mardi 27 mars 2018

Stormy Daniels était-elle high à son passage à 60 Minutes pour accuser Donald Trump?

Certains internautes américains ont remarqué que l'actrice porno et accusatrice du président Donald J. Trump, «Stormy» Daniels (son nom de scène), avait les pupilles anormalement dilatées, à son entrevue à 60 Minutes. J'étais sceptique et j'ai vérifié pour vous. 

(dernière modification: 28 mars 2018, 23h28 heure de l'est)

En comparant avec Anderson Cooper, son hôte à l'émission 60 Minutes dans les mêmes conditions d'éclairage, puis avec des photos d'elles-mêmes à d'autres moments, je dois admettre que la nouvelle «justicière» anti-Trump était probablement high; sous influence d'une substance quelconque, pouvant même altérer sa crédibilité ou questionner la démarche. 


«Stormy» Daniels durant l'entrevue, avec les pupilles anormalement dilatées.


Zoom sur une pupille anormalement dilatée de Stormy Daniels durant l'entretien à 60 Minutes avec Anderson Cooper. Tout au long de l'entretien, la pupille est dilatée et non momentanément pour quelques secondes ici et là.


Anderson Cooper, l'hôte de 60 Minutes qui dirige l'entretien avec Stormy Daniels a les pupilles normales pour les conditions d'éclairage d'une entrevue en studio.


Stormy Daniels, en ce qui semblait pour elle, de meilleurs moments. On remarque ses pupilles normales dans des conditions de parution publique.

Voici quelques arguments comiques, dont certains dits scientifiques, que j'ai lus et qui tentent d'expliquer le tout scientifiquement:

  • Les pupilles peuvent se dilater quand on fait appel à la mémoire. Oui mais là, c'est constant durant toute l'interview et non pour quelques secondes ici et là. D'Ailleurs, à certains moments, on observe que ses pupilles occupent presque tout l'iris. Mais on parle ici de la durée.
  • Elle a simplement de plus grands yeux que l'hôte qui mène l'entretien. Je crois que c'est celle de plus mauvaise foi que j'ai lue sur Business Insider. Dans les faits, chaque personne doit être comparée à elle-même; dilatation en proportion de son iris à elle pour l'entrevue sous éclairage versus des conditions similaires. Quand les policiers contrôlent des conducteurs sur la route le soir en leur éclairant les yeux, ils veulent entre autres choses, voir si la pupille réagit normalement à la lumière. Dans le cas contraire, ce peut être un indice de conduite possible sous l'effet de certaines drogues.
  • C'est une fausse nouvelle des sites conservateurs. Réponse: N'importe qui peut retourner voir la vidéo de l'émission 60 Minutes et voir que ses pupilles occupent une très grande partie de l'iris.
  • Certains spectateurs se sont concentrés sur ses pupilles plutôt que sur ce qu'elle a dit. Réponse: on peut faire les deux en repassant la vidéo pour valider après avoir écouté. C'est un autre argument de mauvaise foi. Surtout, si une personne est sur la cocaïne ou sous influence d'une autre drogue, ce qu'elle raconte a peu d'importance, dans le sens qu'elle est moins fiable. Cela soulève aussi toute la question du prétendu détecteur de mensonges qu'elle aurait réussi. Si elle était sous influence de drogues aussi pour cet exercice, le protocole n'a pas été suivi. Le rythme cardiaque pourrait être influencé plus par la drogue que par le contenu du propos.
Dans les faits, nous savons tous que tout ceci est un exercice anti-Trump de plus, comme il en arrive chaque semaine, à l'approche du renouvellement de plusieurs postes élus; exercice au cours duquel, le président élu pourrait perdre la majorité de la Chambre. C'est la véritable raison pour une histoire aussi ancienne sortie des boules à mites.


Ma conclusion sur l'état mental de «Stormy» Daniels au moment de l'entretien de 60 Minutes


Stormy Daniels avait les allures d'avoir consommé une ou des drogues avant l'entretien avec Anderson Cooperson, son hôte à 60 Minutes. La voir extrêmement volubile, probablement dans un état mental altéré, a de quoi susciter de la compassion mais tend aussi à confirmer des doutes sur la démarche ou ses motivations. «Stormy» (son prénom de scène provient du mot «storm» ou tempête) semble elle-même traverser une tempête ou un temps difficile qui la pousse à chercher une sorte de rédemption OU à faire toutes ces démarches pour des raisons plus ou moins claires, à l'approche des élections de mi-mandat. Ce n'est pas bon tout cela. Et les médias (et éventuels politiques) qui semblent se servir d'elle, devraient s'inquiéter et l'aimer suffisamment pour se soucier de son équilibre personnel. On la sent fragile durant les extraits de 60 Minutes que j'ai consultés. Le fait qu'elle rigole ne semble être qu'un masque, ce que viendrait renforcer aussi, l'usage de substances psychotropes pour l'entrevue.