On en a peu entendu parler au Québec, mais récemment, les menaces de guerre sous la présidence de Barack Obama ont étonné. Après les déclarations sur un ton sévère du Président contre la Russie, il y eu cette sortie du Général en chef de l'armée US, en soirée le 4 octobre 2016. Il me semble que cette nouvelle n'a pas reçu le poids-média mérité au Québec (vidéo en fin d'article).
Alors que la Démocrate Hillary Clinton accuse son rival dans la course à la présidence, le Républicain Donald Trump, d'être un individu dangereux qui pourrait actionner les codes pour une guerre nucléaire dans un premier mandat, c'est au même moment sous l'administration démocrate formée du duo de Barack Obama (prix Nobel de la paix), lors du sommet de l'OTAN de 2016 et avec la complicité d'Hillary, que les menaces de guerre directe arrivent. Pendant ce temps, dans le coin droit, celui que l'on taxe de «fou dangereux», Trump, essayait de tempérer l'escalade. Mais dans la couverture médiatique et chez les critiques politiques et chroniqueurs au Québec, c'est le candidat non traditionnel qui est le déséquilibré qui déclencherait une guerre qui pourrait devenir mondiale... Trouvez l'erreur.
PHOTO : Général Mark Milley, chef de l'armée US, lors d'une déclaration en soirée du 4 oct. 2016 |
Dans la région de la ville de Québec, on a davantage parlé ces derniers mois de l'arrivée prochaine de l'entrepôt des meubles à assembler IKEA, que de ce qui pourrait s'enliser dans la, de plus en plus possible, Troisième Guerre Mondiale.
Quand un Nobel de la paix menace de guerre...
- D'un côté, dans la course électorale présidentielle, la candidate démocrate Hillary Clinton parle de situation et de bouton nucléaire qui seraient en meilleur contrôle, sous son mandat présidentiel, avec les États du monde. Tandis que le coloré et colérique Donald Trump est ouvert à parlementer avec la Russie et à éviter de se lancer dans un tel conflit.
- De l'autre, sous la présidence du Prix Nobel de la paix 2009, soit le président démocrate sortant, Barack Obama, on permet au Général en chef de l'armée américaine, non seulement de lever le ton, mais pratiquement de provoquer la Russie et les autres États qui nourriraient des intentions hostiles à l'égard des États-Unis. Ils recevraient une raclée comme ils n'en ont jamais eue. Il faut avouer que c'est davantage sur le ton de la menace, que de la diplomatie.
Espérons que les esprits vont se refroidir. On est loin de la gestion de la crise des missiles russes à Cuba, popularisée par le film 13 Jours (de Roger Donaldson, 2001).
Menaces et provocations sous le mandat du président de la paix?
Cette vidéo (ci-dessous) présente des extraits de la sortie virulente du Général Mark Milley chef de l'armée US, face à des pays qui voudraient s'en prendre aux Américains. Proche de la fin du mandat présidentiel d'un prix Nobel de la paix (Prés. Obama en 2009), l'on s'attendrait normalement à un coup de semonce (tir de dissuasion d'une part et diplomatie de l'autre), mais il faut admettre que cela s'apparente plutôt à un ton de provocation, ce qui n'est jamais l'idéal en relations internationales. Il semble qu'ils connaissent des menaces que nous ignorons.
Selon l'auteur de la page Youtube, hôte de cette vidéo, les Russes auraient pris avantage du fait que les États-Unis étaient engagés dans la lutte contre la terreur pour se jouer d'eux.
Pour plus d'infos sur cette interprétation:
"We will beat you harder than you have ever been beaten before"
Paul Joseph Watson - OCTOBER 5, 2016
"We will beat you harder than you have ever been beaten before"
Paul Joseph Watson - OCTOBER 5, 2016
Pensée: Les gens puissants n'ont pas besoin de parler fort.
13 nov. 2016Inspirée par les menaces du Gouv. Obama devant le monde entier entre juillet et oct. 2016. On n'humilie pas un chef d'État devant tous. On lui dit des choses à l'oreille qui le font se retenir avec une porte de sortie. De la même manière, les gros chiens n'ont pas besoin d'aboyer; ils n'ont qu'à se montrer.