je ne pouvais pas voir le portrait global. J'étais convaincu que c'était un combat pour ma foi, pour l'islam» (4)
Il a ajouté toujours pratiquer l'Islam, mais avoir commencé à remettre en question ses croyances fondamentalistes après un voyage au Liban en 2007, où il a rencontré des leaders islamistes :
«J'ai été choqué. J'ai réalisé quelle mentalité oppressive ils avaient». (5)
1. Other Lies and Deceptions.
http://wikiislam.net/wiki/Fake_Anti-Muslim_Hate_Crimes_and_Other_Lies, lien consulté le 3 septembre 2013.
2. Paul REYNOLDS. A clash of rights and responsibilities. BBC News website. 6 février 2006.
http://news.bbc.co.uk/2/hi/south_asia/4686536.stm | lien consulté le 3 septembre 2013.
3. Même référence.
One aspect that these governments might also want to examine is how they can counter false information (...) Western diplomats appear to have missed this entirely ...»
4. Jan M. OLSEN et Karl RITTER. Danish Muslim leader regrets role in cartoon rage. Associated Press. August 9 août 2013
http://omg.yahoo.com/news/danish-muslim-leader-regrets-role-cartoon-rage-140544617.html | lien consulté le 3 septembre 2013.
«I want to be clear today about the trip: It was totally wrong,» Akkari told The Associated Press this week. «At that time, I was so fascinated with this logical force in the Islamic mindset that I could not see the greater picture. I was convinced it was a fight for my faith, Islam.» (Ahmad Akkari)
5. Même référence.
«I was shocked. I realized what an oppressive mentality they have» Akkari said.