La ville de Québec est mise en demeure par les nouveaux propriétaires de l'Hôtel Le Concorde (menace de poursuites légales). Rappelons qu'après les problèmes avec le premier propriétaire, le groupe Savoie, et avec la saga avec un deuxième groupe d'acheteurs qui a laissé tomber face à la controverse et au prochain changement de zonage, voilà que le dernier groupe d'acheteurs qui a acquis Le Concorde du groupe Savoie, met la Ville de Québec en demeure.
Selon Jean-Guy SYLVAIN, copropriétaire du nouveau groupe, la ville ne peut pas ainsi, à son gré, changer l'utilisation permise de biens immobiliers, après une transaction ou en pleine transaction, pour empêcher la diversification de l'utilisation habitation permise jusque là par le zonage. C'est selon le groupe, une forme d'expropriation déguisée. La modification réglementaire faisant l'objet d'une consultation publique, menace le financement du projet. Et le syndicat des employés pourrait bien tenter de tirer avantage du fait que les propriétaires ont en quelque sorte, les mains attachées, selon l'approche dénoncée comme discriminatoire, si l'on considère l'usage habitation, permis aux hôtels à proximité, le Hilton et le Château Laurier.
Selon Jean-Guy SYLVAIN, copropriétaire du nouveau groupe, la ville ne peut pas ainsi, à son gré, changer l'utilisation permise de biens immobiliers, après une transaction ou en pleine transaction, pour empêcher la diversification de l'utilisation habitation permise jusque là par le zonage. C'est selon le groupe, une forme d'expropriation déguisée. La modification réglementaire faisant l'objet d'une consultation publique, menace le financement du projet. Et le syndicat des employés pourrait bien tenter de tirer avantage du fait que les propriétaires ont en quelque sorte, les mains attachées, selon l'approche dénoncée comme discriminatoire, si l'on considère l'usage habitation, permis aux hôtels à proximité, le Hilton et le Château Laurier.
Le problème: si dans un désir de blanchiment d'argent, un groupe criminalisé tente d'acheter Les Galeries de la Capitale, un des plus importants centres commerciaux au Canada, il va zoner en quoi le maire? en patinoire à étages? J'avais aussi écrit que les villes ont besoin de lois et de plus d'outils juridiques, pour empêcher le l'acquisition d'immeubles par le milieu criminel. À mon avis, la ville faisait fausse route en agissant sur le zonage. Par exemple, on pourrait revoir ou modifier l'aspect des compagnies à numéro, ou permettre aux villes, un délai de vérification de non-empêchement pour raisons criminelles, etc.
Après trois groupes et trois problèmes, se peut-il que ce soit l'actu-maire qui n'ait pas le bon pas?
Tout compte fait, le nom de l'Hôtel pourrait bien être changé de celui d'Hôtel Le Concorde, en celui de d'Hôtel de la Saga. C'est toujours le risque quand les élus, maires ou conseillers, s'ingèrent dans la micro-gestion normalement réservé aux spécialistes, à la place de leurs professionnels (juristes, urbanistes, etc.). Ce qui est reproché au gouvernement provincial à l'égard des villes, est ici pratiqué par l'Élu à l'égard de ceux-là. C'était prévisible avec la politique de la «porte ouverte» du bureau du maire, qui devient portes closes durant les rencontres. Cela ressort avec les dérapages que l'on connaît dans ce dossier. Les premiers acheteurs, le groupe Savoie, représenté par Eddy SAVOIE, étaient ressortis optimistes de ce genre de rencontre, pour être ensuite rabroués publiquement pour leur projet d'habitation pour retraités à l'aise financièrement. Entre les deux événements, la réaction des commerçants du secteur qui craignaient la baisse de leurs chiffres d'affaire, notamment qui craignaient de voir trop de déambulatoires, de prothèses et de dentiers, sur la Grande Allée. Résultat: plusieurs citoyens trouvent que cela fait gros village et non grande ville...
Tout compte fait, le nom de l'Hôtel pourrait bien être changé de celui d'Hôtel Le Concorde, en celui de d'Hôtel de la Saga. C'est toujours le risque quand les élus, maires ou conseillers, s'ingèrent dans la micro-gestion normalement réservé aux spécialistes, à la place de leurs professionnels (juristes, urbanistes, etc.). Ce qui est reproché au gouvernement provincial à l'égard des villes, est ici pratiqué par l'Élu à l'égard de ceux-là. C'était prévisible avec la politique de la «porte ouverte» du bureau du maire, qui devient portes closes durant les rencontres. Cela ressort avec les dérapages que l'on connaît dans ce dossier. Les premiers acheteurs, le groupe Savoie, représenté par Eddy SAVOIE, étaient ressortis optimistes de ce genre de rencontre, pour être ensuite rabroués publiquement pour leur projet d'habitation pour retraités à l'aise financièrement. Entre les deux événements, la réaction des commerçants du secteur qui craignaient la baisse de leurs chiffres d'affaire, notamment qui craignaient de voir trop de déambulatoires, de prothèses et de dentiers, sur la Grande Allée. Résultat: plusieurs citoyens trouvent que cela fait gros village et non grande ville...